Le campement de migrants de Metz-Blida démantelé par la police

Société

La police évacue un campement de demandeurs d'asile à Metz (Moselle), jeudi 28 juillet 2016. (PHOTO: @s_brodbeck / TWITTER)

La préfecture de Moselle procède depuis ce mardi matin 8 novembre au démantèlement du campement de migrants de Metz-Blida où vivent plus de 400 personnes, a-t-on appris de sources concordantes. Les autorités s’étaient engagées – notamment le ministre de l’Intérieur – à démanteler les camps sauvages de Calais, de Paris mais aussi de Metz.

"Il n’y a pas de minis-Calais en France" a dit Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur vendredi dernier lors d’une conférence de presse. Après le démantèlement de la jungle de Calais que le gouvernement revendique comme un succès, il souhaite qu’il n’y ait aucun campement sauvage dans le pays. A Metz, le camp de Blida pose problème depuis plusieurs années. Malgré des démantèlements successifs, des familles entières venues principalement des Balkans en Europe de l’est continuaient à arriver quotidiennement et à s’entasser sous les tentes installées 

Plus de 400 personnes sont évacuées en bus mais aussi en train afin d’être accueillies dans des CAO (Centre d’accueil et d’orientation) installés dans plusieurs régions de France. Selon les associations d’aide aux migrants, plus de trente arrivées par jour étaient enregistrées, provoquant un grossissement constant du camp qui bénéficiait de quelques commodités sans toutefois offrir des conditions de vie dignes aux migrants.

Les associations craignent, au vue du contexte international, que le camp soit de nouveau créé dans les prochaines semaines malgré les engagements des autorités locales et du gouvernement.