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Lorraine : dix jeunes jugés pour agressions sexuelles en réunion

Nancy - 18/03/2015 17h30
LORACTU.fr La Rédaction
Lorraine : dix jeunes jugés pour agressions sexuelles en réunion
Faits Divers
Le commissariat de police d'Hayange (Moselle) n'assurera pas de service la nuit. Le maire Front National et le député PS du secteur se mobilisent pour tenter de sauver le poste de police dans une ville où la sécurité est devenue un sujet de grande crispation. PHOTO : ILLUSTRATION/ LORACTU.fr

Dix jeunes, âgés sont jugés par le Tribunal pour enfants de Briey (Meurthe-et-Moselle) pour avoir imposé à deux jeunes filles des relations sexuelles sous la contrainte et la menace. Les faits reprochés sont particulièrement sordides.

Dans les quartiers sensibles, les «tournantes» sont un phénomène connus de nombreux jeunes. En 2011, dix mineurs âgés à l’époque de 13 à 17 ans avaient été mis en examen pour agressions sexuelles en réunion, soupçonné d’avoir fait vivre un calvaire sexuel à deux victimes, mineures également. 

Dans un garage de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), les jeunes hommes sont soupçonnés d’avoir forcé leurs victimes à pratiquer des fellations sous la contrainte de bâtons et menaces de coups. 

Dans un garage sous l’objectif des téléphones portables 

Les faits jugés à partir de ce mercredi par le Tribunal pour enfants sont particulièrement sordides. Outre, les fellations forcées, les victimes étaient passées à tabac. Pluie de coups de pieds et de coups de poing constatés au moment des dépôts de plainte. Les «tournantes» étaient également filmées puis diffusées sur les téléphones portables de nombreux jeunes dans les établissements scolaires. Une sorte de jeu et de défis relevés par les accusés. 

Une troisième victime affirme quant à elle avoir été rackettée sous la menace physique sans toutefois être livrée dans ces tournantes. Les dix prévenus jugés par le tribunal pour enfants en raison de leur excuse de minorité au moment des faits ont été placés sous contrôle judicaire dès leur mise en examen en 2011. Ils nient leur implication et affirme que les relations sexuelles étaient consenties. 

Les victimes se sont constituées parties civiles, représentées par leur avocat. Durant le procès qui s’achève jeudi, les jeunes filles ne devraient pas témoignées, «traumatisées» par les faits présumés et «mis à l’abris» dans une autre région. 

 

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