D’après la production de l’émission annulée par TF1, le médecin en charge des candidats s’est suicidé au Cambodge. Il était médecin urgentiste à l’hôpital de Saint-Dié-des-Vosges et ostéopathe à Nancy.

Selon l’AFP, le médecin de l’émission de survie diffusée sur la chaîne TF1 s’est donné la mort au Cambodge alors que le tournage de l’émission avait été annulé à cause du décès d’un candidat. Dans un communiqué, la production, ALP a confirmé son suicide. «Nous apprenons avec consternation que le docteur Thierry Costa s’est donné la mort aujourd’hui au Cambodge». «Thierry Costa, 38 ans, médecin urgentiste était également le médecin de Koh Lanta depuis quatre saisons. Son très grand professionnalisme et son humanité à l’égard des participants et des équipes de production ont toujours fait l’unanimité».

"Mon nom a été sali dans les médias"

«Cet événement tragique doit inciter ceux qui accusent et commentent sans discernement à faire preuve de responsabilité» a affirmé la production ALP dans son communiqué. Le médecin aurait laissé une lettre remise à ses proches et à sa famille. Toutefois, la production de l’émission à succès de TF1 assure que le médecin aurait pu «ne pas supporter l’acharnement médiatique» depuis le décès d’un candidat en plein tournage qui avait fait les gros titres de la presse nationale. ALP a de nouveau affirmé dans son communiqué que le médecin urgentiste a «tout fait pour sauver Gérarld Babin, le candidat décédé». Mais depuis une semaine, trois témoignages à charge contre la production sèment le doute sur le décès du candidat. Le Parquet de Paris a d’ailleurs ouvert une enquête pour «homicide involontaire». Pour le moment l’autopsie n’a pas encore révélé d’anomalie. 

Thierry Costa a occupé le poste de médecin urgentiste à l’hôpital de Saint-Dié-des-Vosges. Il était également ostéopathe à Nancy où il avait un cabinet, rue Saint-Thiebaut, au centre-ville. Il a aussi occupé des fonctions à Paris. FranceTV Info s'est procuré la lettre d'adieu du médecin originaire de Nancy dans lequel il explique son geste. «Ces derniers jours, mon nom a été sali dans les médias. Des accusations et suppositions injustes ont été proférées à mon encontre», écrit le médecin, qui se défend de toute négligence suite au décès d’un jeune candidat de 25 ans. «De la même façon, je suis certain d'avoir traité Gérald de manière respectable, comme un patient et non comme un candidat».