A Nancy, une manifestation féministe se transforme en "défouloir anticatholiques"
A Nancy (Meurthe-et-Moselle), en marge de la Journée Internationale des Droits de la Femme, des insultes ont été proférées à l'encontre de personnes sortant de la messe, Place Saint-Epvre, a confirmé la municipalité dans un communiqué ce mercredi. Un collectif catholique crie à la «christianophobie».
Le maire «condamne» les insultes proférées par des manifestants à la sortie d’une messe de la ville dimanche dernier alors que se tenait la journée des Femmes. «Deux mois après les attentats de Paris qui visaient à la fois les valeurs fondatrices de la République et certaines communautés» le maire (UDI) de Nancy Laurent Hénart «condamne avec la plus grande fermeté ces actes irrespectueux de la liberté d’opinion et de conscience» a fait savoir, dans un communiqué la ville.
Le maire "condamne" les insultes
«Fidèle à ses valeurs humanistes et à son combat pour la tolérance, la ville de Nancy appelle à l’unité autour des valeurs républicaines, particulièrement la laïcité, qui permet à chacun de vivre librement, protégé des excès et des obscurantismes» poursuit ce communiqué.
Dimanche, alors que se tenait la journée Internationale du Droit des Femmes, une centaine de participants à la messe ont été pris pour cible par des manifestants.
A la sortie de la messe de la Basilique Saint-Epvre
«Quelle ne fut pas notre surprise, en revanche, lorsque nous vîmes celle-ci s’arrêter devant l’église et l’ensemble des paroissiens, pour les insulter, les humilier, blasphémer des horreurs sur l’Église, le Christ et la Vierge Marie (…) proférant des slogans haineux, vulgaires, notamment devant de jeunes enfants» s’est agacé le Collectif Saint-Epvre liberté-Christianophobie, dans un communiqué. «Nous, catholiques français, en avons assez de perpétuellement subir les humiliations de toutes parts ; nous exigeons de pouvoir pratiquer notre foi librement et normalement, que les autorités en vigueur, particulièrement celles à la recherche du vote des catholiques, condamnent ces actes et s’expliquent, et agissent pour la dissolution des ces groupuscules nauséabonds (…)» conclut ce communiqué.
Pour la journée Internationale du droit des Femmes, environ 170 personnes ont défilé dimanche matin dans les rues de Nancy et rebaptisé huit places publiques avec des noms de femmes célèbres.
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