Affaire Béatrice : le meurtrier présumé aurait aussi sévit en Lorraine

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La piste criminelle ne fait plus aucun doute dans la mort de Béatrice, 14 ans, qui avait disparue à Arlon le 21 novembre dernier. Son corps a été retrouvé dans un bois ce lundi alors que la zone avait pourtant été passée au peigne fin. Selon le parquet, une enquête criminelle est bien ouverte. PHOTO : LE SOIR

«La Meuse» révèle que le meurtrier de la jeune Béatrice, tuée en décembre dernier à Arlon (Belgique) a aussi tenté de s’en prendre à une jeune femme en Lorraine. Une enquête est ouverte.

Jérémy Pierson, suspecté du meurtre de la jeune Béatrice à Arlon aurait aussi tenté de s’en prendre à une jeune femme à Saint-Avold (Moselle). Le quotidien belge assure que la police Française a reçu une plainte d’une victime possible de Jérémy Pierson, le jour même de son arrestation dans l’affaire dite «Béatrice». Le jeune homme de 26 ans pourrait avoir commis une agression sur une femme le 9 décembre, à Saint-Avold (Lorraine), là même où a été retrouvée quelques jours plus tard une Alfa Romeo rouge volée, probablement liée à Jérémy Pierson.

Une femme originaire de Saint-Avold s'est présentée au commissariat de Sarreguemines, le 9 décembre afin de faire part de sa tentative d’agression le jour même. Elle aurait raconté aux policiers avoir été menacée avec un couteau sous la gorge alors qu'elle était en train de vérifier les niveaux de sa voiture.

Un viol commis sur une autre jeune femme après le meurtre de Béatrice

Le suspect qui a été arrêté et placé en détention aurait en outre déjà commis des agressions sexuelles. D’après le juge d’instruction, il pourrait d’ailleurs être l’auteur d’un viol commis sur une jeune femme de 23 ans à Toernich, près d’Arlon. La victime avait été ligotée avant d’être violée, indique «Sud Presse».

Le jeune homme a été confondu grâce à son ADN a indiqué le parquet d’Arlon. Toutefois, selon son avocat, il nie les faits mais a tout de même été placé en détention et inculpé pour «séquestration, enlèvement et meurtre» après la mort de Béatrice mais aussi pour «séquestration et viol» après l’agression d’une jeune femme de 23 ans. 

L'hypothèse d'une mort par étranglement semble totalement écartée croit savoir «Sud Press». Pourtant, le corps de la jeune fille avait été retrouvé avec une cordelette autour du cou. Mais celle-ci n'a pas laissé de trace. Et l'autopsie a révélé différents indices importants qui, tous, plaident en faveur d'une asphyxie.