Aujourd’hui, le nombre d’inscrits s’élève à 170 000. Un chiffre effrayant. Pourtant, il est signi-ficatif d’une courbe qui n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En cinq ans, on dé-nombre pas moins de 60 % de chômeurs en plus ! Le plus édifiant n’en est pas moins ce chiffre mais plutôt la durée de l’inscription de la plupart d’entre eux. Près de 40 % de ces inscrits sont sans emploi depuis une durée supérieure à un an. On ne saurait le répéter. Mais le plus gros problème lorrain en matière de chômage est l’industrie. Avec la crise financière, elle n’est plus aussi florissante qu’auparavant. Les entreprises ferment, et emportent avec eux de nombreux postes. Comment remédier à cela ? Où sont les réponses aux attentes des inscrits de Pôle Emploi ? Les réponses tardent à arriver. 

 

Selon France Bleu, les services de Pôle Emploi mettront l’accent sur les emplois d’avenir. 3 000 de ces jobs y seraient créés dans la région lorraine. Pourtant, le glas sonne mal. L’une des solutions finales semblent déjà prendre l’eau. Seulement 213 conventions ont été signées sur les 3 000 attendues. Une nouveauté devrait aussi voir le jour. Ce sont les contrats de génération. Entrés en vigueur lundi 18 mars, ces contrats visent à lutter contre le chômage des jeunes et des séniors qui sont tous deux les plus démunis face à l’embauche. Ces con-trats ont également pour but, la transmission des savoirs entre chaque génération. 

 

La création de nouvelles entreprises est aussi en projet précise la radio. La société Eco-Mouv à Metz représente à elle seule, un recrutement de plus de 400 personnes. Des candidatures sont déjà mises en ligne. Thionville et ses alentours connaitront également leur lot de nouveaux emplois grâce au projet Terra Nova à Illange, qui amènera plus de 3000 embauches. La zone à proximité de Commercy, en Meuse, devrait, elle aussi, connaitre quelques changements à ce niveau. La société Safran compte recruter entre 300 et 400 employés. Mais tous ces recrutements sont encore en pro-jet. Rien n’assure que la Lorraine se sortira de cette situation catastrophique d’ici peu. Le seul point positif pour le moment reste l’emplacement au carrefour des frontières belges, allemandes et luxembourgeoises où de nombreux lorrains se rendent chaque jour pour y travailler.