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Edito Sport

 

Juste une illusion

 

Par Arnaud Cael, consultant sportif LOR'Actu et journaliste Mirabelle TV

 

Le monopole ne se gomme pas comme une peau de chagrin. Mais il se borne à la froide réalité. Ce paramètre, le groupe de Metz Handball l’a bien intégré. Le hand ne prêche pas dans l’illusionnisme et on ne sort pas un solide groupe d’expérience d’un simple chapeau noir. A la fin de l’été 2010, Sébastien Gardillou est monté sur scène avec ses jeunes figurantes, pour certaines internationales, pour d’autres, en devenir. L’occasion rêvée d’offrir un des plus grand tour du handball français au public lorrain, le quadruplé. Mais pour Gardillou, l’illusion est là : sans effets spéciaux, un numéro n’est jamais complet. Forcément, il faut lâcher du lest. La coupe des coupes et la coupe de France tombent à l’eau. Elles attendront la fin du bourgeonnement. Aujourd’hui, le plus important est en cours. Sauf erreur, Metz devrait retrouver ses fleurs de lys et un 17e titre national après le fiasco 2010. Mais un constat s'impose: Gardillou s’est délecté d’un tour rapide et efficace. Par la rigueur, l’union et le travail, il a insufflé un nouvel état d’esprit à Metz Handball. Goethe en personne aurait confirmé: « L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie ».

 

A.C