EN DIRECT. Attaques terroristes à Paris: au moins 129 morts, "une horreur" pour Hollande

France - 13/11/2015 22h34 - mis à jour le 18/11/2015 12h10
LORACTU.fr La Rédaction
EN DIRECT. Attaques terroristes à Paris: au moins 129 morts, "une horreur" pour Hollande
Faits Divers
PHOTO : STEPHANE NOLL/ LORACTU.fr

Vendredi 13 novembre, une série d'attaques terroristes a fait au moins 132 morts et 352 blessés à Paris et à Saint-Denis devant le stade de France. François Hollande a décrété l'état d'urgence dans tout le pays et le rétablissement des contrôles aux frontières. Daesh a revendiqué la série d'attentats. Suivez la situation en direct. 

DEUX TERRORISTES TUES, SEPT INTERPELLATIONS A SAINT-DENIS

Notre direct à suivre ici après un assaut lancé contre un immeuble de Saint-Denis en région parisienne ce mercredi 18 novembre où deux terroristes sont morts et sept personens interpellées. 


22H00. FIN DU DIRECT, RENDEZ-VOUS MERCREDI


22H00. Pas d'explosifs trouvés à Hanovre après l'annulation du match Allemagne/ Pays Bas

Les autorités allemandes ont indiqué, selon l'AFP, que le match de football Allemagne-Hollande à Hanovre (nord) a été annulé mais qu'aucun explosif n'a été retrouvé. Des interpellations n'ont pas non plus eu lieu, ajoute l'AFP. 

Le ministre de l'Intérieur allemand Thomas de Maizière a indiqué lui que le match a été annulé "pour protéger la population". "Je demande à la population de faire confiance aux forces de sécurité, nous avions de bonnes raisons" pour décider d'annuler la rencontre, a-t-il dit refusant de donner des indications sur la nature précise de la menace.


21H30. Les matchs du FC Metz et de l'ASNL maintenus mais sous haute surveillance

Les matchs de football de Ligue 1 et de Ligue 2 se tiendront ce week-end, selon le gouvernement, qui a indiqué que le dispositif de sécurité sera renforcé comme partout en France. Par contre, les déplacements de supporters seront interdits. Lire notre article ici


20H47. Le match Allemagne-Pays Bas annulé à cause d'une "menace d'explosion"

C'est en raison d'une menace d'explosion que le match amical de football Allemagne-Pays-Bas, prévu ce soir à Hanovre, a été annulé. La chancelière Angela Merkel et ses principaux ministres devaient assister à la rencontre, qui devait débuter à 20H45 par une Marseillaise entonnée par les joueurs en hommage aux victimes des attaques de Paris.


20H36. Les mesures de François Hollande sont des "mesurettes" selon Marine Le Pen

Marine Le Pen assure que les mesures présentées par François Hollande de "mesurettes" même si elle reconnaît qu'il a repris des propositions du FN. "Nous devons retrouver des frontières nationales, il faut arrêter les flux de migrants. Un million de migrants sont arrivés cette année, il y en aura 3 millions en 2017" a assuré Mme Le Pen. "Ces gouvernements ont faillis. C'est de ma responsabilité. Ils ne nous ont pas protégé hier, ils ne nous protégerons pas demain". "Il y a 11 000 fichés S, l'état d'urgence prolongé pour faire quoi, 23 interpellations" s'est interrogé Marine Le Pen qui a demandé de "modifier le code de la nationalité". 

"On a fait l'union sacrée avec Merah, on a fait l'union sacrée pour Charlie Hebdo... mais il ne faut pas faire l'union sacrée pour rien. J'ai l'impression que ces personnes sont mortes pour rien, je ne veux plus de morts pour rien". "Manuel Valls a dépensé toute son énergie pendant des mois à lutter contre le FN, alors que l'immense danger il le conaissait vraiment" a-t-elle assuré au 20H de France 2.

"Si ce gouvernement avait le sens de l'honneur, ils auraient je crois remis leur démission" a aussi affirmé Marine Le Pen.


20H28. La police lance un second appel à témoins 

La police française a diffusé un nouvel appel à témoins officiel portant sur un terroriste kamikaze qui s'est fait exploser vendredi soir au stade de France. Si l'homme est mort, la police compte sur de possibles témoins pour tenter d'identifier ce terroriste. 

L'appel à témoins lancé ce soir par la police concerne l'homme à côté duquel a été retrouvé un passeport syrien dont l'identité correspond à celle d'un soldat de Bachar al-Assad tué il y a plusieurs mois. Les personnes ayant des informations le concernant sont invitées à appeler le 197, selon un communiqué de la police nationale.


20H03. Le match amical Allemagne-Pays Bas annulé à une heure du coup d'envoi

Le match amical de football opposant l'Allemagne aux Pays-Bas à Hanovre a été annulé ce soir pour «raisons de sécurité», a annoncé la police sans plus de précisions. Les spectateurs présents dans le stade, qui s'apprêtaient à rendre hommage aux victimes des attaques de vendredi, quittaient massivement l'enceinte en début de soirée, selon un journaliste de l'AFP.


19H23. Un second suspect recherché par la police

La police recherche désormais un deuxième homme soupçonné d’avoir directement participé aux attentats de vendredi soir à Paris. Un homme qui faisait partie du commando de la Seat, comme Salah Abdeslam, lui aussi recherché par toutes les polices d’Europe. Les suspects, qui sont désormais deux à être activement recherchés, auraient participé aux tueries sur les terrasses des 10ème et 11ème arrondissements de Paris, vendredi soir. Les policiers n'ont pas encore lancé d'avis de recherche officiel avec photo comme pour Salah Abdeslam.

D'après Associated Press, Le Parisien et Le Monde, le deuxième suspect recherché est l'un des assaillants des fusillades des terrasses des cafés des 10e et 11e arrondissements toujours en fuite.


19H10. Dispositif policier autour du Galaxie d'Amnéville pour le concert de Johnny Hallyday 

Le concert de Johnny Hallyday est préveu ce soir (et demain) au Galaxie d'Amnéville (Moselle) où un dispositif de sécurité important a été mis en place autour et dans la salle. "Les spectateurs qui commencent à entrer dans le Galaxie Amneville ont entonné une Marseillaise" a indiqué la direction de la salle de concerts sur les réseaux sociaux. 


18H11. 8 Français sur 10 favorables à une "limitation des libertés" (sondage)

84 % des Français sont d’accord pour accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leurs libertés pour mieux garantir leur sécurité, selon un sondage Ifop pour Le Figaro et RTL. Selon cette enquête, 98% des Français évaluent désormais comme élevée la menace terroriste. La menace avait été jugée élevée par 93 % des Français après Charlie Hebdo. 

Là aussi plus de 8 Français sur 10 (87%) des Français accordent leur confiance aux forces de sécurité, selon le même sondage. Les Français sont largement favorables (74 %) à l'emprisonnement des personnes qui figurent sur ce fichier S. 85 % approuvent l'intervention militaire en Syrie, alors même que les terroristes ont justifié leur actes par les précédentes actions militaires françaises dans ce pays. Autre conséquence de l'attentat, les Français sont à 62 % contre l'accueil des migrants en France.


18H00. Des contrôles systématiques 24H/24H sur l'A31 à la frontière franco-luxembourgoise

La police va procéder à des contrôles continus sur l’A31 à hauteur d’Entrange (Moselle) dans les deux sens de circulation en provenance et à destination du Luxembourg. Ces contrôles se dérouleront 24h/24h et jusqu’à nouvel ordre dans le cadre de l’état d’urgence. Lire notre article.


17H10. Les soins des victimes des attentats seront gratuits (ministre)

La ministre de la Santé Marisol Touraine annonce "la mise en place immédiate de la gratuité des soins" pour les victimes de terrorisme, prévue dans le projet de budget de la Sécurité sociale, en cours d'examen au Parlement. "A la suite des attentats du 13 novembre 2015, la ministre a décidé que les personnes victimes de ces actes bénéficieraient sans délai, par anticipation, de la prise en charge de leurs soins et du versement de leurs indemnités journalières", indique-t-elle dans un communiqué.


16H55. Le frère du terroriste présumé en fuite lui demande de se rendre

"Nous ne savons absolument pas où se trouve Salah aujourd'hui", assure-t-il dans une interview diffusée par BFMTV en fin de journée à propos de son frère qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. "Moi et toute ma famille condamnons formellement toute forme de violence. Nous sommes choqués par ce qu'il s'est passé à Paris", tient tout d'abord à déclarer Mohamed Abdeslam. "Nous avons appris par les médias ce qu'il s'était passé. En aucun cas, on ne se doutait que des membres de notre famille étaient impliqués dans cette tragédie" a-t-il confié dans cet entretien.

 "Le mieux serait de se rendre afin que la justice puisse faire toute la lumière sur cette histoire" a-t-il poursuivi. "Ça fait bien longtemps que Salah et Ibrahim font le jeûne, ça ne permet pas à nous qui vivons avec lui de déterminer si c'est un radicaliste ou pas" assure-t-il, précisant que Salah Abdeslam était pratiquant en priant et en ne buvant pas d'alcool.


16H42. Marine Le Pen invitée du 20H de France 2

La présidente du Front national sera l'invitée du 20H de France 2 ce amrdi soir, quatre jours après les attentats de Paris. Les personnalités de lu gouvernement (Manuel Valls, Bernard Cazeneuve) avaient enchaîné les invitations sur les plateaux de télévision et de radio. Nicolas Sarkozy s'était exprimé dimanche soir au 20H de TF1 tandis que d'autres leaders des Républicains, Alain Juppé, Bruno Le Maire ou François Fillon avaient également pu s'exprimer sur les grandes chaînes. C'est la première fois depuis l'annulation très polémique de l'émission Des Paroles et des Actes que Marine Le Pen et David Pujadas se retrouveront face à face.


16H32. Au Galaxie d'Amnéville, les concerts maintenus et la sécurité renforcée

Après le drame du Bataclan qui a fait à lui seul 89 morts, la sécurité est renforcée autour et dans les salles de spectacles du pays. Au Galaxie d’Amnéville (Moselle), plus importante salle de concerts de l’Est de la France, les événements sont maintenus et la sécurité largement renforcée. Lire notre article.


16H10. 57 blessés toujours en réanimation, selon Marisol Touraine.

La ministre de la santé annonce qu'il reste toujours 57 personnes en réanimation dans les hôpitaux parisiens. Au total, 221 personnes blessées restent hospitalisées. 


15H50. 117 victimes décédées des attentats "identifiées", selon Christiane Taubira

La ministre de la Justice a annoncé à l'Assemblée nationale que 117 victimes décédées (sur 129) sont identifiées. 


15H20. Manuel Valls tend la main à la droite "pour l'unité sacrée"

Vous pouvez compter sur moi!", clame Manuel Valls à l'Assemblée nationale. "Je ferai tout pour que l'unité, l'union sacrée soit respectée", assure le Premier ministre, "Nous prendrons toutes les propositions à conditions qu'elles respectent les valeurs fondamentales". "Soyons dignes, à la hauteur des Français, (...) pour abattre le terrorisme", conclut-il.

"C'est une tâche historique pour nous car nous voyons où peut aller l'opinion", a dit le premier ministre devant les députés socialistes lors de la réunion du groupe. "Les Français veulent des réponses", a ajouté Manuel Valls. "Il n'y a pas une semaine pour le deuil et après on dirait: “Ça suffit, on passe à autre chose”, ça n'est pas possible".

Lors d'une déclaration faite à l'Assemblée nationale après une question de Laurent Wauquiez (Les Républicains), Manuel Valls a a dit qu'il "ferait tout pour que l'unité sacrée soir préservée". Il s'est dit prêt à étudier toutes les propositions faites par l'opposition. Si les députés de gauche étaient debout pour applaudir le Premier ministre, une poignée de députés de droite a préféré huer le chef du gouvernement. D'autres restaient silencieux mais n'étaient pas debout contrairement au mois de janvier où l'ensemble des parlementaires avait largement délicité Valls pour son discours.

En arrivant à l'Assemblée nationale, Manuel Valls a assuré être "marqué" par les attentats de Paris après ceux de janvier. "Ca m'obsède, si j'ai parfois des nuits blanches, je sais qu'on peut subir de nouveaux attentats. Il y a bientôt des élections et elles doivent avoir lieu mais nous devons être forts.

Manuel Valls répond vouloir "privilégier l'intérêt national et l'efficacité concrète". "Vous voulez parler du passé, pas sûr que ça intéresse les Français" a-t-il lancé à Laurent Wauquiez. Le Premier ministre fait l'inventaire des propositions de l'opposition, notamment l'extension des cas où la déchéance de nationalité serait possible pour des personnes condamnées pour terrorisme et nées en France. Il a rejeté la proposition de Laurent Wauquiez de placer sous bracelet électronique ou d'interner toute personne sous fiche S. 


14H41. Un jihadiste français a enregistré une revendication des attentats de Paris

C'est un jihadiste français, Fabien Clain, qui a enregistré la revendication audio des attentats du 13 novembre, selon des sources proches de l'enquête. Fabien Clain, 35 ans, proche de Mohamed Merah, est un vétéran toulousain des filières islamistes radicales françaises, condamné en juillet 2009 à cinq ans de prison, au terme desquelles il est parti en Syrie.


14H26. Deux "planques" des terroristes découvertes en région parisienne

Une voiture qui pourrait avoir servi à la préparation des attentats a été retrouvée dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Immatriculée en Belgique, elle est actuellement examinée par la police scientifique. Par ailleurs, une deuxième planque a été découverte en plus de l’appartement de Bobigny. Celle se trouve cette fois dans un hôtel d’Alfotville. Deux chambres ont été louées au nom des terroristes.


14H18. La clio noire découverte dans une rue de Paris louée par Salah Abdeslam

La Clio noire retrouvée ce matin dans le 18e arrondissement a bel et bien été louée par Salah Abdeslam, confirment des sources policières à l'AFP.


