Lorraine: ouverture du procès du ravisseur présumé de la petite Bérényss

Nancy - 23/02/2016 13h28
LORACTU.fr La Rédaction
Lorraine: ouverture du procès du ravisseur présumé de la petite Bérényss
Société
PHOTO : POLICE JUDICIAIRE/ MINISTERE DE LA JUSTICE/ LORACTU.fr

Le procès du ravisseur présumé de la petite Bérényss durant 8 heures en avril 2015, ce qui avait déclenché une alerte enlèvement au niveau national, s'est ouvert mardi à Briey (Meurthe-et-Moselle) mardi.

Cet agriculteur de la Meuse, proche de la cinquantaine et père de trois enfants, encourt cinq ans d'emprisonnement pour "enlèvement et séquestration" de la fillette, âgée de 7 ans à l'époque. Il est soupçonné d'avoir enlevé Bérényss le 23 avril 2015 vers 15H00, alors qu'elle faisait du vélo tout près de chez elle, à Sancy, en Meurthe-et-Moselle. Il l'avait emmenée dans sa ferme de Montzéville (Meuse), à 75 km de là, puis l'avait libérée le soir-même, vers 23h, en la déposant devant une maison de Grandpré, dans le département voisin des Ardennes.

Une femme médecin, habitant cette maison, l'avait recueillie et avait aussitôt prévenu ses parents, parties civiles au procès. Selon le procureur de Briey, Yves Le Clair, l'agriculteur n'a pas vraiment fourni d'explications à son geste durant l'instruction, si ce n'est qu'il connaissait des "difficultés diverses".

- Il risque cinq ans de prison -

Ces derniers, qui se sont portés parties civiles, devraient assister au procès. "Ils veulent le voir. Ils veulent savoir qui est à l'origine de tous leurs maux. Parce que leur vie a été bouleversée, emportée par la peur ressentie", a dit leur avocate, Me Zakia Aït Slimane, qui évoque un "traumatisme" pour toute la famille.

Selon le procureur, le ravisseur présumé, pendant l'instruction, n'a pas vraiment fourni d'explications à son geste, si ce n'est qu'il connaissait des
"difficultés diverses". "On ne comprend pas bien ses motivations", a commenté le magistrat.

Le ravisseur présumé avait été confondu par son ADN retrouvé sur des vêtements de la fillette. Son profil génétique figurait dans le fichier des
enquêteurs depuis quelques semaines seulement: il avait été contraint à un prélèvement ADN dans le cadre d'une autre plainte pour agressions sexuelles déposée par trois proches, dont deux de ses nièces.

(Avec AFP)

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