26/09/2012 |
Vingt-huit ans après la mort du petit Gregory Villemin dans les Vosges, l’enquête n’a toujours pas déterminé l’identité du tueur. Mercredi, le parquet de Dijon a annoncé l’autorisation de la réalisation de deux nouvelles recherches ADN sur les chaussures et des vêtements du petit garçon.
Lors d’une conférence de presse, le Procureur Général de Dijon a fait savoir que le parquet général autorisait les enquêteurs à procéder à deux nouvelles recherches ADN sur des effets personnels de l’enfant. En l’occurrence sur les chaussures et la veste que portait Gregory au moment de sa mort.
La science, un espoir
L’enfant âgé de quatre ans, avait été retrouvé noyé avant d’être ligoté le 16 octobre 1984 dans la Vologne dans la commune de Docelles (Vosges). A la demande des parents, ces nouvelles expertises ADN pourraient soulever le mystère qui règne depuis la mort criminelle de leur enfant.
Les recherches ADN vont être effectuées ces prochaines semaines et les résultats pourraient être connus d’ici quelques mois. La procédure technique est « longue » et « complexe » a assuré le procureur général. Les dernières analyses orchestrées par la police scientifique en 2010 n’avaient pas permis d’avancer dans les investigations. Les parents de Grégory Villemin comptent désormais sur les progrès techniques et scientifiques pour faire la lumière sur cette affaire.