Battue en Moselle, Aurélie Filippetti dément vouloir un complément de salaire dans l'administration

La députée PS sortante de Moselle battue dès le premier tour dimanche dernier s’apprêterait à saisir le Conseil constitutionnel pour obtenir un complément de salaire dans l’administration qu’elle souhaite retrouver à l’issue de sa défaite. Elle dément cette information.
Selon Le Journal du Dimanche (JDD) publié le 18 juin, jour du second tour des élections législatives, la députée PS sortante de Moselle Aurélie Filippetti souhaiterait obtenir un complément de salaire dans l’administration qu’elle souhaite rejoindre après sa défaite. L’élue socialiste a été éliminée dès le 1er tour des législatives dans sa circonscription de Metz-1 dimanche dernier, battue par le candidat La République en Marche et celle du Front national.
D’après l’hebdomadaire, elle s'est rendue compte que si la loi prévoit un complément de salaire pour les députés battus qui rejoignent le secteur privé avec un salaire de moins de 5.000 euros (l'État leur verse un complément pendant quelques mois), elle ne prévoit aucun dispositif pour le public. Elle souhaiterait donc saisir le Conseil constitutionnel alors qu’elle souhaite réintégrer l’administration.
L’élue socialiste s’est empressée de démentir l’information sur son compte Twitter. «C'est une désinformation totale je vous demande de retirer ce tweet» a-t-elle expliqué sur le réseau social en interpellant le journal. «Cet "indiscret" (publié dans le JDD, NDLR) est mensonger et malveillant. D'ailleurs je n'ai pas le pouvoir de saisir le Conseil Constitutionnel. Il faut une procédure judiciaire» a-t-elle poursuivi. «Je ne vis de mon mandat de député que depuis 2007 parce que j'ai été élue, donc arrêtez vos leçons. Pour qui vous prenez-vous ?» a-t-elle également répondu à des internautes qui l’interpellaient sur cette information. «Vous en avez d'autres comme celle-là @leJDD ? Je veux aussi mon petit-déjeuner au lit ? #nimportequoi» a-t-elle également ironisé.
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