Les aciéries Akers France liquidées, 170 emplois supprimés à Thionville (tribunal)
Les aciéries Akers France, qui emploient 250 personnes dans le nord et l'est de la France, vont être liquidées, a décidé mercredi la chambre commerciale du tribunal de Thionville, a indiqué l'avocat du CCE, Bertrand Mertz.
Lors de la revente, en novembre, de ses activités au groupe Ampco-Pittsburgh, le suédois Akers n'avait pas cédé les usines de Thionville (Moselle) et Berlaimont (Nord).
Depuis, placées en redressement, elles cherchaient un repreneur. Trois candidats potentiels avaient été retenus le 22 mars par la justice: le directeur du site de Thionville, Alain Vermersch, celui du site de Berlaimont, David Souilah, et l'entreprise Green Elephant.
M. Vermersch avait indiqué avoir le soutien d'Arcelor Mittal, client d'Akers France, qui s'engageait sur des volumes de commande pour l'année 2017.
"C'est notamment le prix de cession négatif" qui a gêné la chambre commerciale, a expliqué M. Mertz. "Aucun repreneur n'offrait quelque chose pour le site, les créanciers payaient à leur place".
"Le problème, c'est que le tribunal a été saisi trop tardivement. Il aurait fallu faire une procédure de sauvegarde. C'est très, très, dur" pour les salariés, a-t-il ajouté.
Au total, environ 250 personnes travaillent sur les deux sites industriels, dont plus de 170 en Moselle.