Moselle: une enseignante frappée lors de la fête lycéenne du père-cent
Une enseignante a été agressée lors de la fête lycéenne du père-cent organisé par les élèves de terminale une centaine de jours avant les épreuves du baccalauréat. Le rassemblement à l’extérieur du principal lycée de Saint-Avold (Moselle) avait pourtant été interdit.
Le père-cent de Saint-Avold qui s’est tenu mardi dans les rues de la ville a dérapé et fait l’objet de trois plaintes déposées, a-t-on appris de source policière. Des élèves vraisemblablement du lycée Charles Jully ont défilé dans les rues en sortant de leur établissement sans autorisation. La direction du lycée avait en effet autorisé la fête mais seulement dans son enceinte et non à l’extérieur. Une consigne non respectée par environ 250 lycéens déguisés, selon la police.
Une enseignante a été visée par des jets de farine alors qu’elle était au volant de sa voiture stationnée sur le parking l’établissement vers 11H mardi matin. Elle aurait ensuite été victime d’au moins un coup de poing par un élève lors d’un échange tendu. Agacée par ce mauvais jeu des élèves, elle a déposé une plainte.
Deux autres personnes dont un enseignant ont déposé plainte pour dégradations sur leur véhicule. Ce mois-ci partout en Lorraine, les lycéens célèbrent le père-cent à une centaine de jours des épreuves du baccalauréat. La tradition très suivie dans l’Est de la France consiste à organiser durant une journée de cours des parades d’élèves déguisés dans les rues de la ville. Souvent, les lycéens prennent pour cible leur établissement avec des jets de farine, de papier toilette ou d’œufs.
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