C’est dans les Vosges que François Fillon a achevé sa série de déplacement de campagne avant de prendre quelques vacances. A Saint-Michel sur Meurthe il n’a pas manqué d’attaquer son principal rival Jean-François Copé et ses soutiens.

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L’ex-premier ministre était accompagné de Laurent Wauquiez et de son directeur de campagne, Eric Ciotti mais aussi de Valérie Pécresse, arrivée en retard. Elle a raté son TGV suite à un accident sur le périphérique, à Paris a –t-elle assurée. Le candidat Fillon est apparu très serein, calme et bronzé. Une visite très détendue sous le soleil vosgien.

« Ce sont nos primaires avant l'heure pour donner une vraie légitimité à celui qui dirigera l'UMP » a déclaré François Fillon avant de rajouter « Je ne suis pas candidat pour être secrétaire général de l'UMP, je suis candidat à la fonction qui était occupée par Nicolas Sarkozy ». En bref, M. Fillon veut se positionner en futur chef de la droite avec la présidentielle de 2017 en ligne de mire. « Je n'accepte pas l'idée qu'il y ait, d'un côté, un combat des chefs et, de l'autre, des candidats qui ont des idées » a lancé Fillon en référence à la potentielle candidature de Bruno Le Maire, ex-ministre de l’Agriculture. Il a assuré être candidat si ses idées ne sont pas représentées aux primaires de l’UMP.

Une charge contre Jean-Pierre Raffarin

François Fillon a également vivement attaqué Jean-Pierre Raffarin qui a clairement annoncé son positionnement en faveur de Jean-François Copé dans Le Monde ce week-end. « Ce qui me frappe ce sont ses attaques contre Nicolas Sarkozy. Quand Roselyne Bachelot en dit du mal, c'est un événement planétaire. Quand c'est Daubresse, tout le monde s'en fout. Là, ça ne suscite aucun commentaire (…) » s’est agacé dans les Vosges François Fillon. Raffarin a vivement critiqué Nicolas Sarkozy et la candidature de Fillon qui n’aurait pas le profil d’un « chef » pour prendre la tête de l’UMP en novembre prochain.

Il a effectué une visite d’entreprise (une scierie à La petite Raon), rencontré des militants aux pas de course (Apéritif champêtre) et donne une réunion publique à 16h30 dans la ville de St Michel sur Meurthe. Le candidat est accompagné par le député de la deuxième circonscription des Vosges, Gérard Cherpion.

A chaque élection sa vague de sondages. Sur 609 sympathisants UMP interrogés du 10 au 19 juillet par l’Ifop pour le journal Le Figaro, 62% ont dit souhaiter le voir prendre la tête du parti de l'ex-président Nicolas Sarkozy, sans changement par rapport à un sondage similaire fin mai.

Son rival, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, ne recueille que 21% d'opinions favorables, un point de mieux qu'en mai.