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Moselle : un homme frappe sa compagne handicapée et martyrise ses enfants

Moselle-Est - 11/03/2015 11h09 - mis à jour le 11/03/2015 11h17
LORACTU.fr La Rédaction
Moselle : un homme frappe sa compagne handicapée et martyrise ses enfants
Faits Divers
La gendarmerie nationale. PHOTO : ILLUSTRATION/ LORACTU.fr

Une femme handicapée a été grièvement blessée après avoir reçu des coups de son compagnon. Leurs deux enfants sont également la cible du père de famille: coups de fourchette, de bâton et jets d’objets. L’un des enfants a même envisagé le suicide. 

Un homme va être jugé à Sarreguemines (Moselle) la semaine prochaine pour violences sur sa compagne handicapée et ses deux enfants âgés de 7 et 10 ans, a-t-on appris ce mercredi. Le prévenu s’est acharné sur sa compagne atteint d’un handicap au début du mois de mars. Un acharnement de violences alors qu’elle est clouée au fond d’un fauteuil roulant à cause d’une sclérose en plaques.

Pendant plusieurs heures, selon les conclusions de l’enquête, cette femme qui est toujours hospitalisée et qui a écopé d’une ITT (Interruption Totale de Travail) de 21 jours a vécu un véritable calvaire. Son compagnon qui est pourtant chargé d’assister sa femme handicapée va lui sauter dessus au sol après sa chute de son fauteuil roulant. Elle est ensuite rouée de coups, notamment de pieds sur le visage. La victime aurait encore des traces de semelle sur le visage alors qu’elle est opérée en urgence pour une hémorragie interne.

L’un des enfants a envisagé le suicide

Les deux enfants du couple, de 7 et 10 ans sont traumatisés. Selon le Parquet de Sarreguemines, des signalements pour maltraitance ont été effectués. Le père de famille a frappé «à plusieurs reprises» ses enfants. Coups de fourchette dans le bras, de bâtons ou encore pression psychologique. Sous leurs yeux, leur mère handicapée battue et un père violent accro au cannabis.

La fillette âgée de 10 ans a également écrit une lettre où elle envisageait de se suicider. Durant le procès de ce «monstre» également accusé de viols sur sa compagne, les témoignages attendus seront poignants sur fond de handicap foudroyant et de «banalité» terrible des violences conjugales.

Le prévenu risque dix ans de prison ferme. 

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