Fillon assure "ressentir une colère" contre cette "meute", il n’y a "rien d’illégal"
Le candidat de la droite à la présidentielle a assuré jeudi soir lors d’un meeting dans les Ardennes (Champagne-Ardenne, Grand-Est) être en colère contre cette meute qui veut le casser. Il n’y a rien d’illégal dans l’embauche de son épouse, s’est-il défendu face à des militants.
François Fillon a assure être "réconforté" d’être "loin de cette agitation malsaine entretenue chaque jour par le microcosme" a-t-il dénoncé jeudi soir depuis Charleville-Mézières (Ardennes) dans la région Grand-Est où le candidat à la présidentielle tenait un meeting. Le deuxième avec celui de dimanche à La Villette à Paris depuis l’explosion de l’affaire "PenelopeGate" touchant les emplois fictifs présumés de son épouse.
"Je suis venu vous parler du courage et de ce qu’est la résistance" a-t-il dit dans ce département où il a réalisé près de 70% des suffrages au second tour de la primaire de novembre. "Je suis sous le feu continu des attaques, inouïes sous la Ve République" a attaqué le candidat Les Républicains. "Elles ont été soigneusement préparées dans les cuisines des officines que l’on finira par découvrir" a poursuivi M. Fillon.
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Dans les Ardennes, François Fillon assure qu'il "va se défendre" et qu'il est "plus que combatif"
Le candidat à la présidentielle a dit "éprouver une colère froide contre cette meute (…) le jugement est secondaire pour eux (…) ce n’est pas ce qui les intéresse" a estimé François Fillon. "On cherche à me casser mais aussi à casser la droite, son vote" a-t-il dit à propos des appels de son camp qui remet en cause le résultat de la primaire de novembre mais aussi de la candidature de M. Fillon en recul dans les sondages d’intention de vote.
"Je comprends que ces accusations troublent certains d’entre vous en raison du martèlement, de la répétition (…) et des sommes évoquées". "Des mensonges répétés cent fois n’arrivent pas à constituer une demi-vérité". Penelope "a construit mon parcours politique avec moi depuis 40 ans, il n’y a rien d’illégal. Mes proches connaissent mes sacrifices" a poursuivi le candidat. "Je veux redresser la France pas par goût du pouvoir" a-t-il répondu à ses militants, environ 700 à 800 réunis jeudi soir au parc des expositions de Charleville-Mézières. Charleville-Mézières. "Je vous demande de m’aider à résister" a demandé M. Fillon.