13H30. Un deuxième terroriste présumé serait en fuite (Le Monde)

Selon Le Monde, A ce jour, cinq terroristes, des Français, ont été identifiés par les enquêteurs : quatre kamikazes – Samy Amimour (28 ans), Omar Ismaïl Mostefaï (29 ans), qui participaient à l’attaque du Bataclan, Bilal Hadfi (20 ans), qui a fait sauter sa ceinture d’explosif près du stade de France, et Brahim Abdeslam (31 ans), qui en a fait de même au Comptoir Voltaire –, et Salah Abdeslam (26 ans), en fuite.

Trois terroristes morts à Paris sont encore en cours d'identification, précise par ailleurs le journal.

Mais selon les derniers éléments de l'enquête, selon "plusieurs témoignages" trois personnes se seraient trouvées à bord de la voiture lors de l'attaque des terrasses des cafés parisiens. A l'intérieur, les deux frères Brahim (qui s'est fait sauter au Comptoir Voltaire) et Salah Abdeslam (en fuite) mais aussi un troisième homme inconnu.


11H49. La police lance un nouvel appel à témoins contre Salah Abdeslam​

La police belge a également lancé un appel à témoins contre Salah Abdeslam ce mardi. La France avait lancé un appel à témoins dès dimanche soir. Depuis le lancement de cette appel à la population, le numéro alerte attentat a reçu, selon un décompte réalisé lundi soir, près de 7 000 appels. Selon les autorités, des signalements ont permis d'effectuer des avancées importantes dans l'enquête. Un appartement loué par le commando terroriste a pu être découvert en région parisienne, et une chambre d'hôtel loué par Salah Abdeslam et au moins un autre complice découvert en Val-de-Marne. d'autres signalement, par exemple en Meurthe-et-Moselle lundi matin ou à Strasbourg lundi après-midi n'ont rien donné malgré le déclenchement de vastes dispositifs de recherche.

Dans ce nouvel appel à témoins, la police fédérale belge publie une nouvelle photo du terroriste présumé "Un mandat d'arrêt international a été émis contre cet homme âgé de 26 ans. Il pourrait avoir joué un rôle dans les actes terroristes commis le vendredi 13 novembre 2015 à Paris" précise la police belge dans son appel à témoins. "Il mesure 1m75, est de corpulence mince et a les yeux marron. Salah Abdeslam est qualifié de dangereux et pourrait être lourdement armé" assure la police. "Si vous savez où cet individu se trouve ou si vous disposez d'informations faisant le lien entre cette personne et les événements tragiques parisiens, veuillez prendre contact avec les enquêteurs. La discrétion est assurée et il est demandé à toute personne l'apercevant de s'abstenir de prendre toute initiative et de prévenir le cas échéant les services de police" demande la police.

Un numéro gratuit 0800 30 300 a été mis en place en Belgique (pour rappel en France le numéro est le 197) ou une adresse email: [email protected]


11H40. Des contrôles policiers sur l'A31 en Moselle, en lien avec les attentats

Une vingtaine de kilomètres de bouchons s’est formée ce mardi matin sur l’A31 dans le sens Thionville-Luxembourg. Pour la première fois depuis les attentats de vendredi, les autorités ont procédé à un contrôle des automobilistes sur cette autoroute très fréquentée. Une opération renouvelée dans le sens Luxembourg-Metz en fin d'après-midi à l'heure de la sortie du travail. Lire notre article


11H03. Une voiture en lien avec les attentats retrouvée dans Paris

Une voiture qui seraie en lien avec les attentats de Paris a été retrouvée dans le 18ème arrondissement de la capitale ce mardi matin. Cette Clio noire pourrait avoir servi à la préparation des attentats de vendredi soir, selon l'AFP qui cite des sources policières. "Cette voiture a été aperçue sur l'autoroute A1, dans le cadre de ce qui pourrait être des liaisons préparatoires entre Paris et la Belgique", a précisé l'une d'entre elles. 

"Toutefois, seule l'analyse de la voiture par la police scientifique pourra déterminer son implication", nuance une autre source policière.


10H38. Valls: "Pour assurer la sécurité des Français, il faut parfois restreindre des libertés"

"Pour assurer la sécurité des Français, il faut parfois restreindre des libertés" a assuré Manuel Valls ce mardi sur France Inter. 

"Le pouvoir en Arabie saoudite et au Qatar lutte contre Daech, je n'ai aucun doute là-dessus" a-t-il également assuré. Le Premier ministre Manuel Valls "souhaite" que la réforme de la Constitution passe par le Congrès et pas par référendum.

Manuel Valls promet des moyens "comme jamais cela n'a été fait" pour la police et la gendarmerie. "Nous devons donner tous les moyens aux policiers et aux gendarmes en termes de véhicules, d'armes adaptées aux défis d'aujourd'hui et de créations de postes" a-t-il promis. "Nous pouvons à tout moment vivre d'autres attentats car en face de nous, nous avons une armée terroriste" a prévenu Valls. 


10H31. "Pour la sécurité des Français", 115 000 policiers, gendarmes et militaires mobilisés

115 000 policiers, gendarmes et militaires sont mobilisés en France pour la sécurité des Français, a annoncé ce matin Bernard Cazeneuve sur France info. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a rappelé que six attentats de ce type avaient été déjoués pendant l'été.


10H26. Quatre jours après les attentats, le point sur l'enquête

Salah Abdeslam toujours en fuite. L'homme, soupçonné d'avoir participé aux attaques, fait l'objet d'un mandat de recherche et d'un appel à témoins. L'un de ses frères, Brahim, est mort vendredi en se faisant exploser sur une terrasse du boulevard Voltaire. Selon les derniers éléments de l'enquête, il avait loué un appartement à Bobigny. Son autre frère, Mohamed, a été relâché par la police belge après deux jours de garde à vue, sans aucune charge retenue contre lui.  

128 perquisitions administratives ont été effectuées dans toute la France la nuit dernière, a annoncé sur France Info le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Elles s'inscrivent dans le cadre des mesures d'état d'urgence, mais sans qu'il y ait forcément un lien direct avec l'enquête sur les attentats de Paris. Des opérations policières ont eu lieu cette nuit notamment à Toulouse et à Reims. Une autre opération a eu lieu à Strasbourg, mais il s'agissait d'une fausse alerte : un témoin pensait avoir identifié Salah Abdeslam. 


23H30. FIN DU DIRECT, RENDEZ-VOUS MARDI.


23H15. Les Français revenant de Syrie pourront être "assignés à résidence"

L'exécutif veut que les Français revenant de Syrie ou d'Irak puissent se voir imposer "des conditions de surveillance draconiennes à leur retour", comme une "assignation à résidence", indique à l'AFP une source gouvernementale. Le gouvernement veut que ces Français, potentiellement impliqués dans "des filières jihadistes syro-irakiennes", soient de toute façon soumis au préalable à un "visa de retour" pour revenir sur le sol national, a-t-on précisé en soulignant que "créer ce dispositif et ces obligations suppose en partie une révision de la Constitution".


23H00. "Moi musulmane, eux terroristes !", notre reportage à Nancy

Des milliers de personnes se sont réunies lundi après-midi pour rendre hommage aux victimes des attentats de Paris. Même si le nombre de personnes est moins important que pour les attentats de janvier en raison de l’état d’urgence, les Lorrains dans la rue ne veulent pas céder à la peur imposée par les terroristes. Reportage à Nancy ici.

PHOTO : STEPHANE NOLL/ LORACTU.fr.


22H27. Opération policière terminée à Strasbourg, aucune interpellation

L'opération policière à Strasbourg est terminée. Un homme avait appelé le numéro d'urgence attentat après avoir aperçu celui qu'il estimait être Abdeslam Salah.

La police n'a procédé à aucune interpellation. Le quartier est de nouveau ouvert à la circulation, les habitants pourront regagner l'immeuble visé par les policiers alors que les riveraient étaient hébergés dans la soirée dans un gymnase du Neudorf.


21H45. Une importante opération policière à Strasbourg en lien avec la traque antiterroriste

D'importants moyens policiers sont déployés ce lundi soir dans le quartier populaire du Neudorf à Strasbourg (Bas-Rhin) dans le cadre d'une action en lien avec la traque antiterroriste après les attentats de Paris, rapportent plusieurs médias.

Une personne dit avoir aperçu un homme qui correspond à Abdeslam Salah, terroriste présumé de Paris, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Selon Les Dernières Nouvelels d'Alsace, le terroriste présumé aurait été aperçu vers 15H30 pénétrer dans un immeuble du quartier qui a été évacué par les forces de police. D'importants moyens policiers, des hommes lourdement armés, un projecteur sur la façade de l'immeuble et de nombreux hommes sont sur le terrain, rapporte la presse locale.

Il convient de prendre ce nouveau signalement avec prudence. Lundi matin, une personne affirmait avoir vu le terroriste présumé en Meurthe-et-Moselle, la gendarmerie avait déclenché un vaste plan de recherches en vain. La gendarmerie régionale avait finalement confirmé à LORACTU.fr que ce signalement et les recherchent "n'avaient rien donné".


21H28. Deux hommes interpellés dans l'agglomération de Nancy pour apologie du terrorisme

Un homme a été interpellé à Nancy (Meurthe-et-Moselle) vendredi soir alors que s'étaient produits les attentats de Paris. L'individu qui était ivre a menacé les clients d'un restaurant et son personnel de la Place Saint-Epvre au centre-ville, affirmant qu'il faisait partie de Daesh. Il a également sorti un couteau et a menacé les témoins médusés de voir cet homme agir dans le contexte terroriste qui venait de frapper le pays. Il a été placé en garde-à-vue et présenté au parquet de Nancy en vue de sa mise en examen pour "apologie du terrorisme". 

Un second individu a été interpellé à Vandoeuvre-lès-Nancy lors des finales des championnats du monde de boxe française qui se tenaient samedi soir. Il a menacé et insulté un vigile assurant la sécurité de l'événement en faisait référence aux attentats de Paris qui se sont déroulés quelques heures plus tôt. Il a été placé en garde-à-vue puis remis en liberté pour que la police puisse poursuivre son enquête.


21H13. Le gouvernement va fermer des mosquées radicales

Le gouvernement a annoncé la probable fermeture de mosquées radicales après les attentats de vendredi: la mesure pourrait être "très ciblée", selon des experts, pour qui l'essor du salafisme ne signifie pas que les prêches appelant à la violence sont plus nombreux aujourd'hui qu'hier. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé dès dimanche avoir "engagé des démarches" pour dissoudre "des mosquées dans lesquelles des acteurs profèrent la haine". Et le Premier ministre Manuel Valls a confirmé sa détermination à "fermer les mosquées, les associations", qui "s'en prennent aux valeurs de la République".


19H45. La Tour Eiffel en bleu, blanc rouge en hommage aux victimes


19H15. Le gouvernement craint des attaques aux gaz toxiques​

Le gouvernement français n'exclut pas des attaques aux gaz neurotoxiques. Le service de santé des armées va approvisionner les hôpitaux en antidote avant la COP21. Cette décision d'avoir recours aux stocks de l'armée est bien sûr la conséquence des attentats meurtriers de vendredi et des risques élevés qui planent depuis sur la France. 


19H00. Pour Françoys Bayrou, Hollande 'a été à la hauteur'

"Le Président de la République, devant le Congrès, a été à la hauteur" a estimé François Bayrou, président du MoDem dans un communiqué. 
"À la hauteur des événements, qui ont provoqué un choc et une blessure sans précédent à la sécurité de notre peuple. À la hauteur de l’attente des Français dans tous leurs courants d’opinion" a estimé M. Bayrou, estimant qu'il "a repris dans les orientations que devra porter le gouvernement la plupart des propositions que lui avaient faites les responsables politiques de notre pays"

"Les modifications constitutionnelles qui rendront possibles les assignations à résidence, le travail d’enquête des magistrats anti-terroristes, l’amélioration des moyens de la police et de la gendarmerie, la déchéance de nationalité pour les terroristes, la création d’une garde nationale à base de réservistes, la volonté que se constitue un front uni contre l’Etat islamique ont été consacrés comme des orientations nécessaires pour défendre notre pays et notre société" a estimé François Bayrou.


18H52. Marine Le Pen salue le discours de François Hollande

La présidente du Front national Marine Le Pen salue dans un communiqué des "bonnes inflexions" de François Hollande sur "l'évolution de nos rapports diplomatiques avec la Russie", "la déchéance de nationalité", "la reconstitution des effectifs de police et de gendarmerie", "le gel (des réductions) d'effectifs militaires" mais celles-ci ont été "ternies par d'autres lacunes énormes", concernant notamment, selon elle, les "frontières européennes" et non nationales et le "combat contre l'islamisme".


18H32. La mairie de Strasbourg décide cette semaine de son maintien ou non

La municipalité de Strasbourg annoncera d'ici à la fin de la semaine si, en raison du contexte lié aux attentats, elle maintient son célèbre marché de Noël, où deux millions de visiteurs sont attendus à partir du 27 novembre. "Notre objectif, c'est de réunir les conditions qui permettent d'organiser le marché de Noël dans de bonnes conditions de sécurité", a dit à l'AFP Alain Fontanel, premier adjoint. "Nous ne sommes informés d'aucune menace spécifique, mais il faut garantir la sécurité. Nous prendrons une décision définitive avant la fin de la semaine".


18H20. Le signalement d'un terroriste présumé de Paris en Lorraine "n'a rien donné" (gendarmerie)

Le signalement d'un homme qui correspondait au profil du terroriste présumé Abdeslam Salah, mêlé aux attentats de Paris, "n'a rien donné" a confirmé la gendarmerie à LORACTU.fr ce lundi. 

