L’Alsace-Moselle particulièrement touchée par la radicalisation islamique

Metz - 03/02/2016 11h30 - mis à jour le 03/02/2016 12h04
LORACTU.fr La Rédaction
L’Alsace-Moselle particulièrement touchée par la radicalisation islamique
Politique
PHOTO: DR

Les départements de la Moselle, du Bas- et du Haut-Rhin sont particulièrement touchés par la radicalisation islamique selon une enquête publiée ce mercredi par Le Figaro. Dans l’Est, la Meurthe-et-Moselle, l’Aube et la Marne le sont moins. La région parisienne est le foyer le plus inquiétant.

Le quotidien publie ce mercredi une grande enquête sur la radicalisation islamique en France montrant notamment qu’elle progresse de lanière spectaculaire de 2014 à 2015.  Un dernier bilan officiel établi le 28 janvier, dont Le Figaro dévoile le détail, révèle que 8 250 personnes ont été signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire contre 4015 en mars dernier, soit plus qu'un doublement en moins d'un an. Ce bilan qui inquiète les autorités montre également que 9 cas de radicalisation sur 10 se fait à cause du contact de prédicateurs et non en solitaire sur Internet et les réseaux sociaux.

Dans la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, les départements de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont les plus touchés. D’après les chiffres l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste il y aurait entre 100 et 200 cas de radicalisation signalés dans chacun de ces trois départements. Ensuite, en Meurthe-et-Moselle, dans l’Aube et la Marne le nombre de cas de radicalisation se situerait entre 50 et 100. Pas épargnés mais moins touchés les départements ruraux des Vosges, de Meuse, de Haute-Marne et des Ardennes compteraient chacun moins de 50 cas de radicalisation.

Les mineurs et les femmes de plus en plus nombreux

Paris, l'Ile-de-France et le Sud-est comptent le plus grand nombre de cas recensés. Mais le nombre de cas signalés a doublé en un an sur le territoire. Le bilan de l'année précédente, établi en mars 2015, faisait état de 4.015 cas. Si une large majorité des cas sont des hommes, le phénomène gagne aussi les femmes (30%). Les mineurs sont aussi touchés par le phénomène. "Les chiffres officiels font désormais état de quelque 867 adolescentes signalées radicalisées sur le sol national", écrit le quotidien. Parmi ces personnes, le nombre de convertis reste élevé, à hauteur de 38%.

Le chiffre de plus de 8 000 personnes radicalisés correspond aux personnes signalées par leur entourage ou par les services de l'État en raison "d'un repli identitaire, d'une apologie du terrorisme ou de leur hostilité aux institutions". Quelque 8 250 personnes étaient signalées radicalisées à la fin janvier 2016 contre 4015 en mars 2015. "Toutes sont ciblées en raison d'un présumé repli identitaire, d'une apologie du terrorisme ou encore de leur hostilité aux institutions".

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2Commentaires

Albator57
David V. - il y a 3 mois
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On ne lutte pas contre une secte avec le RAID, la déchéance de nationalité, la mise sous écoute des communications internet et téléphoniques de tous les français. On voit bien l'impuissance de l'état face au Wahhabisme. http://www.doctrine-malikite.fr/Histoire-du-Wahhabisme-les-anti-doctrinaux_a78.html Répondre
Albator57
David V. - il y a 3 mois
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Wahhabisme Répondre
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