Le sénateur-maire UMP de Woippy (Moselle) se déclare presque candidat à la mairie de Metz. En tout cas le parlementaire de droite ne dit pas non.

"Je ne m'interdis rien. Même si je reste à Woippy, peser sur l'élection municipale à Metz est une chose importante. En effet, la ville de Metz aura plus de poids dans les décisions de Metz Métropole et ça aura donc une influence pour une ville comme Woippy" affirme l'élu de droite à LOR'Actu.fr.

"Je compte peser sur l'élection municipale à Metz car il faut faire poids sur les choix de Metz Métropole, notamment sur les sujets de politique de la ville" poursuit le sénateur-maire. Une manière aussi de ne pas laisser de place à son ennemi de toujours, Jean-Louis Masson, qui pourrait être le "directeur de campagne de Mme. Zimmermann" selon lui. "Je suis beaucoup sollicité à Metz et à Woippy on me demande de rester" dit-il. Une manière d'affirmer son poids politique et populaire auprès des habitants de Metz et de son agglomération.

"La droite aurait aussi fait Mettis"

Un sondage est actuellement en cours à Metz. Commandé par l'UMP local, il porte sur le potentiel électoral des candidats de droite "ayant un statut". En bref des parlementaires en fonction ou des anciens ayant fréquenté les bancs du Sénat ou de l'Assemblée Nationale. Pour François Grosdidier, le candidat qui doit porter les couleurs de la droite à Metz doit être celui des sondages. "Un candidat doit être populaire mais aussi un bon gestionnaire" détaille-t-il. "Ce sondage doit être un outil d'aide à la décision portant sur un candidat".

L'actuel maire de Woippy le répète. Le futur patron de la ville de Metz aura "plus son mot à dire" sur les choix conduits par Metz Métropole. D'une manière ou d'une autre il ne veut pas que ce poids soit porté par Jean-Louis Masson.

Sur le bilan de Dominique Gros (PS) à la tête de Metz, Grosdidier préfère rester prudent. "Je me garde de faire le moindre commentaire à ce sujet mais pendant la campagne je ne me générerait pas de dire les points positifs et négatifs du bilan du maire de Metz". Il se contente d'affirmer que "sur la sécurité par exemple il n'a pas la même vision que Dominique Gros". Enfin, sur le Mettis très critiqué par l'opposition messine, François Grosdidier se démarque de ses concurrents. "Le dossier Mettis a été bien géré. On peut toujours discuter de certains choix mais j'ai toujours dit à mes collègues de l'opposition que si la droite avait gagné Metz en 2008, on aurait fait Mettis". Rendez-vous courant octobre pour connaître (enfin) le candidat qui fera face (sans surprise) à Dominique Gros. Pas sûr que la droite parte unie.