Avant le centenaire de Verdun, Hollande assure "être dans l’Histoire"

Meuse - 24/05/2016 15h26
LORACTU.fr La Rédaction
Avant le centenaire de Verdun, Hollande assure "être dans l’Histoire"
Culture
François Hollande dans les studios de France Culture, mardi 24 mai 2016 quelques jours avant les commémorations du centenaire de la bataille de Verdun (Meuse). (PHOTO: F. Lafit/ PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE)

Sur France Culture ce mardi matin, François Hollande est revenu pendant une heure sur sa relation avec l’Histoire multipliant les références à l’actualité. Avant de commémorer avec Angela Merkel le centenaire de la bataille de Verdun ce dimanche, le président de la République assure être «dans l’Histoire».

Avant la commémoration à Verdun, dimanche, qu’il coprésidera avec la chancelière Angela Merkel, François Hollande a évoque sur l’antenne de France Culture durant une heure dans l’émission «La Fabrique de l’Histoire» de multiples sujets à connotation historique. M. Hollande a même assuré : "Aujourd'hui je suis dans l'histoire", a affirmé mardi sur France Culture le président de la République François Hollande, affirmant que le "rôle d'un chef de l'Etat, c'est à un moment de saisir l'inattendu" pour être capable d'être "efficace". "Nous constatons, j'ai constaté au cours de ces quatre années, que la tragédie venait s'installer dans le récit (...) Je m'y étais préparé, je savais qu'à tout moment le pire pouvait surgir, et il a surgi (...) Aujourd'hui je suis dans l'Histoire", a affirmé M. Hollande.

En évoquant qu’il est entré dans l’Histoire, il a fait référence notamment aux conflits armés en Syrie, au Mali, en Irak, en Afrique de l’ouest ou encore les attentats de janvier et de novembre 2015 en France. Le chef de l’Etat se souvient qu’en "1984, c'est une rencontre inédite qui se produit : c'est la première fois qu'un chancelier allemand vient à Verdun, dit-il alors qu’il reçoit dimanche matin Angela Merkel pour des commémorations soldanelles.

- A Verdun, "ce qui est attendu de nous c'est de parler" -

François Hollande a également affirmé sur France Culture que ce qui était "attendu" de la France et de l'Allemagne, dimanche lors de la commémoration du centenaire de la bataille, c'est qu'elles disent "ensemble" ce qu'elles veulent "faire dans ce moment précis pour l'Europe".

Alors que l'objet de la commémoration de 1984 était de "sceller la réconciliation" entre la France et l'Allemagne, comme l'a symbolisé la poignée de mains entre François Mitterrand et Helmut Kohl, il s'agit cette fois pour les deux nations d'être "dans la relance de l'idéal européen", a expliqué le chef de l'Etat, invité de la l'émission "La fabrique de l'Histoire".

"Ce qui est attendu de nous, c'est de parler (...) et de dire ensemble ce que nous voulons faire dans ce moment précis pour l'Europe", à l'heure "où (elle) est atteinte par le mal du populisme", où elle a "eu énormément de mal à affronter la question des réfugiés", où elle ne sait "exactement comment elle doit se situer par rapport à sa protection, sa défense et sa sécurité". "C'est pour ça qu'en 1984 il n'y avait pas eu de discours, la main suffisait (...) la main de Mitterrand et la main de Kohl comme manifestation d'une volonté commune de dépassement, là où il nous faut agir avec nos paroles et nos actes, pour que cette amitié franco-allemande soit utile à l'Europe et au monde", a poursuivi le président.

Lors de son interview sur France Culture, M. Hollande a multiplié les références à l’actualité. Alors qu’il se trouvait dans le studio de la Maison de la Radio, la contestation contre la Loi travail se durcissait dans les raffineries et les dépôts de carburants bloqués par le CGT. Le président a fait le rapprochement entre Mai 68 et la contestation de la loi travail, le rassemblement Nuit debout et les blocages des dépôts d’essence par la CGT. Pour mieux la réfuter et condamner les choix de la centrale syndicale : un «blocage fondé sur une stratégie portée par une minorité». Le chef de l’Etat a d’ailleurs rejeté toute comparaison entre le mouvement de Mai 68 et la radicalisation du mouvement contre la loi El Khomri.

- La contestaion de la Loi travail n'est pas Mai 68, selon Hollande -

"La référence historique, ça peut être Mai 68, mais nous ne sommes pas du tout dans ces circonstances (…) Mai 68, c’était des millions de personnes. Des étudiants dans la rue, des ouvriers par millions dans les usines (…) Là, on est dans un conflit assez traditionnel" a assuré M. Hollande.

A quelques jours des commémorations de Verdun marquées ces dernières semaines par la polémique Black M  - non évoquée durant l’interview – il a replacé la patrie au centre des enjeux. "La patrie, quand vous en parlez, vous vous relevez, cela vous rend plus fiers. Quand vous êtes nationalistes ou chauvins, vous regardez tête basse vos voisins ou vos concurrents économiques […] La France n’a pas le droit d’être petite, mesquine, crispée. Elle n’a pas le droit de douter d’elle-même" dit-il, ajoutant "qu’Il faut parler de toute la France et de tous les Français, pas d’un camp contre l’autre". 

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1 Commentaire

Urgo
Victor U. - il y a 4 jours
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Il lui en faudra un peu plus, pour faire remonter sa cote de popularité !!! Répondre
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