Le loup soupçonné d'une attaque mortelle à 20 kilomètres de Nancy
Dans la nuit du 20 au 21 janvier 2015, un éleveur installé sur la commune de Germiny en Meurthe-et-Moselle, a eu à déplorer la perte de 5 brebis et de 6 autres blessées dont une a dû être euthanasiée. Le loup serait responsable, selon la Préfecture du département.
Le préfet de Meurthe-et-Moselle vient d'être informé par l’équipe "Grands carnivores : Loup – Lynx" du Centre National des Études et Recherche Appliqué (CNERA) du diagnostic concluant à «une responsabilité du loup non exclue» à la suite du constat de prédation sur troupeaux domestiques à Germiny dans la nuit du 20 au 21 janvier 2015, a fait savoir la Préfecture de Meurthe-et-Moselle dans un communiqué ce jeudi.
Le 21 janvier 2015, l’ONCFS s’est rendu sur place pour établir le constat des dommages au troupeau. Celui-ci a été transmis au centre spécialisé de l’ONCFS, le Centre National des Études et Recherche Appliqué (CNERA) pour expertise. Le résultat du diagnostic communiqué ce jour au préfet confirme une prédation « à responsabilité loup non-exclue » ouvrant droit à une indemnisation de l'éleveur.
L’éleveur touché sera indemnisé
L’éleveur a été informé du diagnostic par les services de la direction départementale des territoires (DDT) afin de mettre en œuvre tous les dispositifs de protection et d’indemnisation de son troupeau. L’éleveur fera l’objet d’indemnisations pour ses animaux. Le montant qui lui est versé prend en compte les pertes directes des brebis tuées ou gravement blessées ainsi que les frais vétérinaires pour les animaux blessés plus légèrement. A cela s’ajoute un forfait prenant en compte les effets indirects de l’attaque notamment le stress occasionné au reste du troupeau et d’éventuels animaux disparus.
Sur sollicitation de la DDT, l’éleveur s’est vu mettre à disposition des filets de protection avec poste électrique adapté acquis via des crédits d’urgence délégués par le Ministère en charge de l’Agriculture. Installation de la cellule départementale de veille du loup Face à ce nouveau constat de prédation, et conformément au plan d'action national loup, le préfet réunira la cellule de veille le 19 février prochain afin d'évaluer la vulnérabilité des systèmes d'exploitation et de définir les mesures de protection les plus appropriées.
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