La SNCF va muscler ses sanctions contre les fraudeurs
Attention, fraudeurs ! La SNCF présente ce vendredi son plan anti-fraude qu’elle compte muscler. Les sanctions seront plus fortes pour les voyageurs sans billets. La société perd près de 300 millions d’euros chaque année.
Forte hausse des amendes, installations de nouveaux portiques, meilleur suivi des verbalisations... La SNCF annonçait ce vendredi matin une batterie de mesures anti-fraude, un serpent de mer qui lui coute chaque année près de 300 millions d'euros à la compagnie ferroviaire. Près de 100 millions d’euros pour les TER, 100 millions pour les Transiliens en Ile-de-France et enfin 100 autres millions pour les grandes lignes, notamment les TGV.
Un plan qui veut faire mal au porte-monnaie des fraudeurs. Selon les informations du journal Le Parisien, trois mesures principales vont être mises en place afin de muscler l’arsenal de sanctions contre les fraudeurs.
La hausse des amendes
Un voyageur sans billet paye actuellement une amende de 25 euros (plus le prix du billet) sur un trajet de plus de 100 kilomètres, et 35 euros pour un parcours de moins de 100 kilomètres. Selon Le Parisien, le prix de ces amendes va bondir. De 35 à 50 euros pour un trajet cette fois de moins de 150 kilomètres, et de 25 à 50 euros (plus le prix du billet), pour un trajet supérieur à 150 kilomètres.
Le suivi des verbalisations
Les contrôleurs verbalisent... et font payer le prix fort. Mais malgré ces mesures, l'encaissement de ces amendes est particulièrement faible. Sur les TER, seuls 11,6% des PV sont réglés, notamment à cause d'adresses erronées. L'Etat a donc accordé un droit exceptionnel à la SNCF. Ils pourront désormais vérifier l'adresser du contrevenant comme le font les huissiers.
L'installation de portiques à l'entrée des quais de gare
Selon les informations du Parisien, des bornes automatiques vont être installées à l'entrée des quais de gare. Le but ? Empêcher les fraudeurs de monter à bord sans titre de transport. Les grandes gares du pays devraient être concernées avec une possible expérimentation à la gare du nord à Paris.
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