Le maire de Marly dénonce les dégâts laissés par les gens du voyage
La ville de Marly (Moselle) s’est réjouit du départ de plusieurs centaines de gens du voyage installés illégalement sur un terrain de la commune mais a dénoncé les dégâts provoqués par cette occupation.
Le maire (Les Républicains) de Marly, Thierry Hory, s’est réjouit du départ des gens du voyage qui occupaient illégalement un terrain de sa commune. Quelques dizaines de caravanes s’étaient postées à la mi-août en marge du rassemblement évangéliste qui doit se dérouler dès ce samedi sur une ancienne base aérienne militaire près de Saint-Avold (Moselle). La préfecture a ouvert le site ce jeudi matin, permettant aux caravanes de converger vers cette ex-base militaire.
La commune a également dénoncé les dégâts, notamment des traces laissées sur le terrain et des déchets en nombre. Les gens du voyage se sont également branchés sur le réseau d’eau et d’électricité en toute illégalité.
Les politiques s’insurgent
Le sénateur-maire (LR) de Woippy, dans la banlieue de Metz, qui est aussi président de la fédération des maires de Moselle a également dénoncé cette occupation illégale. «On ne peut qu'être scandalisé par ces dégâts qui se répètent systématiquement à chaque passage. Je respecte toutes les cultures et tous les modes de vie, sédentaires ou nomades. Tous les actes le démontrent. Mais je n'accepte pas que certains fassent non seulement peser à la société le coût économique de leur mode de vie mais que, de surcroît, ils s'exonèrent de toute règle» fustige François Grosdidier. «C'est inacceptable et non seulement l'Etat le tolère mais il l'organise et y contraint les élus locaux» affirme-t-il.
Jean-Luc Bohl, président (UDI) de l’agglomération de Metz s’était insurgé de «l’occupation» d’au moins une dizaine de communes de gens du voyage et avait demandé à l’Etat d’intervenir «par tous les moyens».
Le préfet avait quant à lui rappelé le rôle des maires dans la construction d’aires d’accueil aménagées qui seraient insuffisantes dans le département de la Moselle. A cela, plusieurs maires avaient répondu que certains préfèrent s’installer sur des terrains publics ou privés sans autorisation plutôt que de prendre place dans une aire de grand passage aménagée.
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