Le tsunami de grande ampleur se répand dans la ville de Sendai. L'aéroport a été littéralement submergé
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Faits Divers
Thibaut G.
"Je considère que la situation actuelle, avec le séisme, le tsunami et les centrales nucléaires, est d'une certaine manière, la plus grave crise en 65 ans, depuis la Seconde Guerre Mondiale", a déclaré le premier ministre japonais Naoto Kan.
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Cette phrase résume à elle seule l'ampleur de la catastrophe que vit le Japon en ce moment. Le dernier bilan officiel de la police japonaise est de 688 morts, 642 blessés et des milliers de disparus. Il faut s'attendre à voir ces chiffres grimper, les télévisions japonaises NHK et TBS évoque le chiffre de 10 000 disparus.
L'aide internationale commence à arriver au Japon en provenance d'un peu partout dans le monde. Il reste toujours 5,6 millions de foyers privés d'éléctricité et les autorités vont procéder à des rotations dans la distribution d'éléctricité pour éviter un black-out total. Il existe un risque important de coupure totale d'élécricité à Tokyo selon la compagnie japonaise Tepco.
La menace nucléaire toujours présente
La centrale nucléaire de Fukushima fait toujours craindre le pire au monde entier. En plus du réacteur N°1 ce sont désormais les réacteurs N°2 et N°3 qui surchauffent.
Un groupe d'experts américains du nucléaire a déclaré son inquiétude quant à la possibilité d'un Tchernobyl n°2. Si les autorité japonaises sont rassurantes, leur gestion de la crise est pointé du doigt par les Japonais. Ce sont plus de 200 000 personnes qui ont été évacuées d'un perimétre de 20 km autour de la centrale de Fukushima.
Du côté de la France, le ministre de l'industrie Eric Besson s'est montré rassurant quant à la menace nucléaire et a déclaré: "les autorités japonaises ont visiblement des difficultés importantes avec le réacteur numéro 3" de la centrale nucléaire de Fukushima. "Elles essayent de faire ce qu'elles ont plutôt réussi hier sur le réacteur numéro 1", c'est-à-dire de "faire exploser volontairement la troisième enveloppe pour faire chuter la pression sur le coeur du réacteur numéro 1".
Daniel Cohn-Bendit a quant à lui réclamé un référendum sur le nucléaire.
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