Un vaste plan de recherches, le plan Milan, avait été activé ce lundi matin en Meurthe-et-Moselle après le signalement effectué par un particulier aux gendarmes. Une personne avait appelé le 197 en affirmant avoir reconnu le visage d'Abdeslam Salah. "Après vérifications de ce signalement, il ne s'agit pas de cette personne" a affirmé une source proche du dossier. "C'est un signalement d'une personne qui croît reconnaître cet individu comme il en existe beaucoup quand un appel à témoins ou un avis de recherche est diffusé" rassure cette source. 

"Les moyens sont adaptés à la crédibilité des éléments donnés puis ils montent en puissance pour un lancement de recherches" mais "le plan Milan a été arrêté en début d'après-midi" a-t-on appris auprès des gendarmes.

"Nous recevons beaucoup de signalements mais pas davantage que pour d'autres affaires où un appel à témoins national est lancé" a conclut la gendarmerie. 


17H43. Les Républicains s'opposent à Hollande au Congrès

Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, estime que "rien ne semble justifier" une révision de la Constitution, comme le souhaite François Hollande.


16H46. 5 000 créations de postes de police et de gendarmerie d'ici 2017

Le chef de l'Etat a annoncé la création d'ici 2017 de 5 000 postes de police et de gendarmerie pour "lutter contre terrorisme", "garantir la sécurité générale des Français" et "le contrôle des frontières". 

Il a aussi annoncé 2.500 postes supplémetaires pour la Justice, l'administration pénitentiaire, les services judiciaires et1.000 pour les douanes.

François Hollande a aussi dit qu'il gèle les baisses d'effectifs dans l'Armée jusqu'en 2019. Sur les déficits, Hollande "assume" un "surcroît de dépenses" car "le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité".


16H36. Hollande annonce un projet de loi pour prolonger l'état d'urgence

François Hollande annonce saisir le Parlement "dès mercredi" pour prolonger l'Etat d'urgence de 3 mois. Il a dit vouloir "faire évoluer" la Constitution pour agir contre "le terrorisme de guerre".


16H29. Hollande dit qu'il discutera avec Obama et Poutine face à Daesh

François Hollande a plaidé devant le Congrès une "grande et unique coalition" pour lutter contre Daesh. "Je rencontrerai dans quelques jours le président Obama et le président Poutine pour unir nos forces" a-t-il annoncé. 

Sur le territoire français, Hollande a confirmé 104 assignations à résidence et 168 perquisitions dans la nuit de dimanche à lundi. 

Hollande estime "vital que l’Europe accueille dans la dignité ceux qui relèvent du droit d’asile. Mais renvoie dans leurs pays ceux qui n'en relèvent pas, ce qui exige une protection effective des frontières".

"Nous avons déjoué plusieurs actes terroristes", affirme François Hollande devant le Congrès.

"Les actes de guerre de vendredi ont été décidés, planifiés en Syrie, ils ont été organisés en Belgique, perpétrés sur notre sol avec des complicités françaises. Ils poursuivent un objectif bien précis: semer la peur pour nous diviser ici et nous faire pression pour nous empêcher là-bas, au Moyen-Orient, de lutter contre le terrorisme", déclare le président de la République.


16H17. La France est "en guerre" dit Hollande face au Congrès

François Hollande au Congrès: une "armée jihadiste nous combat parce que nous sommes la patrie des droits de l'homme". "J'ai tenu à m'adresser au Parlement réuni en Congrès pour marquer l'unité nationale face à une telle abomination et répondre avec la détermination froide qui convient à l'attaque immonde dont notre pays a été la cible" a-t-il assuré face aux parlementaires.

"La République française a surmonté bien d'autres épreuves", "ceux qui ont voulu la défier ont toujours été les perdants de l'histoire". Pour Hollande, ce n'est pas une guerre de civilisation, mais une guerre "contre le terrorisme jihadiste qui menace le monde entier". "La France est toujours une lumière pour l'humanité. Quand elle est atteinte, c'est le monde qui est dans la pénombre" a poursuivi Hollande. 

"Notre République n'est pas à la portée de méprisables tueurs", déclare François Hollande. "Notre démocratie a triomphé d’adversaires bien plus redoutables, en vérité, que ces lâches assassins. Notre République n’est pas à la portée de ces méprisables tueurs". "Il nous faudra temps et patience" mais "l'ennemi n'est pas hors d'atteinte", assure le président.

Hollande a demandé au conseil de sécurité de l'Onu de se réunir dans les meilleurs délais afin d'adopter une résolution marquant cette volonté commune de lutter contre le terrorisme assurant que "la France intensifiera ses opérations en Syrie".


16H00. Hollande prend la parole devant le Congrès pour exposer sa "riposte"

Le président de la République va s'exprimer dès 16H devant les sénateurs et députés réunis en Congrès à Versailles, une seconde fois dans l'Histoire du pays. La dernière remonte à 2009 où Nicolas Sarkozy avait convoqué les parlementaires pour y exposer ses mesures sociales et économiques après la crise.

Claude Bartelone, président de l'Assemblée nationale est le premier à prendre la parole devant les députés et sénateurs réunis dans un cadre exceptionnel. Le discours du chef de l'Etat sera suivi d'un débat parlementaire, tous les présidents de groupes politiques prendront la parole pour commenter la prise de parole de François Hollande.


15H41. Attentats: un suspect "correspondant" au terroriste pris en chasse en Lorraine

Un vaste de plan de recherche a été activé en Meurthe-et-Moselle et plus globalement en Lorraine en fin de matinée ce lundi. La gendarmerie a «eu de multiples informations» qui correspondaient au profil d’Abdeslam Salah et qui a été pris en chasse dans la banlieue de Nancy. Lire notre article ici.


14H33. Tous les suspects identifiés sont passés par la Syrie

Selon BFMTV, les cinq terroristes de Paris déjà identifiés sont passés par la Syrie. Il s'agit de deux kamikazes du Bataclan, de deux terroristes du stade de France et un dernier qui a agit Boulevard Voltaire. 


14H10. Fin d'opération policière à Bruxelles, pas d'interpellation 

La maire de Molenbeek, un quartier de Bruxelles a annoncé la fin de l'opération policière qui visait à interpeller le suspect en fuite qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Il n'y a eu aucune interpellation, Salah Abdeslam est toujours en fuite. 


13H45. 4 à 5 000 personnes réunies sur la Place Stanislas de Nancy


13H15. Une opération de police en cours à Bruxelles pour interpeller un suspect

L'objectif de cette intervention a Molenbeek, un quartier de Bruxelles, est d'arrêter Salah Abdeslam, présenté comme un suspect-clé dans les attaques de vendredi. L'homme de 26 ans fait l'objet d'un mandat de recherche et d'un appel à témoin. Le véhicule dans lequel il circulait, contrôlé samedi matin à Cambrai (Nord), avait été retrouvé samedi à Molenbeek.


12H00. La France s'est arrêtée pour une minute de silence 

 

Le président @fhollande à la Sorbonne pour un hommage aux victimes des attentats https://t.co/IzLpS2p2Ev pic.twitter.com/2kqLUHrHfR

— Élysée (@Elysee) 16 Novembre 2015

11H07. La menace d'autres actions terroristes reste élevée (Cazeneuve)

"La menace reste élevée, ellle n'est pas nouvelle" selon le ministre de l'Intérieur, confirmant que 6 attentats ont été déjoués en France depuis ce printemps. "L'arsenal legislatif a permis de prononcer 163 interdictions de sortie et une soixantaine d'expulsion, 6 déchéances de nationalité, 34 arrêtés d'expulsions pour els prêcheurs de haine" assure Bernard Cazeneuve. "Des associations faisant l'oppologie de la haine et du terrorisme vont e^tre dissoutes, c'est en corus" a prévenu le ministre. 

Des perquisitions (168) se sont déroulées dans 19 départements a indiqué le ministre de l'Intérieur dans le cadre de l'état d'urgence. 23 individus interpellés et placés en garde-à-vue, 19 armes lourdes et 4 armes de guerres saisies, des ordinateurs et téléphones ainsi que des stupéfiants dans plusieurs départements. 104 personnes ont été assignées à résidence, a révélé le ministre. 

"Ce n'est qu'un début, la République sera implacable, la riposte sera totale" contre "ceux qui prêchent la haine" affirme le ministre. "Les terroristes ne détruiront pas la République, c'est la République qui les détruira"


10H36. L'un des terroristes a suivi la route des migrants par la Grèce

Selon France 2, l'un des terroristes qui s'est fait sauter au Stade de France à Saint-Denis vendredi soir a bien suivi la route des migrants et serait né en Syrie. Ses empreintes, relevées après les attaques de Paris et Saint-Denis, correspondent à celles enregistrées en Grèce, sur l'île de Leros. La chaîne de télévision assure que le terroriste avait bien un passeport fourni en Syrie mais ne mentionne pas son nom, uniquement en photo qui correspond bien au terroriste. 

"Il existe une concordance entre les empraintes papillaires du kamikaze et celles relevées lors d'un contrôle en Grèce en octobre 2015", confirme le procureur de la République.

Toujours selon la chaîne, cet homme a chaviré sur un canot depuis la Syrie puis continué sa fuite sur l'ile de Cos en Grèce où il a été enregistré grâce à ses empruntes le 3 octobre dernier. Le 7 octobre, il a demandé l'asile en Serbie. 


10H07. L'un des kamikazes était mis en examen dans un dossier terroriste

Deux autres auteurs présumé des attentats ont été identifiés, annonce le procureur. L'un d'eux était un kamikaze du stade de France né en Syrie, le second un assaillant du Bataclan né en France et originaire de Bobigny.

Trois membres de l'entourage familial d'un des assaillants du Bataclan ont également été placés en garde à vue lundi matin, précise le procureur.

Le magistrat annonce qu'un des kamikazes identifiés avait déjà été mis en examen en 2012 dans un dossier lié au terrorisme. Il projetait de se rendre au Yemen dans le cadre d'un "projet terroriste." Samy Amimour ne respectait plus son contrôle judiciaire depuis 2013 et faisait l’objet d’un mandat d'arrêt international. 

Le procureur annonce par ailleurs qu'une concordance existe entre les empreintes d'un des kamikazes du Stade de France et celles relevées lors d'un contrôle en Grèce en octobre.  L'authenticité du passeport syrien retrouvé au Bataclan n'est, en revanche, pas confirmée. 


09H32. Un quatrième kamikaze français identifié 

Un quatrième kamikaze français né à Paris et âgé de 28 ans, rapportent des sources proches de l'enquête.


09H08. Pour Florian Philippot (FN), il faut "rétablir les frontières nationales"

 

Le vice-président du Front national a assuré ce lundi sur France Info que la réponse aux attentats doit "se construire dans la durée, qu'elle soit structurelle". "Il y a 11 000 personnes fichées S... il est temps de ré-armer notre Etat. Les personnes connues qui vont se radicaliser en Syrie et en Irak doivent être incarcérées tout de suite. Ceux qui ne sont aps Français, doivent être expulsés et ceux qui sont bi-nationaux doivent perdre la nationalité" a proposé M. Philippot. La proposition des bracelets électroniques de Nicolas Sarkozy "me paraît en dessous de la réalité" estime Florian Philippot. "Depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy, on a supprimé 12 500 postes de policiers et de gendarmes, 2 500 douaniers, appliqué l'austérité aux services de renseignements, 54 000 postes dans l'Armée (...)" a fustigé le vice-président du FN. "On continue de supprimer 20 000 postes de militaires sous Hollande. certes on augmente les effectifs de police et de gendarmerie mais on est loin (...)" a dit le bras-droit de Marine Le Pen. 

"La France doit retrouver ses frontières nationales" assure Florian Philippot. "On avance sur nos propositions concernant les frontières" s'est félicité le responsable FN. "Il faut fermer les mosquées radicales, arrêter les prêches radicaux" poursuit-il. "Je ne veux pas plus de migrants. L'Union européenne annonce 3 millions d'arrivées... Par principe on ne peut pas exclure la piste d'infiltrations de terroristes parmi ces migrants" a prévenu Florian Philippot.


08H50. Une nouvelle victime au Bataclan native de Lorraine

Elle s’appelait Anne Cornet. La jeune femme originaire du nord du département de Meurthe-et-Moselle est tombée sous les balles des terroristes vendredi soir alors qu’elle assistait à un concert au Bataclan. Lire notre article ici.


08H21. 150 perqusitions administratives dans la nuit, selon Manuel Valls

Le premier Ministre a affirmé qu'au moins 150 perqusitions administratives se sont déroulées dans la nuit en France dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats de Paris.

Plusieurs sources indiquent au moins 110 actions de perquisitions en France hors région parisienne, en lien avec la mouvance islamiste, toujours dans le cadre des attentats parisiens. Selon une source proche du dossier à l'AFP, cinq interpellations ont été menées à Lyon (Rhône), des armes saisies dont un lance-roquettes. 


07H47. Valls affirme que le terrorisme peut frapper "dans les jours qui viennent"

"Cet attentat a été organisé, pensé, planifié depuis la Syrie" a dit Valls qui a assuré que la "France est en deuil".

"Nous allons vivre longtemps avec cette menace terroriste, elle peut frapper dans les jours qui viennent, dans les semaines qui arrivent. De nouvelles répliques sont à redouter" a affirmé le Premier ministre sur RTL.

"Aucune hypothèse n'est écartée, nous agissons avec la volonté de protéger les Français" a dit Manuel Valls à propos des personnes fichées S par les services de renseignement pour leur radicalisation. Nicolas Sarkozy a proposé dimanche au 20H de TF1 que les individus fichés soient maintenus à leur domicile avec un bracelet électronique. "Le président de la République fera des propositions" a assuré le chef du gouvernement alors que François Hollande doit s'exprimer devant le Congrès réuni à Versailles ce lundi à 16H.

"Daesh ne menace pas que la France, elle vise aussi la Turquie, le Liban (...) cet avion russe qui s'est écrasé, l'attentat a aussi été revendiqu" a-t-il prévenu, affirmant que "c'est une armée terroriste".

