Le patron des taxis G7 invite les Loti à devenir taxis ou VTC
Le patron des taxis G7, Serge Metz, a invité vendredi les détenteurs d'une licence de transport collectif Loti qui effectuent des courses individuelles à devenir VTC ou taxis pour exercer de façon légale, en leur offrant une "formation gratuite".
"C'est à eux de choisir" entre le statut de transporteur public collectif (Loti) ou celui de transport public particulier de personnes qui regroupe les chauffeurs de taxis et les prestataires de VTC, a déclaré à l'AFP M. Metz au cours d'un entretien téléphonique.
G7 offre "une formation gratuite" et des "conditions tarifaires exceptionnelles pour intégrer les centrales de réservation" à ceux qui souhaiteraient rejoindre le secteur du transport public particulier de personnes, a-t-il affirmé.
"On ne peut pas choisir le cadre réglementaire, c'est valable pour tous les métiers", a-t-il dit, estimant au sujet de la mobilisation des chauffeurs travaillant pour des plateformes VTC, que "maintenir une situation illégale (me) semble être un message difficile à porter".
Les taxis remettent en cause l'utilisation détournée des véhicules Loti par les plateformes électroniques de réservation de VTC telles qu'Uber, Chauffeur-Privé ou SnapCar, sans respecter l'obligation de transporter plusieurs passagers, passant outre "un statut plus contraignant".
Souhaitant "la paix dans les foyers", après des heurts qui ont opposé des chauffeurs de VTC à une cinquantaine de chauffeurs de taxis dans la nuit de jeudi à vendredi à Porte Maillot, M. Metz a lancé "un appel solennel au calme", insistant sur le fait que la concurrence entre les taxis et les VTC était une bonne chose.
"Il est hors de question de revenir à l'âge de pierre", a-t-il dit.
Mais si la récente mobilisation des taxis a été "la première fois qu'une profession descendait dans la rue pour faire respecter la loi", il juge "étonnant" qu'une autre profession, à savoir celle des Loti, en fasse autant pour "faire adapter la loi".