A Nancy, les étranges pratiques d’un bar à champagne qui promet des "moments de plaisir"
La propriétaire et gérante d’un bar de la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a été mise en examen et placée en détention provisoire pour «proxénétisme aggravé». La justice se penche sur les étranges pratiques d’un bar à champagne de Maxéville qui promet «des moments de plaisir» avec des filles très légèrement vêtues.
La justice se penche sur les pratiques du bar à champagne «Coco Girls» situé à Maxéville, dans la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle). La propriétaire et gérante de l’établissement de fête a été mise en examen et placée en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire. Au 10 Avenue de Metz, des pratiques étranges en marge de la légalité seraient pratiquées depuis plusieurs années. Les enquêteurs soupçonnent même des activités de prostitution organisées d’où la mise en examen pour «proxénétisme aggravé» de la responsable des lieux qui promettait à ses clients «des moments de plaisir».
Dans ce petit établissement situé au bord de la route départementale 657 qui mène tout droit vers le centre-ville de Nancy d’une part et Maxéville d’autre part, les pratiques exercées par de jolies et jeunes femmes restent conservées dans le un quasi secret total. La direction de l’établissement promet «une double entrée». L’une sur la rue passante, l’autre dans une ruelle plus discrète pour une clientèle qui ne veut pas se faire remarquer. Plus d’un bar d’ambiance, le «Coco Girls» propose des soirées chaudes. «Autour d’une coupe de champagne les filles réveilleront en vous vous talents de danseurs et pour les plus timides, elles se déhancheront au rythme des musiques torrides ou sensuelles (…)» promet le site internet de l’établissement qui est placé sous scellé judiciaire depuis deux mois dans le cadre d’une enquête ouverte par la gendarmerie nationale.
Des "jolies jeunes femmes" pour des "moments de plaisir" dans le "respect des personnes"
«En toute discrétion, elles vous apporteront leur écoute et leur attention» promet l’établissement en précisant que «le respect des personnes est exigé». Si les clients ont un comportement déplacé, la direction se réserve le droit de les renvoyer. On imagine donc un club de strip-tease ou un bar d’ambiance agrémenté de danseuses sexy se prélassant devant les clients. Mais pas question de relations sexuelles tarifées ou d’échangisme. Le Coco Girl promet même «l’organisation de petits spectacles de danses et de soirées à thèmes». Dans une décoration des années 70, le bar possède trois salons privés équipés notamment de lap dance et d’un «salon privé de massages» indique toujours son site internet.
Selon des voisins et des commerçants du quartier, l’établissement ne provoquait pas de problèmes de sécurité publique. Aucune agression, aucun tapage nocturne signalé ou bagarres devant l’entrée. Mais certains signalent la présence de nombreuses jeunes femmes «jolies» faisant l’aller-retour entre certains commerces et le bar à champagne pour se «restaurer» par exemple. Certaines vivraient même à proximité de l’établissement. Alors «prostitution organisée» ? Les enquêteurs envisagent pleinement cette piste. Une enquête est ouverte et se poursuit.
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