Cinq attentats ont été déjoués depuis cet été selon Manuel Valls affirmant que "plusieurs autres sont en prépération et pas seulement contre la France mais d'autres pays européens". "La jeunesse, cette générétion va vivre avec la menace terroriste. Elle vivra longtemps avec" a prévenu le Premier ministre. "Il faut la vivre ensemble, la combattre ensemble", selon Manuel Valls.

"Attention à un certain nombre de rassemblements, cela peut créer des mouvements de panique. J'invite chacun à la maîtrise, à la retenue. Nos comportements vont se modifier avec ces événements" a prévenu Valls.

"C'est vrai qu'il y a une partie des jeunes qui se sont radicalisés", a-t-il admis. "Cet islamisme radical qui existe dans nos quartiers, cette jeunesse qui a basculé, l'islamisme radical (...) Tout ça reste d'actualité", a poursuivi le premier ministre rappelant qu'il était aussi "l'élu des quartiers populaires". Mais "cela va mettre du temps, c'est un engagement massif de l'Etat". 


07H30. Des dizaines de perquisitions en France dans le cadre de l'état d'urgence

Au moins trois personnes ont été placées en garde à vue, après une perquisition conduite dans le cadre de l'état d'urgence, dans la nuit de dimanche à lundi, dans un quartier toulousain où a vécu Mohamed Merah, selon une source au parquet de Toulouse.

Cette opération de prévention s'inscrit dans le cadre de la lutte antiterroriste et non pas dans celui de l'enquête sur les attentats de Paris. 

Une opération anti-terroriste aurait également été menée dans la ville de Grenoble et ses environs, d'après Le Dauphiné Libéré et ses journalistes sur place. A Grenoble, l'opération impliquant des forces de police, épaulées par des unités de gendarmerie mobile, aurait débuté vers 1 heure. Des interpellations auraient eu lieu ainsi que des saisies d'armes et d'argent, précise encore le quotidien régional.

Un autre média local, L'Observateur de la Sambre, fait état dune opération similaire dans la commune de Jeumont, dans le département du Nord, également vers 1 heure du matin


22H25. Le bilan reste à 129 morts (hôpitaux)

Le bilan officiel reste à 129 morts, le communiqué des hôpitaux parisiens concernant en fait des blessés décédés dans la foulée des attentats. Ces trois décès supplémentaires annoncés (de 132 morts selon un bilan donné en soirée, dimanche) avaient déjà en pris en compte dans le bilan annoncé par le procureur de Paris François Molins samedi soir de 129 morts, a-t-on précisé à l'AP-HP.

Sur ces 80 blessés en urgence absolue, accueillis dans une dizaine d'hôpitaux de l'AP-HP, 42 étaient toujours en service de réanimation dimanche après-midi, a indiqué l'AP-HP dans un communiqué. «35 personnes ne relèvent pas, ou plus, aujourd'hui d'une surveillance intensive en service de réanimation», précise l'institution.

L'Assistance Publique n'était toutefois pas en mesure de donner un bilan global des décès, n'ayant recoupé que les données concernant les personnes admises dans ses établissements, notamment La Pitié Salpetrière, HEGP, Saint-Antoine, Lariboisière, Henri Mondor. 


22H21. La France réplique en bombardant l'Etat islamique

La France a massivement bombardé la ville syrienne de Raqqa, principal fief du groupe Etat islamique en Syrie, a annoncé le ministère de la Défense, dimanche 15 novembre. Les dix chasseurs français ont largué 20 bombes, qui ont détruit un poste de commandement et un camp d'entraînement. Ces frappes aériennes interviennent deux jours après les attentats qui ont fait au moins 129 morts à Paris, et qui ont été revendiqués par l'organisation jihadiste.

"Le premier objectif détruit était utilisé par Daech comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions", précise le communiqué du ministère. "Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste", selon la Défense.


22H00. Dans les écoles de Lorraine, des temps de discussions lundi pour "rassurer" les enfants

À la suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la SeineSaint-Denis le 13 novembre, et dans le cadre du fonctionnement normal des établissements scolaires et universitaires, Gilles Pécout, recteur de l’académie de Nancy-Metz, a adressé aux directeurs d’école et aux chefs
d’établissement, un courrier reprenant les consignes ministérielles et annonçant les dispositions académiques pour les jours à venir, a-t-on appris dimanche soir auprès du rectorat.

Lundi 16 novembre, avant le début des cours, "les équipes de direction assureront un accueil renforcé des élèves" a indiqué le rectorat régional. "Ensuite, au sein de chaque classe, un temps d’échanges sera animé par les enseignants ou par le conseiller principal d’éducation, afin de rassurer les élèves, leur expliquer les événements et introduire le moment de recueillement". La minute de silence, qui devra avoir lieu avant la fin de la matinée, rassemblera l’ensemble de la communauté éducative avec la possibilité d’associer les représentants internes de ses instances.

"Les modalités d’organisation de cette matinée sont laissées à l’appréciation des chefs d’établissement et des directeurs d’école. Compte tenu de son caractère solennel et conformément aux directives ministérielles, cet hommage ne fera l’objet d’aucune médiatisation" prévient le rectorat de l'Académie de Nancy-Metz dans un communiqué. 

Tous les voyages scolaires et les sorties pédagogiques occasionnelles sont suspendus du 16 au 22 novembre comme dans l'ensemble du pays. Seules seront maintenues les sorties scolaires régulières (restauration scolaire et activités d’EPS) "à l’exception de celles qui nécessitent un déplacement en transport en commun public".


21H51. Le député Gilbert Gollard (proche FN) demande la démission d'Hollande

Gilbert Collard, député du FN, n'a pas hésité à briser l'union nationale, appelant à la démission de François Hollande et du gouvernement, les qualifiant de "traîtres à la nation, et à nos vies", les affublant également de "guignols". Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, a  estimé que "l'union nationale" décrétée par François Hollande ne serait crédible qu'à la condition où celui-ci ferait appel à toutes les forces politiques, "y compris le Front national".

Le vice-président du FN, Florian Philippot, a assuré que les propos du député Gilbert Collard "n'engageaient pas le FN". 'Je dis qu'il est libre de dire ce qu'il veut, ceux qui cherchent la polémique à tt prix sont indécents. L'ennemi c'est l'islamisme" a réagit M. Philippot. 


21H42. La France bombarde massivement Daesh en Syrie (Défense)

Le ministère de la Défense bombarde massivement un fief de Daesh à Raqqa, en Syrie. Il s'agit du fief de l'Etat islamique (EI) qui a revendiqué les attentats de Paris faisant 132 morts et 349 blessés vendredi. Le ministère précise avoir largué 20 bombes à Raqqa, et affirme avoir détruit un centre de commandement et un camp d'entraînement de l'organisation Etat islamique.


21H34. Abdeslam Salah, terroriste présumé et "dangereux" en fuite​

L'un des terroristes présumés de Paris, considéré comme "dangereux" est toujours activement recherché en Belgique et fait l'objet d'un mandat d'arrêt international à son encontre. L'homme né en France qui vit en Belgique ferait partie d'une fratrie qui est mêlée aux attentats parisiens de vendredi soir. L'un de ses frères se trouve en garde-à-vue en Belgique et un autre est mort après s'être fait exploser devant un bar de la capitale. Notre article sur le profil des terroristes de Paris ici.


20H28. Nicolas Sarkozy propose d'assigner à résidence avec bracelet électronique les personnes fichées

Nicolas Sarkozy a proposé une nouvelle fois sur TF1 la création de centres de déradicalisation pour "ceux qui sont tentés par le radicalisme". Il y a "internet" et "certains lieux de culte" a listé M. Sarkozy. "Le fait de consulter des sites djihadistes doit être considéré comme un délit comme c'est le cas pour les sites pédophiles". Les imams qui réalisent "des prêches radicaux doivent être expulsés" demandant à Manuel Valls "de mettre cette mesure en place" car "il est premier ministre".

Ceux qui reviennent de Syrie "doivent aller tout de suite en prison" a déclaré le président des Républicains. Pour la prolongation de l'état d'urgence, Nicolas Sarkozy s'est dit en accord avec la volonté de François Hollande. "Cet état d'urgence doit permettre de mettre fin au trafic d'armes dans nos banlieues" assure Nicolas Sarkozy.

"Il y a un lien entre notre politique extérieure et les conséquences en France" a prévenu Nicolas Sarkozy. Il a demandé au chef de l'Etat d'inclure la Russie à la coalition contre l'Etat Islamique (EI). "Pas de troupes au sol mais des frappes ciblées et des équipes spécialisées qui se chargent de la bonne tenue de ces frappes". Nicolas Sarkozy a dit que "la tenue en l'état de la Cop21 n'est pas possible" car il "faut que les forces de police et de gendarmerie soient mobilisés pour sécuriser les Français plutôt que des convois officiels". Il n'a pas demandé de report de la Cop21 mais a demandé dimanche matin que la sécurité soit alors renforcée.


20H15. "La guerre sera gagnée par la République Française" dit Cazeneuve 

Le fait de ficher des personnes ne relève pas "forcément de condamnations en lien avec le terrorisme ou l'islam radical" a expliqué le ministre de l'Intérieur sur France 2 alors qu'un kamikaze de Paris faisait l'objet d'un fichage pour "radicalisation" depuis 2010. "La nouvelle loi sur le renseignement va permettre de mettre en place des dispositifs plus efficaces" a dit M. Cazeneuve. "Nous n'avons cessé de dire le niveau de la menace, qu'elle était très élevée, nous avons relevé le niveau de vigilance. Les moyens humains, numériques sont relevés. 233 millions d'euros ont été mobilisés" s'est défendu le ministre de l'Intérieur. "34 dossiers d'expulsion instruits pour expulser des précheurs de haine et unz dizaine de dossiers sont en cours" a-t-il dit. 

"Le risque zéro n'existe pas. Nous avons la conviction que la guerre à l'intérieur et à l'extérieur sera gagnée par la République française".

Les Français ne doivent pas changer leur mode de vie, a plaidé Bernard Cazeneuve sur France 2 alors que Nicolas Sarkozy a commencé à s'exprimer sur TF1. "Nous devons expulser ceux qui sont expulsés, ceux que l'on soupçonne de motifs terroristes. Les mosquées radicales doivent être fermées. Les déchéances de nationalité, je n'ai pas attendu l'état d'urgence pour agir, la chasse aux imams radicaux est également réalisée" a conclut le ministre de l'Intérieur.


20H10. Un terroriste en fuite, confirme Bernard Cazeneuve 

Bernard Cazeneuve a confirmé qu'un terroriste présumé est toujours en fuite en Belgique après l'avis de recherche publié par la police dans la soirée. Selon lui, 7 terroristes au moins sont impliqués dans les attaques de Paris. "Nous sommes face à des actes de guerre commandés par des barbares depuis la Syrie qui mobilisent des filières en Belgique mais aussi en France" a-t-il prévenu au JT de 20H de France 2. Il n'a pas encore été en mesure de dire si des terroristes ont déjourné en Syrie. "Les personnes identifiées n'avaient jamais commis d'actes en lien avec l'islam radical, un seul était fiché S par les services pour s'être radicalisé" selon le ministre de l'Intérieur. 


20H00. Hollande observera la minute de silence depuis La Sorbonne

Le président François Hollande se rendra lundi midi à l'université de la Sorbonne, à Paris, pour y observer la minute de silence en hommage aux victimes des attentats de vendredi, a annoncé dimanche soir à l'AFP l'entourage du président de la République.

Le chef de l'Etat ira à la Sorbonne "car parmi les victimes, figurent beaucoup de jeunes et d'enseignants", a-t-on indiqué.

La Sorbonne est un "symbole de Paris, notre pays, la jeunesse, le savoir", a ajouté l'Elysée, en précisant que le chef de l'Etat serait accompagné du Premier ministre Manuel Valls, de la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et du secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, Thierry Mandon.


19H36. Des rassemblements à Nancy, Verdun et Pont-à-Mousson

Plusieurs rassemblements en hommage aux victimes des attentats de Paris se sont déroulés dimanche en Lorraine. A Nancy et Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) mais aussi Verdun (Meuse). Selon des chiffres recoupés, 400 personnes étaient réunies à Pont-à-Mousson dans la journée et 1 500 personnes à Verdun. Dans la cité ducale, des rassemblements spontannés se sont déroulés dès dimanche matin autour de la statue de la Place Stanislas où une chappelle ardente a été installée par des habitants: fleurs, bougies, portraits de victimes, drapeaux français, messages et dessins étaient déposés.

Place Stanislas à Nancy (Meurthe-et-Moselle), des centaines de personnes se succèdent. 

A Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), environ 400 personens réunies sur la place principale.


19H20. 132 morts, selon un nouveau bilan 

 

Le bilan des attentats de Paris s'alourdit ce dimanche soir avec 132 morts puisque 3 blessés graves sont décédés dans les hôpitaux. Selon le dernier bilan, 42 personnes sont toujours entre la vie et la mort et se trouvent en "réanimation". Au total, il y 349 blessés dans les différents établissements hospitaliers de la capitale.


19H04. Des scènes de panique dans Paris après de fausses alertes

De nombreuses scènes de panique se sont déroulées à plusieurs endroits de Paris dimanche soir, selon la préfecture de police de Paris, indiquant qu'il s'agit de fausses alertes. De fausses alertes provoquées par des pétards mais aussi des mouvements de foule et les réseaux sociaux. Pour rappel, l'état d'urgence interdit les manifestations et les rassemblements. 


