Les agriculteurs vont bloquer Metz, Thionville, Sarreguemines et Sarrebourg

Metz - 01/02/2016 16h23
LORACTU.fr La Rédaction
Les agriculteurs vont bloquer Metz, Thionville, Sarreguemines et Sarrebourg
Economie
PHOTO : FDSEA Moselle

Après les Vosges vendredi, la Meuse ce lundi, les agriculteurs en colère contre le gouvernement vont bloquer les principales villes du département de la Moselle mardi. 

Une centaine d'agriculteurs de la Meuse bloquaient lundi des ronds-points du département pour protester contre les conditions d'exercice de leur métier, tandis que des agriculteurs de Moselle annonçaient une mobilisation pour mardi. "On est une trentaine ou une quarantaine à bloquer un rond-point à la sortie de Verdun, et c'est la même chose sur un autre rond-point de Verdun", a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Bazart, responsable section porc de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) de la Meuse.

Selon M. Bazart, une quarantaine d'autres agriculteurs bloquaient des ronds-points à Bar-le-Duc. "Depuis l'été dernier de nombreuses actions ont été menées pour alerter de la situation de l'agriculture", mais "sur le fond, rien n'a changé si ce n'est encore l'accroissement des contraintes et des charges, et ceci s'est étendu à toutes les productions", pointent la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) de la Meuse, qui appelaient à ces blocages, dans un communiqué. Une délégation a été reçue à la préfecture de la Meuse lundi matin.

"Campagne en feu"

La FDSEA et les JA de Moselle ont pour leur part annoncé lundi la lancement mardi de l'opération "Campagne en feu" aux quatre coins du département.
"Mardi 2 février, la paille brûlera sur les ronds-points", à Metz, Thionville, Sarreguemines et Sarrebourg, expliquent-ils dans un communiqué.

Dans le quart nord-est de la France, des agriculteurs des Vosges et de Haute-Saône s'étaient déjà mobilisés vendredi, deux jours après le "mercredi noir" orchestré par les agriculteurs du grand Ouest.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll avait annoncé mardi une rallonge budgétaire de 125 millions d'euros aux 700 déjà accordés cet été dans le cadre d'un plan de soutien à l'élevage bovin, porcin et laitier, sans calmer la colère des agriculteurs.

Les producteurs réclament des mesures plus structurelles, comme l'étiquetage de la provenance de la viande, notamment pour les produits transformés, et l'arrêt des distorsions de concurrence à l'échelle européenne.

(Avec AFP)

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