27/06/2013 |
La foule se presse Place Saint Louis pour Nuit Blanche 4 !
Crédits photo : Arnaud Scherer | LOR'Actu.fr
L'événement culturel va faire ses adieux cet automne pour l'inauguration du Mettis. La Nuit Blanche, sixième du nom se jouera les 5 et 6 octobre.
La ville de Metz a officialisé hier la fin d'une aventure très critiquée, notamment par l'opposition. L'événement culturel "Nuit Blanche" qui a importé dans la cité messine un engouement croissant autour de l'art contemporain s'arrête. Après six ans à grandir, cette année signe la fin de Nuit Blanche avec une édition finale incontournable.
L'événement se déroulera les 5 et 6 octobre en lien avec l'inauguration du Mettis, de quoi caler les deux événements en un grand festival mêlant transports innovant et art moderne. La nuit débutera le jour. En effet cette dernière édition est rallongée de vingt quatre heures. Ainsi la fête commence le 5 octobre à midi et se termine le lendemain soir. Cette année, les amateurs de l'événement pourront découvrir 30 œuvres présentées tout au long du parcours du Mettis. Le nouveau bus sera gratuit pour l'occasion. Jamais le parcours de Nuit Blanche n'aura été aussi étendu depuis sa création. Impossible de tout faire à pieds pour rejoindre les animations (le parcours Nuit Blanche va s'étendre sur 18 km), il faudra embarquer dans Mettis.
Une nuit... de deux jours
Un concert dans l'ancien dépôt des TCRM sera donné samedi soir et une web TV permettant de suivre sur internet les événements sont les deux nouveautés majeures de cette année. Comme chaque année, le Centre Pompidou et le Musée de la Cour d'Or seront ouverts.
Pourquoi la fin ? Le coût de l'événement. Même s'il baissait d'année en année, son budget était relativement critiqué notamment par l'opposition de droite. L'objectif est désormais concentré sur l'affectation de l'ancien dépôt des TCRM laissé vide par l'ouverture du centre technique Mettis. La mairie veut y créer un mini village artistique avec une école d'arts à destination des écoliers messins. D'un coût de 300 000 euros chaque année dont la moitié sera financée par des sponsors privés, la ville à quelques mois des élections municipales préfère investir dans un projet durable plutôt qu’un événement annuel.
Cette année ce délire bobo ne coûtera pas "que" 300 000 euros.
Il faut y ajouter les "festivités" pour le Merdis.
Je vous laisse chercher la somme.