Barack Obama se représente en 2012 (vidéo)

Une des images de la campagne de Barack Obama. En 2008, les américains font de lui le premier président de couleur des Etats-Unis avec plus de 52% des voix.
Crédits photo : DR
C’était une nuit de novembre 2008. C’était la nuit en France. Je m’en souviens parce que j’ai mis mon réveil à 5h du matin, heure du résultat. Peu m’importait de me lever deux heures plus tôt que prévu et d'arriver déconfite à la fac. Je voulais assister à ce moment de l’histoire. Et je sais que je n’étais pas la seule.
Depuis des mois déjà, les élections américaines nous tiennent en haleine. D’abord les primaires. Hilary Clinton, la femme bafouée de l’ancien président du même nom face à un certain Barack Obama, véritable cet « ovni électoral ». Le mot est fort ? Peut-être, mais il est juste. Qui est ce sénateur de l’Illinois, qui arrive soudain sur le devant de la scène politique américaine ? En plus, il sort vainqueur des primaires ! Qui est cet homme de couleur qui ose mettre une option sur la prochaine location de la Maison Blanche ?
Mais l’Amérique est-elle vraiment prête à élire un homme de couleur à sa présidence ? Une question presque semblable avait été posée juste un an avant, lors de l’élection française: La France est-elle prête à élire une femme? Les français ont dit « non », mais aux USA, la c’est différent. Parce qu’Obama est l’homme de tous les espoirs. Des espoirs que plus personne, de nos jours, ne personnalise. Même plus lui.
L’espoir d’un parti, tout d’abord. Le parti démocrate, qui regarde avec envie le fauteuil présidentiel du Bureau Ovale, occupé par les Républicains deux mandats de suite. L’espoir d’une génération entière, empêtrée dans les folies d’un fils de dynastie présidentielle qui est partit à la guerre comme on part faire son marché. L’espoir de la jeunesse qui voit en ce président tolérance et compréhension. Et surtout, l’espoir d’un peuple. Un peuple martyrisé tout au long de l’Histoire et qui tient, peut-être, sa revanche.
La force d’Obama, en ce temps là, c’est aussi de ne pas toucher que les Etats-Unis. Non, Obama a ce pouvoir international. Il fédére jusque dans les confins du monde. En France aussi, les gens espérent, croient, veulent. T-shirt et badge à son effigie, chansons de Will.I.Am (Black Eyed Peas) et slogan fédérateur : Yes, we can. L’idée est simple: si les Etats-Unis le font, alors, la Terre entière peut le faire. Si la première puissance mondiale change de visage, alors le monde entier changera.
La nuit du 4 novembre, ce sont 4,9 millions de vidéos qui sont visionnées à travers le monde. Le 4 novembre 2008, les Etats-Unis d’Amériques, avec une hausse record des participations, élisent, que dis-je, hissent sur les toits du monde, leur premier président noir.
Aujourd’hui, 4 avril 2011, Obama annonce sa candidature à sa propre succession pour l’échéance de 2012. Mais la ferveur est passée.
Bien sûr, après, il y a eu les promesses non tenues, les déceptions et les doutes. Cette prison qui devait fermer ses portes et ses soldats qui devaient rentrer chez eux. Mais qu’importe. Quoi qu’il ait fait, ça n’aurait pas été assez. Parce qu’on n’a pas plusieurs fois l’occasion de marquer indéfiniment l’Histoire du monde. Et même s’il ressort vainqueur de l’échéance de 2012, celle d’Obama, était ce 4 novembre 2008.
DECOUVREZ LA VIDEO DE SA CANDIDATURE POUR 2012 :
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