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13/03/2011
France /
Faits Divers
Thibaut G.

"Je considère que la situation actuelle, avec le séisme, le tsunami et les centrales nucléaires, est d'une certaine manière, la plus grave crise en 65 ans, depuis la Seconde Guerre Mondiale", a déclaré le premier ministre japonais Naoto Kan.

 

DECOUVREZ EN VIDEO UN ZAPPING DES IMAGES DE LA SITUATION AU JAPON : 

 

Cette phrase résume à elle seule l'ampleur de la catastrophe que vit le Japon en ce moment. Le dernier bilan officiel de la police japonaise est de 688 morts, 642 blessés et des milliers de disparus. Il faut s'attendre à voir ces chiffres grimper, les télévisions japonaises NHK et TBS évoque le chiffre de 10 000 disparus.

 

L'aide internationale commence à arriver au Japon en provenance d'un peu partout dans le monde. Il reste toujours 5,6 millions de foyers privés d'éléctricité et les autorités vont procéder à des rotations dans la distribution d'éléctricité pour éviter un black-out total. Il existe un risque important de coupure totale d'élécricité à Tokyo selon la compagnie japonaise Tepco.

 

La menace nucléaire toujours présente

 

La centrale nucléaire de Fukushima fait toujours craindre le pire au monde entier. En plus du réacteur N°1 ce sont désormais les réacteurs N°2 et N°3 qui surchauffent.

 

Un groupe d'experts américains du nucléaire a déclaré son inquiétude quant à la possibilité d'un Tchernobyl n°2. Si les autorité japonaises sont rassurantes, leur gestion de la crise est pointé du doigt par les Japonais. Ce sont plus de 200 000 personnes qui ont été évacuées d'un perimétre de 20 km autour de la centrale de Fukushima.

 

Du côté de la France, le ministre de l'industrie Eric Besson s'est montré rassurant quant à la menace nucléaire et a déclaré: "les autorités japonaises ont visiblement des difficultés importantes avec le réacteur numéro 3" de la centrale nucléaire de Fukushima. "Elles essayent de faire ce qu'elles ont plutôt réussi hier sur le réacteur numéro 1", c'est-à-dire de "faire exploser volontairement la troisième enveloppe pour faire chuter la pression sur le coeur du réacteur numéro 1".

Daniel Cohn-Bendit a quant à lui réclamé un référendum sur le nucléaire.

 

LES EXPLICATIONS SUR LA SITUATION DE RISQUE NUCLEAIRE PAR NOS CONFRERES DE  BFM TV EN VIDEO : 

 

 

 

Les Français au Japon "doivent s'éloigner de Tokyo"

 

L'ambassade de France au Japon a conseillé aux Français présents sur place de s'éloigner de la capitale Tokyo. Elle conseille aux français de "s'éloigner pour quelques jours" s'ils n'ont "pas une raison particulière" d'y rester, en raison des risques liés au séisme de vendredi et aux problèmes d'une centrale nucléaire. Les autorités françaises déconseillent aussi "fortement" aux Français "de se rendre au Japon" et leur demandent "de reporter tout voyage prévu" après le séisme de magnitude 8,9 suivi d'un tsunami qui a frappé vendredi le nord-est du pays.

 

Par ailleurs, le lycée français de Tokyo sera fermé de lundi à mercredi inclus "pour permettre une inspection des locaux suite au tremblement de terre", a indiqué l'ambassade. Par ailleurs on reste sans nouvelle de 21 français au Japon encore portés disparus. 

 

Enfin, le gouvernement américain a diffusé dimanche une mise en garde à ses ressortissants pour qu'ils évitent "en ce moment" tout voyage au Japon.

