30/06/2014 15:26 |
La ministre de la Culture et de la Communication et conseillère municipale de Metz (Moselle) a souhaité, ce lundi, apaiser les esprits autour des polémiques autour de l'Algérie.
Après les polémiques agitées autour des débordements liés aux matchs joués par l'Algérie, Aurélie Filippetti a assuré qu'«on a tous un peu d'Algérie en nous». «La France a une histoire particulière avec l'Algérie et on est tous concernés. On vibre tous un peu quand on a un match d'un pays qui est aussi fortement lié à l'histoire de notre pays», a argumenté la ministre sur BFMTV et RMC ce lundi matin. La ministre et conseillère municipale de Metz et élue de Moselle répondait à Marine Le Pen qui a demandé ce week-end la fin de la double-nationalité.
"Des violences condamnables"
Aurélie Filippetti a jugé ces paroles «totalement hors de propos». «Elle cherche un dérivatif aux polémiques qui l'ont opposée à son père tout récemment, et ça n'a rien à voir», a-t-elle déclaré. La ministre de la Culture à assuré que «les violences sont toujours condamnables. Il ne doit pas y avoir de violences dans le foot».
Des débordements se sont joués en Lorraine lors des derniers matchs joués par l'Algérie. Des violences, des agressions ou des feux de poubelles ont été relevés à Thionville, Woippy dans la banlieue de Metz ou encore à Nancy. Un mineur, âgé de 16 ans, a également été interpellé à Saint-Avold (Moseĺle) après avoir volé le drapeau national sur le fronton de la mairie. Il risque jusqu'à 1 500 euros d'amende pour outrage au drapeau. Un policier avait été blessé lors de l'interpellation.