Morano s’insurge de l’accueil des migrants dans un village de Meurthe-et-Moselle
La députée européenne Les Républicains s’oppose fermement à l’arrivée de onze migrants dans le village de Tantonville (Meurthe-et-Moselle) au sud de Nancy. Onze jeunes hommes hébergés dans la «jungle» de Calais le seront désormais dans un château de ce petit village.
Pour Nadine Morano (Les Républicains), le gouvernement est «débordé par la situation, le gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de répartir les immigrés en situation illégale sur tout le territoire et donc dans nos villages ruraux. Ce qui contribue uniquement à répartir les problèmes sans les résoudre» écrit-elle dans un communiqué.
«Les conseils municipaux de la commune de Tantonville comme ceux de Pexonne en Meurthe-et-Moselle se sont opposés à la venue de migrants composés uniquement de jeunes hommes. Contre l’avis des populations, le Préfet représentant le gouvernement impose leur venue» s’insurge l’ex-ministre. «C’est inacceptable» poursuit Mme Morano. A LORACTU.fr, la députée européenne s’interrogeait sur la présence «unique de jeunes hommes». «Si le village avait accueilli des familles avec femmes et enfants, l’hostilité serait moins forte» assure-t-elle.
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«Des interrogations ont été soulevées sans qu’aucune réponse concrète ne soit donnée aux élus, sur le statut administratif réel de ces personnes, sur la sécurité, sur leur occupation au quotidien, sur la problématique des transports, sur le coût de l’accueil à la charge du contribuable et même sur la question de la sexualité» dit-elle craignant des débordements comparables à ceux de Cologne où des viols et agressions sexuelles de masse sont imputés aux migrants. «C’est un phénomène qui touche même toute l’Allemagne (…)» assure Mme Morano.
"Une décision politique irresponsable"
Selon la candidate aux primaires, «installer des migrants dans le château de Tantonville est une décision politique irresponsable cautionnée par le député socialiste (Dominique) Potier coupable et comptable des choix du gouvernement qu’il soutient» écrit-elle dans son communiqué.
Dans la nuit de mardi à mercredi, onze hommes venant de la «jungle de Calais» ont été accueillis à Tantonville, petit village de 610 habitants au sud de Nancy, malgré une hostilité d’une partie de la population. Le maire d’abord hostile à leur accueil a finalement accepté devant les demandes de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Il a réclamé davantage de sécurité et a aussi appelé ses habitants «au calme».
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