Régionales: s’il gagne, Philippot s’engage à habiter en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne
Le candidat FN dans le Grand-Est s’est engagé à y vivre en cas de victoire aux régionales. Ses détracteurs dénoncent un «candidat TGV» qui ne connaît pas la région, préoccupé par les plateaux de télévision et de radio. Il est donné largement en tête dans un sondage publié cette semaine.
Florian Philippot, candidat en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne n’habite pas dans la région qu’il convoite. Celui qui a été candidat aux municipales et aux législatives à Forbach (Moselle) sans y arriver est aussi député européen de la circonscription Grand-Est (Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté). Le vice-président du FN qui est l’un des hommes politiques les plus invités des matinales radios et télévision et très présent sur les chaînes information continues s’est engagé à vivre dans l’Est de la France s’il décroche la présidence de la future région le 13 décembre prochain.
«Si je gagne, j'habiterai cette région» affirme M. Philippot, cité par Le Parisien ce jeudi. «Je vais déjà régulièrement à Strasbourg, lorsque je me rends au Parlement européen. Tout cela n'a rien de neuf pour moi» assure-t-il. L’homme de confiance de Marine Le Pen habite en effet à Paris et effectue régulièrement des allers-retours en TGV entre la capitale et Strasbourg et d’autres villes de la région depuis son entrée en campagne.
"Omniprésence médiatique", "candidat TGV"
Ses adversaires, notamment à droite, dénoncent un «candidat TGV». Déjà aux municipales à Forbach le PS et les Républicains dénonçaient un «candidat qui passe quelques heures à faire campagne pour repartir sur les plateaux télé à Paris». «Monsieur Philippot n'aime pas cette région. Il préfère les plateaux télé et sa petite vie parisienne» tacle son adversaire de droite Philippe Richert (Les Républicains-UDI-MoDem). Mercredi soir, lors d’un meeting à Woippy (Moselle) dans la banlieue de Metz, le candidat de la droite a violemment attaqué son adversaire FN. «Oui tous les 6 mois Florian Philippot vient chez nous surtout quand il oublie son GPS!» a lâché M. Richert avant d’ajouter «qu’il s’égare chez nous alors que nous avons des élus de proximité». Selon nos informations, dans la dernière ligne droite de la campagne, les snipers de la droite locale vont multiplier les attaques sur le candidat «parachuté». Des attaques qui devraient se multiplier entre les deux tours.
Mais même au FN, certains s'interrogent sur l'envie réelle de Florian Philippot de gagner la région. «A-t-il vraiment envie de sacrifier son omniprésence médiatique et son influence auprès de Marine Le Pen pour tout ça ?» lâche un cadre du parti, cité par Le Parisien. D’autres responsables FN avaient critiqué son omniprésence médiatique. Louis Alliot, compagnon de Marine Le Pen l’avait d’ailleurs fait publiquement
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