Metz: un important trafic de drogue démantelé au Sablon
Deux jeunes dealers ont été interpellés au quartier Barral à Metz (Moselle). Résultat : un important trafic de cocaïne et d’héroïne démantelé.
Le Raid et une centaine de policiers étaient présents au quartier Sablon de Metz, mardi 21 janvier aux alentours de 14h pour intercepter deux jeunes. Ils étaient aussi appuyés par le GIPN et un hélicoptère de la gendarmerie. Les deux hommes ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants. Grâce à cette intervention, 400 clients ont été repérés.
Cette opération s’est étalée sur 6 mois, elle avait débuté en août 2013, après l’arrestation d’un dealer. Ils vendaient cocaïne et héroïne dans le quartier Barral. Peu après, les services de police décident de surveiller le quartier en le plaçant sur écoute.
Les deux interpellés, tous deux beaux-frères, gagnaient jusqu’à 3 000€ par jour. Ils s’occupaient de prendre contact avec les clients, puis de leur vendre les stupéfiants, entre 12h et 22h, dans les jardins publics du quartier.Lors de la perquisition des deux jeunes, seulement 321 grammes d’héroïne et 150 grammes de cocaïne ont été saisis. Laurent Czernik, Procureur de la République adjoint de Metz, interrogé par France Bleu, explique les résultats de cette perquisition.
Jusqu'à 3 000 euros par jour
«Les quantités de drogue sont relativement modestes. Par rapport au numéraire qui a été saisi, il y a un décalage. Ce qui laisse penser que c’était des quantités qui étaient écoulées quotidiennement. Des éléments d’enquête et d’investigation permettent de penser que les protagonistes de ce trafic agissaient en flux tendu avec des voyages relativement fréquents au Pays-Bas.»
Avec la perquisition, 35 000 euros en espèce, un fusil à pompe à canon scié, un revolver et deux grosses voitures ont été saisis.Pour l’instant, les deux dealers réfutent toutes accusation, alors que l’un deux a déjà eu affaire à la justice. De plus, d’autres points devront être éclaircis sur cette affaire. Une épicerie, déclarée sous le nom de famille d’un des dealers, aurait été financée par l’argent du trafic. La femme d’un des dealers aurait également trempée dans le trafic, ainsi qu’un collaborateur, accusé de blanchir l’argent gagné.
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