A Hayange, Marine Le Pen estime que le FN "a eu raison sur les frontières"

Thionville - il y a 18 heures - mis à jour il y a 18 heures
LORACTU.fr La Rédaction
A Hayange, Marine Le Pen estime que le FN "a eu raison sur les frontières"
Politique
Mercredi 25 novembre 2015, Hayange (Moselle). Marine Le Pen à un meeting de soutien de Florian Philippot, candidat aux régionales dans le Grand-Est. PHOTO : ARNAUD SCHERER/ LORACTU.fr

La présidente du Front national a livré une violente charge contre l’islam radical, Nicolas Sarkozy mais aussi le gouvernement treize jours après les attentats de novembre à Paris. Marine Le Pen qui est venu soutenir son bras droit Florian Philippot, candidat aux régionales dans l’Est, n’a quasiment parlé que de sujets nationaux. 

La présidente du Front national Marine Le Pen a affirmé mercredi soir à Hayange (Moselle) que son parti avait eu "raison" sur la question des frontières face aux "moqueries" contre les propositions de son parti. "Notre Etat a été désarmé car on a laissé s'instiller l'idée d'une société sans frontière", a évoqué Mme Le Pen, lors d'une réunion publique dans la ville frontiste devant environ 750 personnes, parmi les raisons aux sanglants attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis le 13 novembre.

"Je les entends encore... +la ligne Maginot, le mur de Berlin+... --Ca c'est Xavier Bertrand (...). Y'en a qui se trompent mais lui se trompe toujours plus-- +les barbelés, le repli sur soi...+, tout était bon pour moquer notre attachement aux frontières, nous avons tenu bon et nous avons eu raison" s'est félicitée l'eurodéputée, venue soutenir son bras droit Florian Philippot, candidat aux régionales de début décembre dans la grande région Alsace-Lorraine-Champagne Ardenne.

"Nous savions que les frontières étaient non seulement utiles mais indispensables à la sécurité de la France et des Français", a insisté la dirigeante d'extrême droite, évoquant la "démission de nos élites, pire, la trahison". "Il aura fallu un véritable massacre pour qu'ils aillent plus loin que la création d'un numéro vert et d'un site internet" pour lutter contre la menace d'attentats, a-t-elle accusé, s'exprimant pendant une demi heure presque uniquement sur les sujets nationaux. Elle s'en est pris aussi longuement à Nicolas Sarkozy et à sa "terrible responsabilité sur tous ces sujets", se réjouissant seulement de la "vague massive de patriotisme" qu'elle voit actuellement en France.

Le Pen pointe la "barbarie islamique" dénoncée depuis "des années" par le FN

Auparavant, M. Philippot avait lui abordé les régionales sous l'angle de la "sécurité" à apporter après les attentats. "C'est au niveau national que nous
changerons vraiment les choses", a-t-il concédé, mais "la région doit prendre sa part dans la lutte pour la sécurité collective, contre le communautarisme et le fondamentalisme". La première des mesures à prendre pour lui, c'est "de tout faire pour arrêter l'afflux des migrants dans nos régions et leur répartition". Il promet, s'il est élu, une "consultation" sur le sujet dont il "croit deviner
la réponse".

D'après un sondage Odoxa du 8 novembre, réalisé avant les attentats, M. Philippot arriverait en tête au premier tour (32%) et serait devancé de peu au
second tour à 35% contre 37% pour Philippe Richert (Les Républicains-UDI-MoDem).

Une cinquantaine d'opposants avaient dans l'après-midi protesté à Hayange contre la venue de Marine Le Pen.

(Avec AFP)

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2Commentaires

Marcel p
Marcel p. - il y a 16 heures
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Demandez aux frontaliers qui vont bosser ce qu'ils en pensent de ta fermeture! À moins qu au FN on pense qu'il faut bosser français... Répondre
citoyen
citoyen M. - il y a 15 heures
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Et comment ils faisaient avant ? De plus aujourd'hui on a des moyens techniques qu'on n'avait pas hier et qui permettent un passage rapide avec son passeport, comme à Roissy. Répondre
Marcel p
Marcel p. - il y a 8 heures
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Il faut presque 2h pour faire 30 bornes alors que quelqu un leur explique comment fonctionne les moyens techniques car ils les attendent encore Répondre
citoyen
citoyen M. - il y a 5 heures
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Je comprends car on est dépassé par les événements. C'est dire, les douaniers n'ont même plus une guitoune pour se mettre à l'abri ! Il y a des solutions techniques pour fluidifier le trafic, seulement il est difficile de les installer du jour au lendemain, surtout quand on n'a même plus un semblant de frontière. Même si les frontières sont ouvertes, on pouvait mettre en place des moyens de contrôle utilisables au cas où, voire faire une file pour les frontaliers, etc... Répondre
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