Echanges d'e-mails à caractère sexuel avec une élève : la garde-à-vue du professeur levée
La garde à vue du professeur de Marly (Moselle) a été levée hier soir, dans l'attente d'une expertise psychiatrique et informatique a-t-on appris de source judiciaire.
Un enseignant de 60 ans avait été placé en garde à vue pour des "propositions déplacées" à une élève, avant d'être remis en liberté mardi dans l'attente d'investigations complémentaires, selon des sources policière et judiciaire. "Il y a des examens à valider, l'enquête n'est pas terminée", a indiqué à l'AFP un porte-parole du commissariat de Metz, en confirmant des informations d'iTELE.
"La qualification pénale retenue est corruption de mineure, c'est-à-dire des propositions déplacées, mais en aucun cas des agressions sexuelles", a-t-il poursuivi. Selon la chaîne de télévision, l'enseignant aurait transmis par courriel des photos de lui dénudé à l'une de ses élèves âgée de 14 ans.
"Les faits ont été identifiés par l'autorité administrative", a précisé cette même source policière. Celle-ci a suspendu l'enseignant le 3 février par mesure conservatoire, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Education nationale. Le procureur de Metz, Christian Mercuri, joint par l'AFP, a expliqué que "les outils informatiques du professeur" devaient faire l'objet d'examens complémentaires, en évoquant des supposés "échanges scabreux".