18h42. Trois kamikazes français identifiés, selon la justice française

Au total, 3 kamikazes français ont été identifiés : un au Bataclan (29 ans), un au Stade de France (20 ans), un au café Voltaire (31 ans). Deux d'entre eux vivaient en Belgique, connus de la police belge mais pas des autorités françaises. Trois kamikazes ont bien tenté d'entrer dans le Stade de France lors du match France/ Allemagne pour s'y suicider avec des explosifs a annoncé le Secrétaire d'Etat aux Sports dans la soirée de dimanche. 


18H30. Marine Le Pen demande un rétablissement des frontières de manière durable

 

Marine Le Pen déplore que les solutions proposées par le FN lors des attentats de janvier n'aient pas été retenues notamment sur les frontières. "Nous avons demandé que les contrôles aux frontières sont perennes. Nous avons également demandé que les moyens pour l'armée et la police soient plus forts, affaiblis sous les mandats Hollande et Sarkozy" et demande la "plus grande fermeté contre les bi-nationaux radicalisés".

Enfin, Mme Le Pen a également déploré son inquiétude face "à la vague de migrants" car l'Union européenne attend "3 millions de migrants d'ici 2017". "La présence de migrants dans les villes et villages de France inquiètent, certains peuvent profiter de ces mouvements de populations pour frapper". "Nous sommes d'accord pour maintenir l'état d'urgence à condition que les quartiers, les banlieues et les caves soient vidées des islamistes radicaux". 

La président du FN va "laisser passer le deuil puis relancer la campagne mais on ne peut aps le faire pendant le deuil national" a-t-elle assuré face aux médias en sortant de l'Elysée après un entretien avec François Hollande.


18H23. Hollande veut prolonger l'état d'urgence pendant trois mois

François Hollande souhaite que l'état d'urgence dure trois mois, indiquent des sources parlementaires à l'AFP. L'état d'urgence a été décrété vendedi soir à minuit alors que les attentats étaient encore en cours dans Paris.


18H11. La police lance un appel à témoins 

La police judiciaire a lancé un appel à témoins dimanche soir pour tenter de retrouver l'un des présumés terroristes. Si dans son appel à témoins, la police française ne précise pas que c'est l'un terroristes mais note qu'il "susceptible d'être impliqué" dans les attentats du 13 novembre à Paris. L'homme est né à Bruxelles et pourrait être l'un des trois frères impliqués dans les attentats de Paris survenus vendredi. Le deuxième frère est mort lors des attaques.

[AppelàTémoin] La #PJ recherche 1 individu susceptible d'être impliqué ds les attentats du 13/11/2015 #ParisAttacks pic.twitter.com/Gpr4MY1I53

— Police Nationale (@PNationale) 15 Novembre 2015

17H45. Un rassemblement à Ancy-sur-Moselle en hommage à Mathias

Le village d'Ancy-sur-Moselle, au sud de Metz, organise ce dimanche à 18H un rassemblement d'hommage à Mathias Dymarski, 22 ans, tué par les terroristes au Battaclan. Le jeune homme est originaire du village tandis que sa petite-amie également tuée dans l'attaque est native de Saint-Julien-lès-Metz.


17H39. Cazeneuve veut que les pays européens intensifient leurs contrôles aux frontières

"Les attentats ont été préparés à l'étranger par des individus basés sur le territoire belge avec des complicités en France" a précisé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve lors d'une conférence de presse dimanche après-midi. Il y a selon lui une "coopération policière, du renseignement et judiciaire" avec la Belgique et un "haut niveau de confiance entre nos services". "La coopération devra être intensifiée. Ceux qui étaient en Belgique n'étaient pas connu pour un certain nombre d'entre eux par les services" a dit M. Cazeneuve. 

Sur les questions migratoires, "le temps de décision et de mise en oeuvre au niveau européen est trop lent alors qu'il faut aller vite" a-t-il déploré, demendant à l'UE de réunir dès la semaine prochaine un conseil justice-interieur entre pays pour lutter contre le trafic d'armes, la mise en place d'un PNR avec un accord efficace, la mise en place de contrôles aux frontières à l'intérieur de l'espace Schengen" a-t-il précisé. "La France a mis en place des contrôles aux frontières et intensifiés via l'état d'urgence, il faut que les pays européens prenne des mesures sur leurs frontières intérieures" a plaidé le ministre de l'Intérieur. 


17H20. Le corps d'un second kamikaze français identifié

Le corps d'un deuxième kamikaze français identifié, selon des sources proches de l'enquête, citées par l'AFP.


16H47. 3 frères seraient impliqués dont l'un en fuite (proche enquête)

Selon des sources proches de l'enquête, trois frères seraient impliqués dans les attentats à Paris et Saint-Denis dont l'un serait actuellement en fuite. Le troisième homme de la même famille serait activement recherché en Belgique par la police.


16H22. Un homme suspecté d'être l'un des terroristes de Paris en fuite

Un individu qui serait l'un des hauteurs des attentats de Paris serait toujours en fuite et serait activement recherché en Belgique, selon plusieurs sources, dont L'Obs. Les enquêteurs sont aujourd’hui sur la piste de l'homme qui a loué la voiture Polo immatriculée en Belgique, et qui aurait servi à convoyer les attaquants du Bataclan. Cet homme ne figure pas parmi les personnes interpellées. Le frère de ce Français, résident belge, aurait en revanche été arrêté et serait actuellement entendu.

Les différentes opérations menées samedi en Belgique "ont abouti à l'interpellation de 7 personnes. Ces dernières seront déférées au juge d'instruction ce dimanche après-midi", annonce le parquet fédéral de Bruxelles via un communiqué. Toujours selon le parquet, deux ressortissants français résidant à Bruxelles et Molenbeek auraient été identifiés comme faisant partie des auteurs des attaques perpétrées à Paris, explique RTBF.


15H12. Deux terroristes Français résidaient en Belgique

Selon le parquet fédéral belge, deux terroristes Français tués dans les attentats résidaient en Belgique. Par ailleurs, deux des véhicules utilisés par les assaillants ont été loués en Belgique a également précisé le parquet. Dans le cadre de l'enquête des attentats de Paris, sept personnes ont été interpellées dans le pays selon la même source.


14H54. Une nouvelle victime originaire de Bar-le-Duc (Meuse)

Père de deux enfants, âgé de 43 ans, ce journaliste écrivait sur la musique, le métal en particulier, pour les Inrocks. Diplômé de l’ESJ de Lille, il avait écrit pour Libération et Rolling Stone. Il était présent au Bataclan lors de l’attentat. L'homme était originaire de Bar-le-Duc (Meuse) en Lorraine. Lire notre article ici.


14H33. Nancy va rendre un grand hommage aux victimes lundi

La ville de Nancy ouvre dès ce dimanche et jusqu'à vendredi un registre de condoléances. Il sera mis à disposition dans le péristyle de l'Hôtel de Ville ce dimanche à partir de 10h et dans le grand hall de lundi à vendredi, aux heures d'ouverture des services municipaux (8h30 - 17h) précise un communiqué de la ville.  Le Conseil Municipal de ce lundi 16 novembre "s'associera à la minute de silence demandée par le par le gouvernement. Il appelle les nancéiens à la respecter, pour témoigner leur solidarité avec les victimes et affirmer leur attachement à la liberté, l'égalité, la fraternité et la laïcité, autant de valeurs qui fondent notre civilisation et sont attaquées par le terrorisme islamiste. Il donne rendez-vous à 11h45 place Stanislas à toutes celles et ceux qui souhaiteront se ressembler et se recueillir" a précisé la ville. 

En hommage aux victimes de ces attentats, Laurent Hénart, Maire de Nancy, et les membres du Conseil Municipal déposeront ensuite une gerbe devant l'Hôtel de ville. 

Selon nos informations, le choeur de l'Opéra National de Nancy chantera la marseillaise depuis le balcon de l'Hôtel de ville après la minute de silence prévue à 12H. La mairie donne rendez-vous à 11H45.

L'hôtel du département de Meurthe-et-Moselle est également ouvert ce dimanche où un livre d'hommage est mis à disposition.


14H21. 10 000 militaires mobilisés en France d'ici mardi

Plus de 10 000 militaires vont être mobilisés sur toute la France d'ici mardi contre 3 000 actuellement. 

Le nombre de militaires (hors gendarmerie) déployés pour assurer la sécurité du territoire face à la menace d'attentats sera porté à 10.000 "d'ici mardi soir", contre 7.000 avant les attaques sanglantes de vendredi à Paris, a indiqué l'entourage de Manuel Valls ce dimanche.

"S'agissant de Paris, on était à 4.000" avant les attentats de vendredi "et on passe à 5.000 d'ici ce (dimanche) soir", ces 5.000 étant inclus dans le nouveau total de 10.000 militaires, a précisé à l'AFP le cabinet du Premier ministre.


14H15. Ils s'appelaient Mathias Dymarski, Marie Lausch, Marie Mosser

Leurs visages parcourent les réseaux sociaux et s'affichent en Une des journaux du monde entier. Mathias Dymarski, Marie Lausch, Marie Mosser, originaires de Lorraine, figurent parmi les 89 personnes tuées dans la salle de concert du Bataclan lors d'une attaque terroriste inédite en France. Témoignages de proches et portrait, notre article à lire ici


13H04. Nicolas Sarkozy n'a pas demandé le report de la Cop21 (entourage)

L'entourage de Nicolas Sarkozy dément que le président des Républicains compte demander le report de la conférence de Paris sur le climat.


12H55. Sur les 129 morts, 103 corps sont identifiés (Valls)

Manuel Valls a annoncé que "20 à 30 corps" restent non identifiés parmi les 129 morts des attaques de Paris. Au total, 103 victimes sont identifiées a assuré le Premier ministre en marge d'une visite de l'Ecole Militaire de Paris destiné à recevoir les familles des victimes, en particulier les personnes qui sont encore sans nouvelles de leurs proches.


12H14. Sarkozy demande le report de la Cop21 de "plusieurs mois"

PHOTO : Présidence de la République - L. Blevennec

Le chef de l'Etat a reçu pendant près d'une heure le chef des Républicains. Pendant l'entretien, Nicolas Sarkozy a notamment plaidé pour un report de "plusieurs mois" de la Cop21 qui doit débuter le 30 novembre et s'achever le 13 décembre. "Le principe de précaution ne doit pas s'appliquer que pour la COP21, mais aussi pour la sécurité des Français" a affirmé Nicolas Sarkozy. "La maintenir, c’est prendre des risques incroyables" et "ce n’est pas raisonnable", a-t-on ajouté de sources proches au sein des Républicains. Pour protéger les près de 120 chefs d’Etat et de gouvernement attendus dans la capitale, "il faut des centaines de milliers de policiers".

Samedi soir, au 20H de TF1, Manuel Valls a rejeté toute annulation de la Cop21, affirmant que ce "serait donner raison aux terroristes". 


12H00. Nicolas Sarkozy demande des "modifications drastiques" sur la politique de sécurité

Le président des Républicains a été reçu par François Hollande à l'Elysée dimanche matin. Nicolas Sarkozy n'a pas fait tenir bien longtemps l'unité nationale. Après son entretrevue avec le chef de l'Etat, il a assuré lui avoir demandé des "inflexions majeures" et des "modifications "drastiques" sur la politique de sécurité. Nicolas Sarkozy a aussi déclaré, à sa sortie de l'Elysée, qu'il demanderait à l'Union européenne "une nouvelle politique d'immigration", même si cela n'a "pas de lien" avec les attentats.

Le chef de l'opposition, qui sera ce soir l'invité du 20H de TF1, va aussi demander l'annulation de la Cop21 pour un repport "dans plusieurs mois". "Le principe de précaution ne doit pas s'appliquer que pour la COP21, mais aussi pour la sécurité des Français" a affirmé Nicolas Sarkoz qui a aussi plaidé pour un rapprochement avec la Russie dans le conflit syrien. "La maintenir, c’est prendre des risques incroyables" et "ce n’est pas raisonnable", a-t-on ajouté de sources proches au sein des Républicains. Pour protéger les près de 120 chefs d’Etat et de gouvernement attendus dans la capitale, "il faut des centaines de milliers de policiers".


 

11H40. Le point sur l'enquête, des interpellations et des perquisitions

 

L'un des kamikazes du Bataclan a été identifié : Omar Ismaïl Mostefaï était un délinquant français radicalisé de 29 ans, originaire de l'Essonne. Six personnes de son entourage sont en garde à vue, notamment son père et son frère et la femme de ce dernier. 

L'une des voitures utilisées lors des fusillades vendredi soir à Paris a été retrouvée à Montreuil, une commune limitrophe de la capitale. Selon BFMTV, des armes ont été retrouvées dans la voiture qui a servi lors des fusillades de vendredi soir à Paris. Le véhicule a été découvert abandonné à Montreuil, près de la capitale. Au moins trois kalachnikovs ont été découvertes dans la Seat Leon ayant servi lors des attentats de Paris, selon Le Figaro et Europe 1. Des kalachnikovs ont bien été découvertes dans la voiture ayant servi aux attentats et retrouvée abandonnée à Montreuil, selon l'AFP.

Le titulaire du passeport syrien, découvert près du Stade de France, avait demandé l'asile en Serbie, assure le ministère serbe de l'Intérieur.


23H07. Le père et le frère du kamikaze du Bataclan en garde-à-vue.

Le père et le frère de l'un des terroristes du Bataclan en garde à vue. Le père a été interpellé à Romilly-sur-Seine, le frère à Bondoufle, selon des sources proches de l'enquête, citée par l'AFP.


23H00. Un proche d'un terroriste interpellé dans l'Essonne

Un proche du seul terroriste identifié à été interpellé dans la région parisienne dans le département de l'Essonne. Des perquisitions sont en cours au domicile de ce proche qui a des liens avec le terroriste français qui a été le seul qui a été identifié grâce à une emprunte de doigt. Originaire de l'Essonne, l'homme qui a attaqué le Bataclan était fiché depuis 2010 pour d'être radicalisé. 


