VIDEO. Régionales : Sarkozy "ne regrette pas" l’exclusion de Nadine Morano
Le président des Républicains a confié ce mercredi ne pas regretter l’exclusion de Nadine Morano de la campagne des régionales dans son département de Meurthe-et-Moselle. Elle avait provoqué un tollé en assurant que la France est «un pays de race blanche».
«Quand un humoriste insulte qui que ce soit, c’est inadmissible, sexiste, scandaleux et indigne, déclare Nicolas Sarkozy, par rapport aux insultes de Nicolas Bedos à l'encontre de Nadine Morano. Mais je ne suis pas un humoriste. Mon travail, ce n'est pas de monter sur scène pour faire rire. Mon travail, c'est de venir à RTL, présenter des solutions pour tous les Français» a répondu le président des Républicains la question d’une auditrice «choquée» par la mise à l’écart de Nadine Morano de la campagne des régionales en Meurthe-et-Moselle.
«J'ai considéré qu’on ne pouvait pas être tête de liste dans un département comme la Meurthe-et-Moselle en expliquant dans le même temps que la France était une race. Parce que la France n’est pas une race, c'est une culture, une identité, un idéal, une aspiration, une communauté de valeurs mais pas une race. On peut être Français, quel que soit sa couleur de peau, et je ne reviendrai pas là-dessus» a déclaré le candidat aux primaires de 2016, invité de RTL mercredi matin.
"J'étais triste de faire cela, mais je l'ai fait"
Selon Sarkozy, «Les Républicains, ce n'est pas un slogan, ce n'est pas un mot en l'air, ce n'est pas une chose pour faire bien. La République, ce n'est pas une question de race. J'étais triste de faire cela, mais je l'ai fait» a-t-il concédé. «Quand on est président d'une famille, le chef, on doit prendre des décisions. Les autres commentent, moi je dois décider. Si c'était à refaire, je le referais. Ça m'a coûté, mais c'était mon devoir de le faire» a toutefois indiqué M. Sarkozy.
«J'ai dit à Nadine Morano : +Il suffit simplement de me faire un petit mot en disant que les mots avaient dépassé ta pensée, que ce n'était pas ce que tu voulais dire, et on oublie tout ça+, indique Nicolas Sarkozy. Mais j'ai pensé à tous nos compatriotes, qui sont d'ailleurs pour certains Français depuis plus longtemps que moi, et dont le père vient de Hongrie, que je ne pouvais pas accepter cela. Justement parce que je voulais parler à tous les Français» a conclut M. Sarkozy.
«@NicolasSarkozy toujours aussi grotesque aurait-il exclu De Gaulle qui a tenu ces propos et a combattu le nazisme ?» a taclé Nadine Morano sur Twitter en réponse aux propos de son ancien mentor ce matin sur RTL.
@RTLFrance @NicolasSarkozy toujours aussi grotesque aurait-il exclu De Gaulle qui a tenu ces propos et a combattu le nazisme ?
— Nadine Morano (@nadine__morano) 4 Novembre 2015
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