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Le président de la Lorraine s’oppose à la reconnaissance des langues régionales
Metz -
13/08/2015 14h49
- mis à jour
le 13/08/2015 15h05
Culture
PHOTO : FLICKR/ CC
Le président (PS) de la région Lorraine et candidat aux régionales s’oppose à la reconnaissance des langues régionales et son inscription dans la Constitution. Il s’agit d’une promesse de campagne de François Hollande.
«Le mieux serait de ne pas le faire» affirme Jean-Pierre Masseret (PS) à propos de la charte des langues régionales que le gouvernement souhaite intégrer dans la Constitution pour leur reconnaissance. Une promesse faite par François Hollande pendant la campagne présidentielle de 2012 et qu’il tente d’accélérer à quelques mois des élections régionales de décembre prochain.
«Certes, les langues régionales existent. Elles caractérisent une identité. Elles sont l'expression d'une culture mais à l'échelle de la France. Elles ne sont pas l'outil partagé qui lie le peuple à son Pays. La France est une République une et indivisible» assure le candidat socialiste aux régionales en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. «Des langues régionales existent. Elles se parlent et elles se vivent. Elles doivent être respectées. Mais leur inscription dans la constitution entraînera des dérives et des postures populistes et démagogiques inutiles et même négatives» prévient M. Masseret.
"Une reconnaissance dangereuse", prévient Masseret
Pour le candidat aux régionales, les langues régionales seront «reconnues dans la constitution, les langues régionales seront revendiquées pour plaider devant la justice, pour rédiger les actes administratifs, pour enseigner les matières généralistes à l'école même si les défenseurs des langues régionales s'en défendent, le risque existe et sera bien réel» craint-il.
Jean-Pierre Masseret affirme que «dans notre nouvelle Région, nous donnerons à nos concitoyens qui le souhaitent les outils et les moyens qui leur permettront de porter la pratique des langues régionales. L'identité nouvelle de notre Région ne fera pas l'impasse sur les éléments identitaires dont les langues parlées sur nos territoires» alors que l’alsacien pourrait être officiellement reconnu lors de cette réforme historique.
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