22H46. Des perquisitions dans l'Aube en Champagne-Ardenne

Une opération de police en lien avec les attentats de Paris était en cours samedi soir à Romilly-sur-Seine (Aube) au domicile d'un membre de la famille d'un des terroristes identifiés, a-t-on appris auprès de sources concordantes. Un quartier pavillonnaire situé au sud de la commune était bouclé par les forces de l'ordre qui ont demandé aux habitants de rester confinés chez eux, a indiqué à l'AFP un journaliste de la télévision locale Canal32 présent sur place. 

Selon une source proche du dossier, les perquisitions concernaient l'entourage familial d'un des assaillants du Bataclan, un Français de 29 ans né à Courcouronnes (Essonne) condamné pour des délits de droit commun mais jamais incarcéré et qui avait été identifié d'après l'empreinte d'un doigt sectionné. 


22H29. Une jeune femme de 24 ans, originaire de Nancy tuée au Bataclan

Une jeune femme de 24 ans originaire de Nancy (Meurthe-Moselle), passionnée de musique, est morte dans l'attentat perpétré dans la salle de concert du Bataclan. Originaire de la cité ducale, elle a fait une partie de ses études notamment dans un lycée de la ville. Marie vivait à Paris où elle travaillait pour un site internet spécialisé dans l'actualité des stars. Un avis de recherche avait été lancé sur les réseaux sociaux, elle ne donnait plus de nouvelles depuis vendredi soir. Une partie de sa famille vit à Nancy où l'annonce de la mort de Marie a plongé ses proches dans l'effroi. 

Un couple originaire de Moselle qui s'était installé à Paris est également mort dans la salle de concert. Selon le Procureur de la République, 89 personnes sont mortes lors de l'attaque du Bataclan. 


22H00. Une vaste opération de police en cours dans un hôtel 

Une vaste opération de police est en cours aux alentours de la Tour Eiffel à Paris. L'hôtel Pullman de la Tour Eiffel a été évacué. Un client ivre de l'hôtel se serait fait passer pour un terroriste provoquant un déploiement spectaculaire de policiers autour et fans l'hôtel. Cette fausse alerte montre que la peur s'est emparée de Paris après la série dattentats. Les rues de la capitale sont vides ce samedi soir, la préfecture de police ayant demandé aux habitants de ne pas sortir de chez eux. 


21H15. Les organisations musulmanes dénoncent les attentats

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a réagi, appelant "à l'unité et à la solidarité" face à des "attaques odieuses et abjectes". Aujourd'hui ce sont toutes les grandes fédérations musulmanes, y compris l'UOIF (proche des Frères musulmans) et les piétistes du Tabligh de l'association Foi et Pratique, qui ont dénoncé la "barbarie la plus abjecte, revendiquée par Daech".


20H09. Valls : "nous sommes en guerre", le "risque zéro n'existe pas", la Cop21 et les élections régionales maintenues

Manuel Valls, invité du JT de 20H de TF1, a rendu hommage aux "morts, aux blessés et à leurs proches mais aussi aux autorités". "Nous sommes en guerre, oui nous sommes en guerre" a dit M. Valls assurant que "nous avons toujours dit qu'il n'y a pas de risque zéro. On a dit qu'il pouvait y avoir des attentats plus durs que ceux du mois de janvier". "Nous frapperons cet ennemi en France et à l'extérieur, en Syrie et en Irak, au même niveau que cette attaque. Nous gagnerons cette guerre" a prévenu le chef du gouvernement. 

"C'est une armée qui est très bien organisée" a déploré Manuel Valls. "Dans ces moments où nous pouvons connaître de nouvelles attaques, il faut être prudent" a dit le premier ministre qui "ne veut dire aucun mot qui met en cause le travail des policiers, des militaires et des services de renseignements" répétant que "le risque zéro n'existe pas". "Il faut s'attendre à d'autres répliques".

"Une guerre nécessite des moyens exceptionnels" a dit Manuel Valls assurant que le gouvernement a déjà donné de nombreux moyens et qu'il continuera à le faire. "Les Français doivent faire face" à la menace. 

"Il y aura le prolongement sans doute de l'état d'urgence, il faut une loi pour ça" a prévenu Manuel Valls. A l'extérieur, un débat se déroulera dans huit jours pour le prolongement de l'action en Syrie. Nous avons la volonté de détruire Daesh avec nos alliés" dit le chef du gouvernement. 

"Nous devons déchoir de la nationalité ceux qui baffouent la France, expulser les imams radicaux, il n'y aura pas de repos". 

"Je suis prêt à examiner toutes les pistes conformes au droit, aux principes" a-t-il assuré à propos des Français fichés S par les services de renseignements, précisant qu'il y a plus de 10 000 cas dans le pays. 

La Cop21 "se tiendra" a assuré Manuel Valls et els élections régionales également. "Jamais, la France n'a remis en cause un rendez-vous démocratique, ça serait donner raison aux terroristes" a prévenu Manuel Valls. 


20H00. La ville de Nancy propose aux habitants de se recueillir lundi

La ville a appellé les nancéiens "au calme afin de permettre aux forces de l'ordre d'accomplir leur difficile mission de protection dans les meilleures conditions, dans le cadre de l'état d'urgence décrété par le Président de la République" a demandé la municipalité dans un communiqué. 

"Fidèle à sa tradition humaniste, et comme elle l'avait fait au lendemain des attaques de janvier 2015, la ville de Nancy ouvrira dès demain et jusqu'à vendredi un registre de condoléances. Il sera mis à disposition dans le péristyle de l'Hôtel de Ville ce dimanche à partir de 10h et dans le grand hall de lundi à vendredi, aux heures d'ouverture des services municipaux (8h30 - 17h)" précise le communiqué de la ville. 

Le Conseil Municipal de ce lundi 16 novembre "s'associera à la minute de silence demandée par le gouvernement. Il appelle les nancéiens à la respecter, pour témoigner leur solidarité avec les victimes et affirmer leur attachement à la liberté, l'égalité, la fraternité et la la ïcité, autant de valeurs qui fondent notre civilisation et sont attaquées par le terrorisme islamiste. Il donne rendez-vous à 11h45 place Stanislas à toutes celles et ceux qui souhaiteront se ressembler et se recueillir" a précisé la ville. 

En hommage aux victimes de ces attentats, Laurent Hénart, Maire de Nancy, et les membres du Conseil Municipal déposeront ensuite une gerbe devant l'Hôtel de ville. 


19H45. Un couple originaire de la Moselle tué par les terroristes au Bataclan

Un couple originaire de la région de Metz (Moselle) a trouvé la mort dans l'attentat qui a frappé la salle de concert du Bataclan. Marie et Mathias étaient activement recherchés sur les réseaux sociaux et n'avaient pas donné signe de vie depuis vendredi soir. Originaires de Moselle, ils s'étaient installés à Paris et assistaient au concert programmé le soir de l'attentat. Lire notre article ici.


19H10. Un bilan à 129 morts et qui "risque de s'alourdir" (procureur)

Le procureur de la République de Paris a pris la parole vers 19H10 pour exprimer "ses pensées fortes pour les victimes décédées ou blessées" notant que 129 personnes sont mortes. Le bilan qui "va s'alourdir" à cause de 352 personnes blessées dont 99 en situation "d'urgence absolue". Sept terroristes sont morts vendredi à Paris lors "d'attentats que l'on redoutait tous". 

Une enquête en flagrance "d'assasinats en lien avec une entreprise terroriste" a été ouverte vendredi soir par le parquet a rappelé François Molins. 

Vers 21H20, près de la porte D du Stade de France, deux explosions sont survenues et un corps de kamikazes a été retrouvé dans la foulée. 

Plus tard, cinq minutes après l'attaque du stade de France, une fusillade éclate dans le Xème arrondissement. 

Ensuite, une troisième explosion et un corps d'un second kamikaze a été retrouvé au niveau de la porte H du stade de France.

Dans la salle du Bataclan, 89 personnes sont mortes après l'intrusion de trois terroristes qui ont tiré en rafale à l'arme de guerre sur le publicqui a ensuite été pris en otage. Deux terroristes ont actionné une ceinture d'explosifs et le troisième a été tué.

Le kamikaze qui s'est fait exploser à 21H25 est un Français né en 1985 dans l'Essonne et il était fiché S en 2010 pour s'être radicalisé. L'homme n'avait jamais été incarcéré et son casier judiciaire mentionnait huit mentions pour des délits de droit commun. 

Le passeport retrouvé à côté du corps du kamikaze qui s'est fait exploser près de la porte D du stade de France est syrien. Ce passeport indique l'identité d'un homme né en 1990 et qui n'était pas connu des services de renseignement Français.

Le procureur de la République de Paris a confirmé l'interpellation de trois individus cet après-midi en Belgique après un contrôle d'identité à la frontière franco-belge. Résidents en Belgique, ces trois terroristes présumés mêlés aux attentats de Paris ne sont pas connus des services de renseignements en France. La justice belge a ouvert une enquête confiée à un juge d'instruction anti-terroriste.


18H36. Plusieurs interpellations à Bruxelles, selon le ministère de la Justice

Des interpellations, en lien avec les attentats survenus à Bruxelles, se sont déroulées à Bruxelles a annoncé le ministère belge de la Justice dans la soirée. 


18H20. Une "seconde équipe" de terroriste a pris la fuite vers la Belgique

Selon plusieurs médias belges et français, une seconde équipe de terroristes qui est mêlée aux attaques de Paris a pris la fuite vers la Belgique dans la soirée de vendredi. Une perquisition était en cours samedi après-midi dans le quartier de Molenbeek-Saint-Jean près de Bruxelles. Plusieurs personnes - au moins trois - y ont été arrêtées. La police a réussi à suivre la trace d'une "seconde équipe" (en plus de celle du Bataclan et du Stade de France) qui a réussi à s'échapper vivante de Paris grâce à une voiture belge retrouvée dans la capitale. Les plaques étaient belges et des tickets de parking de cette ville se trouvaient à l'intérieur du véhicule. 


18H13. Des rassemblements en Lorraine pour rendre hommage aux victimes

Des rassemblements improvisés se sont déroulés à Metz (Moselle) ou Nancy (Meurthe-et-Moselle) samedi après-midi après les attentats de Paris. Environ 300 personnes étaient réunies sur la Place Stanislas de la cité ducale tandis que 500 habitants étaient devant le Monument aux morts de Metz. Notre article à lire ici

17H24. Marine Le Pen assure que les Français "ne sont plus en sécurité"

 

La présidente du Front national Marine Le Pen a assuré samedi que "la France et les Français ne sont plus en sécurité" après les attentats ayant frappé Paris vendredi soir et ayant fait au moins 128 morts.

"Le président de la République a annoncé l’état d’urgence et le contrôle temporaire aux frontières, c’est bien. Mais quoi qu’en dise l’Union européenne, il est indispensable que la France retrouve la maîtrise de ses frontières nationales définitivement", a demandé Mme Le Pen, qui s’exprimait depuis le siège du FN, à Nanterre, appelant à ce que "le fondamentalisme islamiste (soit) anéanti".


17H06. Un Français arrêté avec une arme dans un aéroport de Londres

Un Français de 41 ans a été arrêté en possession d'une arme à l'aéroport londonien de Gatwick, selon la police citée par l'AFP.

Une opération de police "importante" était par ailleurs en cours dans le même temps dans un quartier de Bruxelles et aurait un lien avec les attentats de Paris. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a assuré plus tôt que les services Françaisn travaillaient en lien avec des pays européens et que l'enquête prenait une tournure européenne.


16H33. Une enquête qui prend une tournure européenne, selon Cazeneuve

MINISTERE DE L'INTERIEUR

Le ministre de l'Intérieur a assuré que "l'ensemble des services qui dépendent de mon ministère en liaison avec d'autres pays européens conduisent les investigations pour identifier ceux qui sont à l'origine de ces actes barbares". Sur l'état d'urgence, Bernard Cazeneuve a indiqué qu'il a demandé aux préfets de zone de Sécurité que les mêmes dispositifs de sécurité qu'à Paris soient mis en place dans les meilleurs délais en cas de besoin" a-t-il précisé. 

Les écoles seront ouvertes lundi et une minute de silence se déroulera à 12H dans tout le pays.


16H10. Des contrôles "systématiques" aux frontières dans l'Est de la France

Depuis cette nuit, des contrôles aux frontières sont en cours à la frontière franco-allemande au niveau de Forbach-Sarrebruck ou encore à la frontière entre Strasbourg et Khel. Par ailleurs, d'autres points entre les deux frontières sont également concernés par des contrôles fixes et aléatoirs. Selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle, des contrôles aux frontières sont également actifs à la frontière entre le département et le Luxembourg et la Belgique, a-t-on appris d'une porte-parole. Les contrôles fixes sont assurés à tour de rôle par la police et la gendarmerie tandis que les contrôles aléatoirs sont assurés par la Police des airs et des frontières (PAF). 

Le dispositif de contrôles aux frontières a été "renforcé" par rapport à celui initialement appliqué depuis vendredi matin dans le cadre de l'organisation de la Cop21.


15H08. Des centaines de personnes rassemblées à Metz

Des centaines de personnes rassemblées ce jour au monument aux morts de #Metz en hommage aux victimes de #Paris pic.twitter.com/NzssIO4XUQ

— Metz Métropole (@MetzMetropole) 14 Novembre 2015

Rassemblement à #Metz devant le monument aux morts, de tous les morts, en hommage aux victimes des #AttaquesParis pic.twitter.com/9Xx0r6N85R

— Leymarie Stéphane ✏️ (@LeymarieS) 14 Novembre 2015

15H00. Deux passeports étrangers retrouvés, un terroriste Français identifié

L'un des terroristes du Bataclan a été identifié, il s'agit d'un Français qui était fiché par les services de renseignements et connu. Deux passeports, l'un égyptien et l'autre syrien ont été retrouvé sur les corps de deux kamikazes qui se sont suicidés près du Stade de France, armés de centures d'explosifs. Trois des huit terroristes ont été identifiés, selon des sources proches.

