14/08/2013 |
Dans un sondage IFOP pour Le Figaro, on apprend que trois quart des Français souhaitent une justice plus sévère, notamment avec les moins de 18 ans. La gestion de la question par Christiane Taubira est également très critiquée.
70% des Français estiment dans un premier temps que la justice fonctionne mal selon ce sondage. La proportion a largement augmenté depuis 2009 puisque 59% des sondés considéraient que le système fonctionnait mal. Dans le même temps, 72% estiment que les moyens alloués à la justice sont insuffisants. Les socialistes sont d’ailleurs les premiers à l’affirmer à 74% contre 64% pour les sympathisants de l’UMP.
Pas assez sévère avec les mineurs
Les Français sont 62% à estimer que la justice n’est assez sévère quand elle prononce des peines notamment dans les affaires de «petite délinquance». Pour les mineurs, les Français jugent sévèrement leur justice. Ils sont 74% à critiquer le manque de sévérité contre les délinquants âgés de moins de 18 ans.
Le sondage révèle également que les Français veulent plus de prison Ils sont 80% à être plutôt favorables à la construction de nouveaux établissements pénitenciers tandis qu’ils sont 19% à y être opposés. Toutefois, une grande majorité des Français seraient partants pour le développement de «solutions alternatives» aux prisons (79%).
«Tous les autres crimes et délits de type crimes sexuels, affaires financières et politiques, grand banditisme ou trafic de drogue, le sondage révèle une relative stabilité dans l’opinion quant à son appréciation sur la sévérité des peines. Sans doute parce que les gens n’en vivent pas les conséquences concrètes dans leur vie quotidienne» selon l’IFOP. Par contre pour la petite délinquance du quotidien, les vols, cambriolages, agressions… l’opinion est frustrée. Les peines prononcées par la justice ne seraient pas assez sévères pour la justice du quotidien estiment les Français dans leur très large majorité.
Il y a quelques années de cela, j'ai vu dans un documentaire à la télé, un shériff américain qui avait une façon bien particulière de remettre les délinquants au pas. Le centre de rééducation était situé à l'air libre et ses pensionnaires couchaient sous la tente et cela quelque soit la saison. Les "éducateurs" étaient d'anciens instructeurs des "Marines". Tout y était spartiate et frugal. De l'avis du shériff, aucun délinquant n'a jamais réitéré son abonnement dans l'institution.