Région Alsace-Lorraine/Champagne-Ardenne: une fusion "pas éternelle" dit Philippot
Florian Philippot, tête de liste FN dans l'Est, estime que la fusion des trois régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne "n'est pas éternelle", lors d'un débat à paraître mardi dans la presse régionale.
"Quand nous serons aux affaires nationales, nous reverrons cette réforme. Cette fusion n'est pas éternelle", a expliqué samedi devant des journalistes le numéro deux du Front National.
Le débat dans L'Union-L'Ardennais, L'Est-Eclair et le Journal de la Haute-Marne réunissait Philippe Richert (Les Républicains), Jean-Pierre Massenet pour le Parti socialiste et le Frontiste Florian Philippot, les trois principaux candidats en lice pour les élections régionales en Alsace-Lorraine/Champagne-Ardenne (Alca).
"Le problème de cette collectivité décidée sans concertation, c'est sa fragilité", a pour sa part estimé Philippe Richert tête de liste LR et actuel président du conseil régional d'Alsace qui promet pour accroitre l'unité des trois entités l'implantation de maisons du Conseil régional à Strasbourg, Metz et Châlons-en-Champagne.
Pour son homologue lorrain Jean-Pierre Massenet (PS) qui souhaite une "assemblée itinérante" entre différents pôles répartis dans les trois territoires, la réforme est un "outil susceptible de refonder le fonctionnement de la République et la relation des citoyens avec leurs élus".
Selon un sondage BVA publié dimanche, le candidat de droite Philippe Richert est en tête des intentions de vote, au premier comme au second tour. Il est crédité au premier tour de 34% devançant de très peu Florian Philippot (33%) alors que la liste de Jean-Pierre Masseret est derrière avec 17%.
Au second tour, Philippe Richert obtiendrait 39% des suffrages exprimés contre 35% au candidat du FN et 26% au candidat socialiste, selon ce sondage.