Moselle. Mort d'une étudiante de la méningite: l'Université se veut rassurante
Une étudiante en droit de 19 ans est morte dimanche dans un hôpital de Thionville (Moselle), des suites d'une méningite à méningocoque. L’Université de Lorraine om elle étudiait rassure sur le potentiel de la contamination.
La jeune femme, étudiante en droit à Metz est morte ce dimanche à l’hôpital Bel-Air de Thionville des suites d’une méningite à méningocoque selon un communiqué de l’Agence Régionale de Santé. L’ARS est un train de mener une enquête pour savoir avec qui la jeune femme était en contact ces derniers jours. L’étudiante en droit est morte quelques heures après son entrée aux urgences de Thionville.
Une enquête est ouverte par l’ARS. L’étudiante qui fréquente les bancs de la fac de Metz est en contact quotidien avec des centaines de personnes – étudiants, personnels et professeurs. Toujours selon le communiqué de l’Agence Régionale de Santé de Lorraine, les personnes susceptibles d'avoir été en contact rapproché avec elle ont été identifiées et se sont vues délivrer un traitement antibiotique approprié.
«Le méningocoque ne survit pas en dehors du corps humain ; il ne reste ni dans l’air ni sur les objets. Un verre, une bouteille, une cuiller, une cigarette, un instrument de musique, un téléphone, un stylo, un jouet ne transmettent pas le méningocoque, même en passant rapidement d’une bouche à l’autre» selon le communiqué de l’ARS.
L’Université et l’ARS rassurent
«Il y a donc très peu de risques de transmission du méningocoque dans la vieprofessionnelle, au supermarché, en transport en commun, au cours d’une séance de sport, au cinéma, dans une file d’attente, au restaurant… Aucune mesure particulière comme la fermeture d’établissements fréquentés par la patiente n’est nécessaire» a réagit l’Agence Régionale de Santé de Lorraine.
«Le risque sanitaire tant pour les personnels que pour les étudiants est extrêmement limité.
L'Agence Régionale de Santé (ARS) suit le dossier au niveau médical, et a notamment déjà pris en charge les personnes proches de cette étudiante. Cette situation n'induit donc aucune mesure sanitaire au niveau de la Faculté de Droit – cette semaine correspondant par ailleurs à la période des congés universitaires» a précisé une porte-parole de l’Université de Lorraine dans un communiqué.
«Toutes nos pensées vont vers la famille de cette étudiante» a par ailleurs assuré la direction dans ce même communiqué.
Déjà trois morts dans le sud
La méningite est une infection de la membrane qui enveloppe le cerveau et le système nerveux central. Il n'y a pas une mais des méningites. La plus fréquente est virale. Dans 20 à 30 % des cas, elle est en revanche causée par une bactérie. On en dénombre trois espèces (pneumocoque, Haemophilus influenzae et méningocoque), chacune se subdivisant... en plusieurs types, plus ou mois présents dans le monde. En France, les cas de méningites bactériennes les plus fréquents sont à méningocoque B (68 %) et C (18 %).
Les symptômes les plus fréquents de la méningite sont une fièvre élevée mal supportée, une ou plusieurs taches rouges ou violacées sur la peau. Des symptômes secondaires sont aussi le mal de tête, des vomissements en jets et des raideurs de la nuque.
La méningite est-elle en train de gagner la Moselle ? Trois jeunes gens sont morts à Nice (Alpes-Maritimes), présentant les symptômes de méningite. Un jeune homme de 29 ans est mort dimanche 23 février à l'hôpital, alors que son beau-frère de 22 ans, avec qui il avait été en contact, est décédé vendredi à son domicile. Tous deux ont été atteints par une méningite à méningocoque de type C.
Un autre homme de 22 ans est décédé samedi 22 février d'une méningite à méningocoque, mais de type B, alors qu'il se trouvait depuis longtemps en hôpital psychiatrique et sans lien avec les deux autres.
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