Le CHU de Nancy est-il ... dangereux?

Nancy - 25/01/2013 14h07
La Rédaction
Le CHU de Nancy est-il ... dangereux?
Société
Vue aérienne du CHU de Nancy-Brabois (Meurthe-et-Moselle) qui accueillera en 2013 un nouvel équipement pour mieux dépister le cancer du poumon

Selon un rapport officiel de la Commission de Sécurité, de nombreuses irrégularités sont relevées au sein du CHU de Nancy-Brabois installé à Vandœuvre-lès-Nancy. Elle a émis un avis défavorable à la poursuite du fonctionnement de l’établissement.

 
Il n’est pas question de fermer l’établissement selon le maire de Vandoeuvre-lès-Nancy, commune sur laquelle le CHU de Nancy est installé. Pourtant le centre hospitalier est pointé du doigt par un rapport de la commission de sécurité. Le procès verbal émis par la commission de contrôle chargée de la sécurité n’est pas tendre. Il liste de nombreux problèmes liés à la mise en danger possible de patients et de membres du personnel.
 

Un rapport de 2010 alertait déjà le CHU 

 
Ainsi, la direction devra revoir le stockage de matières combustibles dans des locaux non-conformes, remettre aux normes un vide-sanitaire des premier et deuxième sous-sols qui serait « encombré », s’assurer qu’il n’y a pas de matières dangereuses inflammables dans la pharmacie de l’hôpital. Un comble.  On peut lire dans ce PV que « la commission émet un avis défavorable à la poursuite du fonctionnement de l’établissement, motivé par un nombre important d’observations sur le rapport de vérification du système de sécurité incendie ainsi qu’un nombre important de portes calées dans l’établissement ». En effet les sorties de secours ne seraient pas conformes. 
 
Pire, en 2010 la même commission avait déjà pointé du doigt certains dangers potentiels pour la sécurité du public. La visite de 2012 deux ans plus tard n’a pas changé la donne. La liste des irrégularités était même bien plus longue. Du côté de la direction du CHU de Nancy, la direction se défend en assurant que les changements techniques s’opèrent au fur-et-mesure. Pour autant, deux ans c’est long. L’actuel directeur sur la départ et son successeur devront accélérer les mises aux normes pour éviter un arrêt pur et simple de l’exploitation du premier centre hospitalier régional. 
 

 

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