Macron confirme le label French Tech pour la Lorraine, un plus pour l’économie numérique
Emmanuel Macron et Axelle Lemaire, ont annoncé qu'une vingtaine de territoires allaient bénéficier du label French Tech, en plus des 13 métropoles qui bénéficient déjà de ce dispositif de soutien.
En plus des 13 métropoles labellisées "French Tech" qui ont été confirmées à cette occasion, 21 territoires ont été sélectionnés après appel à candidature afin d'intégrer ces réseaux thématiques. Par exemple, la thématique "sport" regroupe au sein d'un même réseau la Normandie, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, et Saint-Jean-de-Luz/Hossegor.
Lancé en 2013, le label "French Tech" doit permettre un accompagnement et une accélération du développement du tissu de jeunes pousses en France, tout en l'aidant à gagner en visibilité à l'international. L'objectif affiché a également été de valider les écosystèmes existants dans les régions, via l'attribution il y a 18 mois d'un label "métropole French Tech" à 13 villes ou groupements hors Paris: Aix-Marseille, Montpellier, la Côte d'Azur, Toulouse, Bordeaux, Grenoble, Lyon, la Lorraine, Lille, la Normandie, Nantes, Rennes-Saint Malo et Brest.
Des "réseaux thématiques", qui concerneront la e-santé, les objets connectés, l'e-éducation, les technologies vertes, les fintechs (technologies en matière de paiement et de banque), la cybersécurité, le e-commerce, le sport ou encore l'alimentation, permettront à des territoires ne bénéficiant pas du label "métropole French Tech" d'être intégrés au dispositif.
- Plus de 10 000 emplois dans la région -
Le conseiller régional du Grand-Est, François Werner (UDI) (photo à gauche) s’est aussi réjouit que LORn’TECH sera aussi un territoire #FinTech. «Au début des années 2000, la Lorraine a vu naître une grande banque en ligne (Boursorama à Nancy, NDLR). Rien d’étonnant, quand on observe les compétences universitaires et technologiques telles que les mathématiques, la finance et le big data concentrées sur notre territoire. La filière « finances et digital » constitue bel et bien une promesse de développement économique» peut-on lire dans un communiqué de l’élu régional en charge du numérique.
Pour l’élu également maire de Villers-lès-Nancy, «ne doutons pas des potentiels et des gisements de notre région» estime-t-il dans un région en proie aux doutes après la crise industrielle et qui se cherche de nouveaux relais de croissance, notamment le numérique, le tourisme ou encore le commerce. «Obtenir le précieux label métropole FrenchTech, c'est la reconnaissance nationale d’un territoire dédié à la réussite des entreprises du numérique, avec des entreprises qui y ont déjà réussi, avec des dispositifs de soutien qu'on ne retrouve pas ailleurs tels que des espaces de coworking, des fonds d'investissement en capital, des lieux d'événements, une mobilisation conjointe des collectivités, des entreprises et des clusters» assure M. Werner.
Selon l’élu, French Tech en Lorraine c’est 2 000 entreprises et plus de 10 000 emplois concernés, évoquant la «Ligue 1 du numérique». Par ailleurs, le pôle «Alsace» retenu en 2015 pour son projet sur les technologies médicales rejoint le réseau thématique #HealthTech et Reims Tech rejoint celui dédié aux #Sports. «Le Grand Est sera dorénavant impliqué dans quatre réseaux thématiques nationaux» selon M Werner qui ambitionne pour la région, comme le président (Les Républicains) Philippe Richert, de construire une «French Tech Grand-Est».
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