Un homme "allergique" à Nadine Morano jugé pour viols et agressions sexuelles sur mineur

Un ancien candidat à la mairie de Toul (Meurthe-et-Moselle), «allergique» à l’ex-ministre UMP Nadine Morano, comparaît cette semaine devant les Assises. Il est poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur mineur.
La personnalité d’Alain Oger, 48 ans est complexe. Cet ancien candidat à la mairie de Toul en 2008 est «allergique» à Nadine Morano. L’ex-ministre UMP de Nicolas Sarkozy est en effet l’une de ses cibles régulières au point d’en être poursuivi en justice. Comme le rappelle Le Parisien en 2011, l’homme est interpellé et placé en garde-à-vue. Fausse alerte à la bombe, chantage, le malheureux rival politique de l’ancienne ministre dans son fief de Toul avait alors reconnu qu'il voulait lui «nuire».
L’homme qui se disait «allergique» et «obsédé» par le cas Morano, recueillant seulement 3% aux élections municipales, avait simulé une fausse alerte à la bombe au domicile de sa «rivale». Elle était alors ministre dans le gouvernement de François Fillon. Une menace d’abord prise au sérieux comme l’exige la procédure mais rapidement écartée. La voix d’Alain Oger avait été identifiée sur cet appel anonyme. L’ex-candidat malheureux aux municipales avait aussi tenté de soutirer 100 000 € contre un pseudo DVD compromettant de Mme Morano. Un chantage pour lequel il avait été poursuivi. L’homme a été condamné à six reprises au total dans diverses affaires dont deux concernant l’élue UMP de Lorraine.
"Plusieurs viols" sur un mineur de "moins de 13 ans"
Son nom rebondit dans une affaire bien plus sordide. M. Oger va comparaître devant les Assises de Meurthe-et-Moselle relate lundi Le Républicain Lorrain. Il est accusé d’avoir violé à trois reprises entre 1995 et 1997 un jeune homme âgé de moins de 13 ans. Des accusations gardées sous silence jusqu’en 2007 alors qu’il se confie enfin à son médecin de famille.
Le journal rappelle qu’une autre plainte – classée sans suite – avait été déposée par un jeune homme de 17 ans pour «viols». Le procès devrait se tenir à huis-clos jeudi et vendredi. L’home dément les accusations de viols et d’agressions sexuelles qui lui sont reprochées.
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