 

Les catastrophes nucléaires au Japon provoquent déjà un débat en France

 

Les accidents nucléaires du Japon ont relancé le débat sur le nucléaire dans toute l’Europe est plus particulièrement en France. «Le nucléaire doit faire l'objet, à minima, d'un débat national, d'un référendum  en France », a estimé Nicolas Hulot, sur France Inter. Voilà le débat relancé par les écologistes et les associations anti-nucléaires.  Il a notamment déclaré qu'«on ne peut pas remettre le sort de l'humanité dans une vulgaire et tragique roulette russe». Du côté du député européen Daniel Cohn-Bendit il annonce «Faut-il attendre quelque chose d’horrible en France ou en Europe pour qu’on décide d’en sortir ? », au journal Le Monde.

 

Près de 60 000 personnes ont formées une grande chaîne humaine en Allemagne et des manifestations réclamant la fin du nucléaire se sont déroulées aujourd’hui à Paris. Du côté des ONG, on s’organise «Il faut fermer progressivement les réacteurs et ne pas en construire de nouveaux», insiste Greenpeace. C'est la «Malédiction de l'atome», renchérissent les Amis de la Terre. «Ce séisme dévastateur montre que le nucléaire est un colosse aux pieds d'argile», estime ainsi le Réseau Sortir du nucléaire pour qui«les tremblements de terre n'arrivent pas qu'en Extrême-Orient».

 

Du côté du gouvernement on se veut rassurant. «Toutes les centrales françaises ont été conçues en intégrant le risque sismique et le risque inondation», a assuré Eric Besson, lors d'une conférence de presse. «La question nucléaire n'est qu'une petite partie, certainement pas la plus importante de ce drame qui a frappé le Japon», a encore déclaré le ministre de l’Industrie. Par ailleurs Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie a estimé ce soir sur BFM TV ne pas croire qu'il « faille sortir du nucléaire » mais « qu'il fallait consommer le moins d'énergie possible ». « La seule énergie qui ne pose pas problème, c'est celle qu'on ne consomme pas », a-t-elle expliqué.

 

Nous suivons bien sur l'évolution de la situation sur LOR'Actu.

 

22h00. L'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a annoncé que "des rejets (radioactifs) très importants" se sont "produits simultanément à l'explosion" samedi du bâtiment du réacteur n°1 de la centrale de Fukushima.

 

21h16. Les voyagistes français ont décidé le report de leurs départs pour le Japon jusqu'au dimanche 20 mars inclus en raison de la situation dans le pays.

 

21h13. Le bilan officiel de la catastrophe est désormais de 1596 morts selon la télévision NHK dont 643 décès pour les seules villes de Kesennuma, Sendai et Higashimatsushima. Le nombre de personnes portées disparues excède toujours les 10 000. Selon la télévision NHK, 3400 personnes attendent toujours de l'aide dans la ville de Kesennuma, 2300 à Minamisanriku et 3800 à Ishinomaki. 

 

19h10 : Matignon a assuré dimanche dans un communiqué, à l'issue d'une réunion interministérielle autour du Premier ministre , que la France allait «tirer les enseignements utiles des événements japonais» pour son propre système d'exploitation d'énergie nucléaire.

 

18h46. Le séisme a déplacé l'île principale du Japon de 2,4 m. 

 

18h42. La centrale nucléaire de Tokaï respire. La pompe de secours pour le système de refroidissement de la centrale nucléaire fonctionne et parvient à refroidir le réacteur malgré la panne de la pompe à eau principale, a annoncé dimanche l'opérateur de ce site situé à 120 kilomètres au nord-est de Tokyo.

 

18h36. La France conseille aux Français présents au Japon de s'éloigner de la capitale Tokyo. Le risque nucléaire est bien sûr évoqué, mais de nouvelles répliques du séisme peuvent se reproduire jusqu'à mercredi matin. 

 

18h35. 590 000 personnes ont été évacuées en trois jours au Japon annonce l'ONU.

 

18h33. Le gouvernement n'exclut pas une explosion du réacteur n°3. 

 

 

 

 

 

 

 

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