Pour inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année, le gouvernement compte beaucoup sur les «emplois d’avenir». Ainsi, la SNCF a signé ses premiers contrats en Lorraine.

La SNCF accueillera sur la période 2013-2014 au moins 500 jeunes au plan national dans le cadre du programme gouvernemental des « emplois d’avenir », dont la convention a été signée le 30 octobre 2012 entre le ministère du Travail et le groupe public. Déjà 20 contrats sont en cours de finalisation dans les établissements lorrains pour ce premier semestre.

Afin d’accompagner le dispositif des emplois d’avenir, la SNCF s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi, peu ou pas qualifiés, issus de zones défavorisées et rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi en leur offrant un véritable accompagnement vers l’emploi. L’entreprise est associée à différentes structures dont Pôle Emploi, plusieurs missions locales mais aussi des associations spécialisées dans l’insertion pour proposer aux jeunes en emploi d’avenir un dispositif qualifiant et adapté à leurs besoins. Ils bénéficieront d’un parcours individualisé intégrant remises à niveau, formations de pré-qualification, découverte de l’entreprise, accompagnement et bilans individuels tout au long de leur contrat en vue de la construction de leur projet professionnel. A terme, ces jeunes qui entrent dans la vie active pourront occuper divers postes tels que conseiller ventes aux guichets, agents d’accueil et d’escale.

Les jeunes très touchés par le chômage

Dans le cadre de l’obligation de formation prévue par la loi et pour consolider le projet professionnel des jeunes, la SNCF proposera systématiquement la possibilité de suivre une formation de remise à niveau (français, mathématiques, informatique, …) avec le GRETA ou l'AFPA.

Ce matin, la SNCF a présenté à son siège régional, à Nancy quatre jeunes, les premiers qui ont signé un contrat d’avenir avec la compagnie de transports. Pour signifier l’engagement du gouvernement, deux élus socialistes étaient présents lors de la signature dont Chaynesse Khirouni, députée de Meurthe-et-Moselle. Ces contrats d’avenir interviennent dans un contexte social difficile où le chômage et celui des jeunes en particulier est très élevé. Le taux de chômage des jeunes dépasse en effet les 40%.