De passage à Metz et à Nancy, le très populaire humoriste et acteur Elie Semoun présentait au public le film « l’Elève Ducobu ». Inspiré de la célèbre bande-dessinée, il y joue un professeur dépressif. Interview.

LOR’Actu : Elie Semoun, vous êtes aujourd’hui en Lorraine (à Metz et à Nancy) pour la promotion de « L’Elève Ducobu », que vous inspire la Lorraine ?

Je connais bien la Lorraine. J’ai déjà eu l’occasion de me produire au Zénith de Nancy ou encore au Cotton Club de Saint-Julien-lès-Metz. Metz possède d’ailleurs un magnifique centre-ville piétonnier dans lequel j’ai pris plaisir à me balader… Mais je ne reste pas bien longtemps… j’ai du mal passer inaperçu… Sinon, j’ai aperçu Pompidou-Metz depuis la gare… j’ai au moins le mérite d’avoir visité le Beaubourg parisien (rires).

Comment trouvez-vous le public lorrain ?

Très chaleureux… pour tout vous dire il est semblable à celui du nord de la France. Populaire et simple.

« A l’école j’étais un élève moyen »

Crédit Photo : UGC Distribution

Pour en venir au film, quel est le pitch en quelques mots ?

J’imagine que vous connaissez la bande-dessinée culte, l’Elève Ducobu (sourire). C’est donc une adaptation cinématographique de la série de BD et de romans imaginés par Zidrou et Godi. Un cancre, qui est Ducobu va user de stratagèmes pour mener en bourrique son instituteur. Le professeur est d’ailleurs très strict et il n’a pas encore connu le grand amour. Il tombera amoureux de sa collègue, la professeur de musique.

Vous jouez donc le rôle du professeur dépressif, comment se préparer à un tel rôle ?

Le personnage est très particulier. Le professeur Latouche est d’une part strict mais complètement coincé. Le pauvre je pari qu’il est encore puceau (rires). Il n’a aucune approche de la vie amoureuse et sentimentale. Son seul contact extérieur, c’est sa mère. Il vit dans son monde à lui, loin des réalités du quotidien. Il va tomber amoureux fou de la professeur de musique, ce qui va bouleverser sa vie.

Vous êtes-vous inspiré de votre enfance pour vous plonger dans la thématique du film ?

J’étais un élève moyen à l’école. Pas un cancre comme Ducobu. Je m’arrangeais toujours pour passer dans les mailles du filet (sourire). Et puis bon j’ai ma maman qui était professeur de français, j’ai donc eu l’occasion de m’en inspirer.  

Un parcours scolaire atypique, Elie Semoun ?

J’ai eu mon BAC puis j’ai suivi une année de lettres modernes. J’ai ensuite décroché, et je suis monté à la capitale où j’ai débuté ma petite carrière de comédien.

Une suite est prévue pour l’Elève Ducobu ?

Elle a déjà été écrite. Il s’agira des « Vacances de Ducobu ». Tout est dans le titre. On sortira le film uniquement si le premier fonctionne et rencontre son public.  

« Un nouveau spectacle »

Les films français « galèrent » un peu en ce moment… vous craignez le même sort pour « l’Elève Ducobu » ?

Il fait très beau… les gens pensent moins au cinéma. Et puis le choix est si important. Il doit sortir entre 10 et 15 films par semaine, non ? Pour les films français, il y en a d’excellents. Je pense notamment au dernier de Guillaume Canet (Les Petits Mouchoirs), mais aussi de très mauvais comme « La Croisière ». (ferme)

Vous bossez sur un nouveau spectacle en ce moment ?

Tout-à-fait. Je travaille à l’écriture de mon nouveau spectacle aux côtés de Muriel Robin. Il s’appellera « Tranches de Vie ». Kevina, mon personnage, ado-complexée y sera d’ailleurs. Je serai bien sûr de passage par les salles lorraines.

« L’Elève Ducobu » dans les salles le mercredi 22 juin 2011. 

Parce que LOR'Actu aime ses lecteurs et vous le prouve au quotidien, la Rédaction vous offre une dédicace en ligne d'Elie Semoun adressée à l'ensemble des lecteurs ! A partager ! 

Informations : http://www.ducobu-lefilm.com/