Saint-Avold : l'homme condamné pour avoir donné de la cocaïne à une fillette fait appel

Moselle-Est - 14/08/2015 10h23
LORACTU.fr La Rédaction
Saint-Avold : l'homme condamné pour avoir donné de la cocaïne à une fillette fait appel
Faits Divers
La gendarmerie nationale. PHOTO : ILLUSTRATION/ LORACTU.fr

L'homme qui a été condamné par le tribunal correctionnel de Sarreguemines (Moselle) pour avoir donné de la cocaïne à une fillette âgée de 2 ans fait appel. Son avocat assure que son client n'a pas donné volontairement de la drogue à l'enfant. 

Le tribunal correctionnel de Sarreguemines a condamné mercredi trois personnes pour mise en danger de la vie  d'une fillette de deux ans, qui avait ingéré de la cocaïne et des somnifères.

Les faits s'étaient déroulés le 29 juin à Saint-Avold, au cours d'une soirée à laquelle la mère de l'enfant s'était rendue avec sa petite fille, a  déclaré à l'AFP le parquet de Sarreguemines, confirmant une information du Républicain Lorrain.

Outre la mère de la fillette, âgée de 19 ans, deux hommes étaient  poursuivis dans cette affaire pour mise en danger de la vie d'autrui. L'un d'entre eux, ami de la mère, a écopé de 15 mois de prison ferme et a été maintenu en détention. Connu des services de police, il était également  poursuivi pour détention de stupéfiants. 

"On n'a pas pu déterminer qu'il avait donné volontairement les produits à l'enfant, bien que les deux autres personnes l'aient dit", a précisé le parquet.

La mère de l'enfant a été condamnée à dix mois de prison dont six avec sursis. Elle devra également effectuer un stage de responsabilité parentale.

"Pas dangereux", selon son avocate 

L'homme chez qui se tenait la soirée a été condamné à six mois avec sursis, une peine assortie d'une obligation de soins. La petite fille a été placée en famille d'accueil.

Selon France Bleu, l'avocate de l'homme condamné à de la prison ferme va faire appel. "Nous avons décidé de faire appel, nous contestons absolument ce délit de mise en danger, il conteste absolument avoir donné quoi que ce soit dans la bouche de l'enfant" a-t-elle déclaré à la radio locale. 

Les somnifères ingérés par la fillette ne correspondent pas à ceux prescrits à l'homme condamné, souligne la radio, précisant que son profil est "complexe. Il est soigné pour des troubles psychiatriques, une schizophrénie. Selon son avocate, il n'est pas dangereux. 

(Avec AFP)

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