Un Conseil des ministres a été convoqué à l'Elysée avec la présence de l'ensemble des ministres et des Secrétaires d'Etat.

La Tour Eiffeil, les grands magasins, les sites culturels et musées et les cinémas de Paris et de sa banlieue sont fermés ce samedi. 

Le dernier bilan fait état de 128 morts et de 300 blessés hospitalisés dont 80 se trouvent toujours en "urgence absolue".


14H00. Le ministre de l'Intérieur évoque un pays en "alerte maximale"

Le pays en "alerte maximale" selon le ministre de l'Intérieur qui a rendu hommage aux forces de l'ordre et aux secours mobilisés vendredi soir pendant les attaques. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris pour la "plus grande transparence" et "la communication de la vérité" a assuré M. Cazeneuve lors d'une allocution depuis le ministère de l'Intérieur. 

L'état d'urgence est confirmé pour une application "immédiate" sur l'ensemble du territoire Français permettant de "restreindre la circulation dans des lieux précis". Les préfets peuvent mettre en place des couvre-feu et des zones de sécurité autour de lieux sensibles. Les préfets peuvent aussi fermer des salles de concerts, des lieux de réunion ou des débits de boisson. Les réunions et rassemblements publics peuvent également être interdits par les préfets.

Le rétablissement des contrôles aux frontières est établi depuis vendredi soir, 61 points de passage précis font l'objet de contrôles "stricts" et les autres points de passage sont également contrôlés. Les passagers dans les trains et les avions sont aussi davantage contrôlés, les gares frontalières et les lignes européennes également. Les gendarmes peuvent opérer aux contrôles des routes et des zones en périphérie des zones urbaines. 

Des patrouilles militaires vont également circuler dans Paris. Ces dispositions s'ajoutent aux 30 000 policiers et gendarmes mobilisés dans le cadre du plan Vigipirate. 


13H50. Une fausse alerte à Bagnolet

Les "coups de feu" et les "explosions" entendus dans l'après-midi à Bagnolet n'ont aucun lien avec des attaques terroristes. Il s'agit de pétards utilisés lors d'un mariage.


13h42. Une minute de silence nationale lundi, Valls au 20H de TF1

Matignon a annoncé la tenue d'une minute de silence ce lundi à 12H dans toute la France pour rendre hommage aux victimes des attentats de Paris. Tous les drapeaux Français seront en berne à minuit en France tandis que celui de l'Elysée l'est déjà. François Hollande a annoncé dans la matinée qu'un deuil national de trois jours est décrété. Manuel Valls sera l'invité du 20H de TF1 ce samedi soir. 


13H30. Des coups de feu, explosions et hélicoptère à Bagnolet

Des incidents sont en cours à Bagnolet (Seine-Saint-Denis)  près de Paris selon la police qui a demandé à la population de ne pas sortir de chez elle. Selon plusieurs témoignages, des coups de feu et des explosions sont entendus sur place alors qu'un hélicoptère survole la zone. 

D'après certaines sources (mairie), des coups de feu viennent d'être entendus porte de Bagnolet #attentatparis #AttaquesParis

— Alexandre Delpérier (@ADelperier) 14 Novembre 2015

Contacté par @BuzzFeedFrance , le commissariat de Bagnolet dit "qu'il se passe qqch" et demande de ne pas sortir via @AnaisBordages

— David Perrotin (@davidperrotin) 14 Novembre 2015

13H23. Nadine Morano dénonce "les échecs du gouvernement"

La députée européenne a dénoncé dans un long communiqué "les échecs du gouvernement" en matière de sécurité et de politique internationale. A LORACTU.fr, elle a assuré qu'elle souhaite la démission "à minima" du ministre de l'Intérieur et de la ministre de la Justice. "Le deuil national décrété par François Hollande c'st pour masquer son échec" a-t-elle tranché. Lire notre article ici


12H30. Le préfet des Vosges demande à ne pas organiser de rassemblements

La préfecture des Vosges demande à la population de ne pas organsier de rassemblements de citoyens en soutien aux victimes des attentats de Paris pour des raisons de sécurité. Le préfet du département ne souhaite pas de mobilisation qui demande la présence de la police et de la gendarmerie car le ministère de l'Intérieur pourrait utiliser des forces d'autres régions afin de renforcer la sécurité de Paris et de l'Ile-de-France.


12H00. Attaques meurtrières de Paris : ce que l'on sait

Le bilan à 12H00 fait état de 128 morts et de 99 blessés dont le pronostic vital est toujours engagé.

Le président de la République a assuré lors d'une allocution que les atten,tats est un acte de "guerre préparé" par Daesh. L'Etat islamique (EI) a revendiqué la série d'attentats dans un communiqué officiel, affirmant avoir perdu "huit frères" lors d'attentats suicides. L'organsiation terroriste a prévenu que ce "n'est qu'un avertissement".

François Hollande a annoncé un deuil national de trois jours tandis que l'état d'urgence est décrété jusqu'à nouvel ordre sur l'ensemble du pays. Le contrôle aux frontières est également renforcé sur les routes, dans les gares, les ports et dans les aéroports. 

Le chef de l'Etat va également s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès ce lundi, un dispositif très rare. 

Les chefs de partis seront reçus à 17H à l'Elysée par le chef de l'Etat alors que Nicolas Sarkozy (Les Républicains) a déjà pris la parole et Marine Le Pen le fera vers 15H.

Les rassemblements publics et manifestations sont interdits jusqu'à jeudi à Paris et en Ile-de-France alors que les écoles, les musées et sites culturels, les parcs d'attractions et de loisirs, certaines stations de métro et magasins sont fermés dans la capitale ce samedi. Certains médias ont suspendu des programmes de divertissement en hommage aux victimes.

Dans l'Est de la France, le contrôle aux frontières est systématique avec la Belgique, l'Allemagne mais pas encore le Luxembourg selon plusieurs témoignages. La ville de Thionville a annulé ses manifestations sportives et culturelles, le maire de Metz a appelé à un rassemblement à 15H, la campagne des régionales est suspendue, des matchs de basket et de hockey annulés. Les matchs de football sont maintenus a annoncé la Ligue régionale de foot en Lorraine mais une minute de silence précédera chaque rencontre. 


11H53. L'Etat islamique (EI) revendique les attentats de Paris

L'Etat islamique (EI) a officiellement revendiqué la série d'attaques survenues à Paris ce vendredi soir, a annoncé l'organisation terroriste dans un communiqué. 

"Paris a tremblé sous leurs pieds,ses rues sont devenues étroites pour eux".L'EI revendique attentats #ParisAttacks pic.twitter.com/3LFa2ajRce

— Xavier Frère (@xbrother) 14 Novembre 2015

11H44. 128 morts et 99 blessés en "urgence absolue"

Le bilan s'élève à 128 morts et 99 blessés dans un état "d'urgence absolue" selon l'AFP.


11H20. Nicolas Sarkozy veut livrer une "guerre totale" aux terroristes

Nicolas Sarkozy a demandé l'unité nationale en s'exprimant une vingtaine de minutes après François Hollande. "On pense aux forces de sécurité. Leur courage est admirable, elles ont le soutien de tous les Français" a dit le président des Républicains. "Les terroristes ont engagé la guerre à la France, notre pays ne doit pas céder, ne doit pas reculer. Notre peuple est déterminé à vaincre la barbarerie djihadiste. Nous devons tirer toutes les conséquences en terme d'actions, rien ne peut être comme avant" a prévenu M. Sarkozy.

"Le terrorisme a fait trop de victimes. Nous devons comprendre les raisons pour lesquelles ces attaques sont possibles. Notre politique extérieure doit intégrer le fait que nous sommes en guerre, notre politique de sécurité intérieure également. Nous avons besoin d'inflexions majeures. Au-delà des contrôles aux frontières et à l'état d'urgence, nous soutiendront toutes les mesures dratstiques de sécurité qui visent à protéger les Français" a annoncé le président des Républicains lors d'une allocution ce samedi matin. Entre critiques et soutien, le président de l'opposition a également demandé à ses candidats aux régionales de suspendre la campagne. 


11H11. Les terroristes auraient invoqué l'intervention en Syrie

Les terroristes du Bataclan ont justifié leur action à cause de l'intervention de la France en Syrie. «Je les ai clairement entendus dire aux otages ‘’c’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie’’. Ils ont aussi parlé de l’Irak», a repporté un spectateur présent dans la salle du Bataclan, cité par l'AFP. Selon d’autres sources, ils auraient également crié «Allahou Akbar». Pour autant, leurs actes n’ont pas été revendiqués. Mais le site de surveillance américain des réseaux islamistes assure, ce vendredi, que plusieurs sympathisants de Daesh se sont réjouis de ces faits sur les réseaux sociaux.

Ce samedi avant 11H, François Hollande a évoqué un "acte de guerre" qui a été "préparé" de "l'extérieur" avec des complicités à "l'intérieur"' du pays. Il a explicitement visé Daesh, assurant que la France serait "impitoyable" avec les terroristes. 


10H56. Hollande parle d'un acte de guerre "préparé"

PHOTO ELYSEE

"C'est un acte de guerre contre la France, contre ce que nous sommes, un pays libre qui parle à l'ensemble de la planète. C'est un acte de guerre planifié et préparé de l'extérieur avec des complicités de l'extérieur. C'est un acte d'une barbarerie sans précédent. Le bilan s'élève à 127 morts, les familles sont dans le chagrin et le pays est dans la peine" annonce François Hollande, précisant qu'un décret pour un deuil national de trois jours dans le pays est décrété. 

Les militaires patrouilleront dans Paris "ces prochains jours" prévient M. Hollande. "La France sera impitoyable contre les barbares, tous les moyens et sur tous les terrains seront actifs" a poursuivi le président de la République. "J'appelle à l'unité, au sang froid" affirme le chef de l'Etat qui s'exprimera de manière extraordinaire devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles lundi. 

Le président de la République a également dit pour la première fois que Daesh est mêlé à cette attaque terroriste. 


10H00. Attaques terroristes de Paris : ce que l'on sait

INFOGRAPHIE LE MONDE

Le bilan humain à 10H est dramatique. Les fusillades dans plusieurs quartiers de Paris ont fait des dizaines de morts tandis que le chiffre est encore plus important après la prise d'otage dans la salle de concerts du Bataclan. Selon un dernier bilan livré peu après 9H par des sources policières, le nombre de morts dans l'ensemble des attaques s'élève à 127 tandis qu'il y aurait 180 blessés dont 80 sont en "urgence absolue". L'agence de presse Reuteurs évoque même 99 personnes "entre la vie et la mort".

François Hollande a convoqué à 9H un Conseil de défense à l'Elysée en présence de Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira, Jean-Yves Le Drian, Ségolène Royal et Marisol Touraine autour des autorités militaires et de police. 

L'état d'urgence a été décrété sur l'ensemble du territoire français jusqu'à nouvel ordre tandis que François Hollande a annoncé à minuit vendredi que le contrôle aux frontières est renforcé.

La campagne des élections régionales est suspendu partout en France tandis que les leaders des Républicains Nicolas Sarkozy et du FN Marine Le Pen vont prendre la parole plus tard dans la journée.

Les établissements scolaires et universités d'Ile-de-France sont fermés ce samedi, les hauts-lieux touristiques et les parcs d'attractions comme Disneyland Paris et le Parc Astérix sont également fermés. Certaines stations de métro sont à l'arrêt tandis que les contrôles dans les aéroports parisiens d'Orly et de Roissy sont renforcés.  


09H57. Un nouveau bilan de 127 morts et de centaines de blessés

L'AFP revoit encore son bilan à la hausse. Une source judiciaire indique que les attaques ont fait 128 morts, sans compter les 8 terroristes. Il y a également 180 blessés dont 80 en "urgence absolue".


03H55. 126 morts selon un nouveau bilan avancé par Le Figaro

Un nouveau bilan communiqué dans la nuit par "Le Figaro" fait état de 126 morts dans les attaques mortelles de Paris dont la prise d'otage au Bataclan. Le bilan pourrait encore s'alourdir puisque les secours déplorent 215 blessés (83 en urgence absolue et 132 en urgence relative). 


02H23. Le parquet de Paris ouvre une enquête, cinq terroristes tués

Le procureur de la République de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "assasinats en lien avec une entreprise terroriste" après les attaques mortelles survenues vendredi soir dans la capitale. Il a également confirmé la mort de cinq terroristes et a annoncé un bilan provisoire de 120 morts qui risque d'augmenter au fil de la nuit. 


02H07. Des terroristes toujours recherchés dans Paris, trois preneurs d'otages tués

Attentats à Paris : des attaques dans 7 lieux différents #AFP pic.twitter.com/2t3zJkZr02

— Agence France-Presse (@afpfr) 14 Novembre 2015

La police recherche toujours des terroristes à Paris et dans sa banlieue, selon des sources policières citées par plusieurs médias. Quatre assaillant sont morts : le kamikaze responsable d'une des explosions au Stade de France, et les trois assaillants du Bataclan tués lors de l'assaut. On ne sait pas si tous les assaillants du Bataclan ont été neutralisés, mais l'assaut est terminé. Le bilan provisoire donné par l'AFP fait état pour l'instant de 120 morts tandis que d'autres médias citent le chiffre de 140 à 150. BFMTV de son côté affirme que ce sont deux et non un kamikaze qui se sont tués devant le stade de France.


01H35. 1 500 militaires supplémentaires mobilisés après les attaques terroristes

L'Elysée a annoncé la mobilisation de 1 500 militaires supplémentaires, a confirmé l'état d'urgence sur l'ensemble du pays, la fermeture des frontières notamment à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire convoqué après minuit. Les lignes de métro de l'Ile-de-France sont également fermées tandis que les chauffeurs de taxis et VTC conduisent gratuitement les clients en panique vers leur domicile. Les écoles et universités seront fermées en Ile-de-France samedi tandis que les voyages scolaires sont annulés dans toute la France ce week-end. Les concerts, réunions avec le public et manifestations sont également interdites jusqu'à nouvel ordre.


