Affaire Berenyss : le ravisseur présumé déjà visé par une plainte pour agression sexuelle
Le ravisseur présumé de la petite Berenyss arrêté ce mardi matin à son domicile dans le département de la Meuse serait connu des services de police et de la justice. Selon des informations publiées par M6, l'agriculteur qui est âgé de 54 ans, placé en garde-à-vue par les gendarmes de Nancy, a déjà été condamné en 2000 pour une infraction à la chasse. Une première inscription à son casier judiciaire qui va précéder une récente plainte pour agression sexuelle.
Toujours selon la chaîne, c'est lors d'une récente plainte pour agression sexuelle que son ADN a été prélevé et il a été inscrit au fichier des empruntes génétiques. L'ADN de cet homme aurait été retrouvé sur le paquet de bonbon qui a servi à attirer Berenyss dans son véhicule. Une pièce à conviction importante oubliée sur la place du village de Sancy (Meurthe-et-Moselle) où l'enfant a disparu jeudi dernier.
Selon nos informations, outre le rebondissement lié à l'ADN du suspect, la fillette avait décrit aux enquêteurs l'extérieur et l'intérieur de la maison de son ravisseur. Cet homme avait en effet amené sa petite victime à son domicile situé près de Verdun après l'enlèvement. Peu avant 23H, l'enfant avait été déposé dans le village de Grandpré dans les Ardennes à deux heures de route du lieu du rapt. Le village d'origine du ravisseur présumé se trouve à environ une demi-heure de route du lieu d'abandon de l'enfant. Toujours selon nos informations, un portrait robot du suspect avait bien été réalisé avec la fillette mais n'avait pas été publié. Ce portrait robot correspond au meusien arrêté ce matin par le GIGN.