24/04/2013 |
Metz va développer son système de vidéosurveillance suite à la mise en circulation du Mettis, prévue en octobre prochain. Le nombre de caméras va doubler dans la ville.
Augmentation du nombre de voyageurs : de 17 à 34 millions par an. Actuellement, 80 caméras sont installées à Metz (51 dans la ville, 29 dédiées à la circulation). La ville prévoit d’en installer 120 nouvelles, ce qui porterait à 200 le nombre total de caméras. Ces dernières sont là pour accompagner le futur système de transport en commun en site propre, de manière à sécuriser un peu plus la ville même si la mairie estime que «Metz est plutôt une ville tranquille». En effet, l’arrivée prochaine de Mettis va considérablement augmenter le nombre de voyageurs par an, passant ainsi de 17 à 34 millions. Lors du conseil municipal du 26 avril, les élus vont voter pour renforcer le réseau existant du dispositif de vidéosurveillance.
Lutter contre les possibles dégradations du Mettis
120 nouvelles caméras répartis aux endroits stratégiques. Avec un total de 70 caméras, tous les quais des 37 stations Mettis seront équipés (33 stations à 2 quais et 4 stations à 1 quai).20 caméras seront mises en place à tous les carrefours stratégiques du Mettis. Chacune des 27 rames Mettis sera par ailleurs équipée de 10 caméras (soit 270 caméras, non compris dans le décompte final). Et comme chaque ville ayant adopté un réseau de type tram, des parkings relais sont prévus, 3 exactement, et 4 caméras seront installés dans chacun de ces parkings. Ces installations seront prises en charge par Metz Métropole. La ville de Metz prendre en charge les 9 caméras allouées au centre-ville et les 9 autres, aux lieux de passage fréquents comme par exemple la place de la République. Un coût total de financement pour la Ville de Metz de 168 000 € pour le matériel et de 264 005 € pour le Génie Civil.
Une volonté de la mairie. Dominique Gros, maire de Metz, souhaite ainsi lutter contre l’agression de chauffeurs et la détérioration des véhicules. D’ailleurs sur le site de Mettis, on apprend que les matériaux choisis sont plus résistants à d’éventuelles attaques et graffitis. Ce nouveau réseau de vidéosurveillance vient donc renforcer celui déjà existant. Il va être mis en service avec l’ouverture des lignes du Mettis, l’ensemble sera fonctionnel pour la fin 2013. L’adjointe à la tranquillité publique assure de son côté que la sécurité «n’est ni de droite, ni de gauche».