01H30. Nicolas Sarkozy approuve l'état d'urgence et la fermeture des frontières

Le président des Républicains a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi être en accord avec les annonces de François Hollande sur la mise en place de l'état d'urgence et la fermeture des frontières. Le parti les Républicains suspend à son tour sa campagne aux Régionales. "Dans ces circonstances tragiques, la solidarité de tous les Français s'impose. C'est dans cet esprit que je soutiens la décision prise ce soir de décréter l'état d'urgence et la fermeture des frontières", déclare son président Nicolas Sarkozy dans un communiqué.

Face aux attaques terroristes d’une gravité exceptionnelle, mes premières pensées vont aux victimes de ces actes de barbarie (1/2) -NS

— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 14 Novembre 2015

C’est dans cet esprit que je soutiens la décision prise ce soir de décréter l’état d’urgence et la fermeture des frontières. -NS

— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 14 Novembre 2015

Les terroristes ont déclaré la guerre à la France. Notre réponse doit exprimer une fermeté et une détermination de chaque instant. -NS

— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 14 Novembre 2015

01H30. François Hollande, Valls et Taubira se rendent au Bataclan

Le président de la république, le premier Ministre et la ministre de la Justice se rendent au Bataclan dans la nuit où s'est déroulée une prise d'otage sanglante qui a fait plus d'une centaine de morts.


01H22. Le bilan humain est catastrophique

Au total selon des bilans provisoires dans la nuit de vendredi à samedi, le nombre de victimes s'élève à plus de 142 morts. Les fusillades dans Paris ont fait au moins 42 morts dans la soirée de vendredi puis la prise d'otage qui s'est déroulée au Bataclan a fait "au moins" une centaine de morts. le bilan est provisoire. Les blessés graves se comptent pas dizaines et dépasserait même la centaine. Le bilan est évolutif au fil de la nuit. 


01H13. Plus de 100 morts au Bataclan à Paris après une prise d'otage

La prise d'otage au Bataclan, une salle de spectacle où se déroulait un concert, a fait plus de 100 morts selon un bilan provisoire a assuré l'AFP. Il s'agit d'un premier bilan d'après des sources policières citées par l'agence de presse. Le bilan du Bataclan s'ajoute au bilan de 42 morts lors de fusillades sur plusieurs points de Paris. 

Trois terroristes auraient été abattus par les policiers lors de l'assaut. 


01H09. Laurent Hénart, maire de Nancy "approuve" les décisions de François Hollande

"État d'urgence et le contrôle aux frontières : ces mesures s'imposent alors que notre pays est de nouveau frappé par la barbarie, dans des attentats sans précédent" a déploré le maire (UDI) de Nancy dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi. "J'approuve les décisions annoncées par le chef de l'Etat et estime que la campagne doit être suspendue car l'unité nationale doit s'exercer" a assuré le président du Parti Radical

"Toutes mes pensées vont ce soir aux victimes de ces odieux attentats, à leurs familles et à leurs proches. Force doit rester à la République et justice doit être rendue. Les responsables publics doivent aujourd'hui plus que jamais servir la protection de nos concitoyens. J'apporte donc tout mon soutien aux forces de l'ordre dans leur difficile mission" a assuré M. Hénart.


01H00. Des "dizaines de morts" dans la salle de spectacle

En plus des 42 morts dans les fusillades qui se sont déroulées dans la soirée de vendredi dans plusieurs quartiers de Paris, le bilan va s'alourdir après la prise d'otage qui se déroulait dans la salle de concert du Bataclan. Des dizaines de spectateurs seraient morts, abattus par les terroristes qui ont été neutralisés pendant l'assaut du BRI.


00H53. L'assaut au Bataclan est terminé, deux terroristes sont morts

Selon BFMTV, l'assaut de la salle de spectacle du Bataclan où une prise d'otage était en cours est terminé. Deux terroristes sont morts, abattus par les hommes de la BRI. Le bilan humain serait très lourd, plusieurs sources décrivant des "scènes d'horreur" où des dizaines de corps seraient au sol de cette salle de concerts.

 


00H45. Dans l'Est, les candidats aux régionales suspendent leur campagne

Les candidats Philippe Richert (Les Républicains-UDI-MoDem) et Florian Philippot (FN) ont annoncé vendredi et samedi qu'ils suspendent leur campagne dans la région Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne après les attaques terroristes de Paris. 


00H38. Un assaut lancé sur le Bataclan où une prise d'otage est en cours

La police a lancé un assaut contre la salle de spectacle du Bataclan où se tient une prise d'otage depuis vendredi soir. Des dizaines de personnes sont retenues. 

"Deux ou trois individus non masqués sont rentrés avec des armes automatiques de type kalachnikov et ont commencé à tirer à l'aveugle sur la foule. L'attaque a duré une dizaine, une quinzaine de minutes. Ça a été extrêmement violent et il y a eu un vent de panique, tout le monde a couru vers la scène, il y a eu des scènes de piétinement". "Les assaillants ont eu tout le temps de recharger à au moins trois reprises. Ils n'étaient pas masqués, maîtres d'eux-mêmes. Ils étaient très jeunes", a raconté un journaliste d'Europe 1 présent dans la salle au moment de l'attaque terroriste.


00H27. Des attaques menées sur sept points à Paris

Selon l'AFP, sept points sont attaqués dans Paris et sa banlieue selon des sources proches de l'enquête. Dans le secteur du Bataclan où une prise d'otage est en cours dans la salle du spectacle, des échanges de tirs sont en cours. Des témoins assurent que dans la salle de concerts, les terroristes tirent en rafale avec des armes lourdes et sont munies de ceintures d'explosifs. Le lieu sur lequel un assaut est en cours est le Bataclan, où une prise d'otage est en cours. Le nombre d'otages n'est pas connu. On ne sait rien de l'identité des preneurs d'otage, ni de leurs motivations ou de revendications, selon la même source.


00H22. L'ensemble des écoles et des universités fermées samedi en Ile-de-France

Les établissements scolaires du pays et des universités seront fermées samedi tandis qu'à Paris des lignes de métro (3; 5, 8, 9 et 11) sont fermées, selon la RATP.


00H13. L'une des explosions du stade de France était un attentat suicide

Selon l'AFP qui cite des sources concordantes, l'une des explosions entendues près du Stade de France vendredi soir était un attentat suicide commise par un kamikaze. Plus tôt dans la soirée, BFMTV évoquait la découverte d'un corps déchiqueté sur les lieux de l'explosion. Au moins deux autres explosions avaient été entendues aux abords du site alors que se déroulait le match amical de football France/ Allemagne. 


23H57. François Hollande vient de décreter l'état d'urgence et ferme les frontières

Pour François Hollande, "c'est une horreur" car Paris et son agglomération font face à des "attaques terroristes sans précédent". François Hollande annonce également des renforts militaires pour éviter de nouvelles attaques. Il a annoncé la tenue d'un conseil des ministres exceptionnel afin de décider de décréter l'état d'urgence en France - notamment dans Paris - afin de faire fermer les frontières, fermer certains lieux sensibles et procéder à des perquisitions en Ile-de-France. 

Le président de la République a dit "savoir qui sont ces terroristes" et a demandé aux Français de faire "preuve d'unité". "Nous devons appeler chacun à la responsabilité, ce que les terroristes veulent c'est nous faire peur" affirme le chef de l'Etat. François Hollande n'a pas donné de bilan définitif mais a parlé de "dizaines de morts et beaucoup de blessés".

 


23H53. Au moins 42 morts dans les fusillades mortelles de Paris

Le bilan s'élève avant minuit à 42 morts, selon la préfecture de police.


23H50. Hollande convoque un conseil des ministres exceptionnel vers minuit

Le chef de l'Etat va tenir un conseil des ministres exceptionnel vers minuit à l'Elysée avec l'ensemble des membres du gouvernement après une réunion de crise qui s'est tenue en fin de soirée en présence de Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira. Le président de la République devrait ensuite prendre la parole à la télévision pour s'exprimer devant les Français.


23H39. Au moins 40 morts, selon un dernier bilan et des "dizaines de blessés graves"

Le bilan humain s'élèves en fin de soirée à au moins 40 morts selon BFMTV. Selon le ministère de l'Intérieur, des dizaines de personnes se trouvent dans un état critique "entre la vie et la mort" après cette série de fusillades en plein Paris. La ville de Paris a demandé aux parisiens de "ne pas sortir de chez eux" tandis qu'un conseil des ministres exeptionnel se tiendra vers minuit à l'Elysée.


23H32. Le plan rouge alpha et le blanc blanc déclenché 

 

Alors que le bilan est d'au moins 40 morts, le "plan rouge alpha multi attentats" a été déclenché par le ministère de l'Intérieur, confirmant la pistes d'attaques terroristes sur plusieurs sites de Paris. Le plan blanc dans les hôpitaux de la capitale a également été déclenché pour accueillir les "dizaines" de blessés victimes de ces multiples fusillades. Une réunion de crise se tient actuellement Place Beauvau avec François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira. 

Selon BFMTV, un tireur qui s'est introduit dans la salle de concert du Bataclan où se déroule actuellement une prise d'otage - au moins 100 personnes retenues selon un dernier bilan - a crié "c'est pour la Syrie" affirme un témoin cité par la chaîne d'informations. 


23H24. Au moins 40 morts dans les fusillades mortelles de Paris

Le bilan s'est alourdi dans les fusillades mortelles de Paris, selon BFMTV qui avance désormais "au moins 40 morts".


23H17. Une prise d'otage en cours dans la salle de concert du Bataclan

Une prise d'otage est en cours dans la salle de spectacle du Bataclan dans le 11ème arrondissement à Paris. Au moisn 50 à 60 spectateurs sont retenus à l'intérieur de la salle. Selon plusieurs témoignages, au moins un individu armé a tiré en l'air avec une arme de guerre dans la salle un eheure après le début du spectacle. Un vent de panique a balayé la salle, certains spectateurs ont réussi à sortir tandis que d'autres sont retenus en otage, d'après des témoins cités par BFMTV. Un concert d'un groupe de rock californien se jouait à guichets fermés ce vendredi soir. 


23H06. Les spectacteurs du stade de France restent à l'intérieur

Les forces de sécurité demandent aux spectateurs du match France/ Allemagne de rester à l'intérieur du stade. Trois explosions ont été entendues plus tôt dans la soirée aux abords de l'enceinte où le match est désormais terminé. 

Impressionnant la pelouse du stade de France via @LucieBacon pic.twitter.com/Ll7LoGILFB

— Antoine Canu (@AntoineCanu) 13 Novembre 2015

22H30 . Le bilan provisoire fait état de 30 morts, selon l'AFP

Un dernier bilan fait état de 30 morts selon l'AFP qui cité la préfecture de police de Paris. Plusieurs fusillades ont éclaté dans Paris, notamment dans le 10ème arrondissement devant un restaurant asiatique ainsi que dans le 11ème arrondissement dans deux endroits, au Bataclan et dans une rue où se situent plusieurs restaurants et bars.

Plusieurs explosions ont été entendues, au moins trois, aux abords du stade de France alors que s'y jouait le match amical France/ Allemagne. Le président François Hollande a dû quitter en urgence les lieux pour présider une réunion de crise au ministère de l'Intérieur en présence de Bernard Cazeneuve et Manuel Valls. 

Fusillade à Paris : plusieurs fusillades dans les 10e et 11e arrondissements. Les lieux visés. #Paris #Shooting pic.twitter.com/6OfGS3Psj6

— Visactu (@visactu) 13 Novembre 2015

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5Commentaires

gilles4000
Gilles G. - il y a 4 mois
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Bravo cher Mr Hollande !!! continuons à laisser entrer sur le sol Français ces pauvres migrants syrien qui soit disant quittent la misère et la guerre de leur pays pour venir tuer des pauvres gens chez nous. on va les laisser s'implanter partout dans nos petites communes Françaises pour mieux se faire tuer en masse ..... il est vraiment temps d’ouvrir les yeux .... nous n'avons pas de garde du corps et toute la sécurité qui vous entoure (nous) quand j'entends ce qui se passe partout autour de nous je me dit que l'on a jamais connu cela auparavant et que tout cela arrive par cause de manque de vrai politique. La France vient d’être touché gravement et je pense que c'est une assez bonne raison pour fermer totalement nos frontières et stopper les flux migratoires qui portent avec eux les terroristes de demain. Répondre
Yves Memel
Yves M. - il y a 4 mois
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...on fait une marche ?!... Répondre
Chou
Moi C. - il y a 4 mois
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Ppppfff mais quel est le rapport ac les syriens ?! Vous confondez tout !! Ils n'ont rien à voir la dedans ! Il s'agit d'attaques terroristes, en aucun cas les syriens ont à voir quelque chose ! Il se peut même fortement que ce soit des français "pur souche" enrôlés par le djiad qui aient fait ça !! Arrêtez donc ac vos propos racistes et renseignez vous sur ce qui se passe réellement ! Répondre
gilles4000
Gilles G. - il y a 4 mois
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Non c'est vrai ??? daesh ça vous parle ?? ILS SONT PAS EN SYRIE ET NE REVENDIQUENT PAS LES ATTENTATS ?? vraiment sortez de chez vous ou regardez les infos avant de dire autant d’âneries. pour vous ce sont des Français pure souche ?? il faut lire les noms et voir après si ce sont des Français pure souche ..... Franchement pauvre France !!!! Répondre
gilles4000
Gilles G. - il y a 4 mois
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un peu de lecture /france/11645-pour-valls-les-terroristes-ont-profite-de-la-crise-des-migrants-pour-se-glisser.html Répondre
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