Nancy: non, les supporters ne pourront pas se faire implanter une puce sous la peau
Non, les supporters de Nancy (L2) ne pourront pas entrer au stade en se faisant greffer une puce sous la peau, contrairement à ce que laisse croire un communiqué-canular du club de football abondamment repris mardi par les réseaux sociaux et certains médias spécialisés.
"C'est un poisson d'avril mais on l'a fait en avance pour ne pas être noyés dans la masse", a expliqué à l'AFP Mathieu Enard, responsable de la billetterie du club lorrain.
En milieu d'après-midi, le compte Twitter officiel du club annonçait "L'ASNL proposera à ses futurs abonnés un implant RFID sous-cutané pour accéder au stade", avec un lien vers un article sur le site du club, dans lequel Mathieu Enard expliquait que les Nancéiens avaient déjà pris attache avec "un établissement médical de l'agglomération, qui est spécialisé dans les opérations de la main".
"Nos guichetières seront formées et pourront administrer elles-mêmes la puce RFID via un injecteur de la forme d'un stylo directement dans la main ou l'avant-bras selon la préférence de l'abonné", ajoutait-il.
Interpellé sur Twitter par plusieurs personnes pour savoir s'il s'agissait d'un poisson d'avril, le webmaster a simplement répondu "Pour info, aucune erreur de programmation de date dans la publication de notre article sur la puce RFID ;-)".
Certains y ont vu la confirmation qu'il ne s'agissait pas d'un poisson d'avril.
"Il y a quelques rédactions qui sont tombées dans le panneau" reconnaît M. Enard, "inondé d'appels" depuis son tweet.