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Lorraine : une femme aurait tenté de se débarrasser de son ami en le brûlant vif
Meuse -
02/11/2015 09h14
Faits Divers
Cauchemar dans cette maison de la Meuse où un homme a été brûlé vif par sa compagne. PHOTO : GOOGLE STREET VIEW/ LORACTU.fr
Une femme a été mise en examen et écrouée après avoir tenté de se débarrasser de son compagnon en le brûlant vif à l’aide d’un liquide inflammable. Elle assure qu’il a tenté de mettre fin à ses jours, version que ne croient pas les enquêteurs.
La femme âgée de 38 ans a été mise en examen et écroué à Nancy pour «tentative de meurtre» sur son compagnon âgé de 40 ans. Dans sa maison du petit village de Savonnières-devant-Bar près de Bar-le-Duc. (Meuse), son petit-ami a vécu un véritable cauchemar dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a été brûlé à près de 80%. Au moment de son hospitalisation au service des grands brûlés de l’hôpital de Metz, le quadragénaire se trouvait entre la vie et la mort, son pronostic vital était engagé. Aujourd’hui, son pronostic vital n’est plus engagé mais les brûlures sont très graves.
Lors de son interpellation et pendant sa garde-à-vue, la suspecte a parlé face aux enquêteurs. Elle affirmé que son compagnon a tenté de se suicider à l’aide d’une bouteille de white-spirit en voulant s’immoler par le feu. Face à des propos contradictoires, les policiers de Bar-le-Duc n’ont pas été convaincus par les explications de cette femme déjà condamnée à plusieurs reprises.
Elle maintient la thèse de la tentative de suicide
La victime a été découverte par les pompiers grièvement brûlée sur un fauteuil de sa maison. La suspecte a elle-même appelé les secours, expliquant que son compagnon a tenté de se suicider. Elle affirme qu’il a tenté d’en finir, sous l’emprise de l’alcool, après une violente dispute. Les enquêteurs n’ont pas pu effectuer d’analyses de sang pour vérifier son taux d’alcoolémie devant les graves brûlures de la victime.
La suspecte est déjà connu de la police et de la justice. Elle totalise sept condamnations depuis 1997, selon une source judiciaire, précisant que la dernière remonte à juin dernier pour des faits de violences à proximité d’un établissement scolaire. La trentenaire, veuve et mère de 2 enfants vivait avec son nouveau compagnon dans cette maison de ce village de 480 habitants depuis «quelques temps».
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