12/04/2012 |
Il y a une semaine une jeune femme se présente à l’hôpital de Sarrebourg en Moselle. Elle affirme avoir avalé deux piles sous la contrainte de sa mère avant de subir des violences. Sans papier d’identité, la présumée victime est finalement une personne ayant un lourd passé psychiatrique manipulant chaque jour le personnel hospitalier de France.
Le jeudi 5 avril dernier une personne, de sexe féminin se présente à l’hôpital de Sarrebourg en Moselle. Elle affirme être âgée de 11 ans. Cette dernière indique aux médecins avoir subi des violences de sa mère puis être forcée à avaler deux piles AAA. La présumée victime mineure est immédiatement prise en charge. Après examen médical il s’avère qu’elle a bien deux piles électriques dans l’estomac. L’équipe médicale relève immédiatement l’âge, plutôt entre 13 et 15 ans apprend-t-on de source policière.
Face à l’inquiétude grandissante de ce cas « unique » l’hôpital prévient le commissariat de police de Sarrebourg qui se rend immédiatement sur place. « Nous l’avons prise en photo et relevé ses empruntes afin de faire circuler l’information dans le fichier national de la police. Le procureur de Metz est ensuite avisé » détaille le responsable des judiciaires à Sarrebourg. « Elle était muette quand nous l’avons interrogé » rajoute-t-il.
INFO LOR’Actu.fr : La femme est en réalité âgée de 21 ans
Photo : DR
Après enquête il s’avère que la jeune femme est en réalité âgée de 21 ans. « Elle a un lourd passé psychiatrique. Elle fréquentait assidûment un établissement psychiatrique à Avignon » révèle le policier.
Depuis trois ans l’individu qui a été identifié hier en fin de soirée n’en est pas à son coup d’essai. « Depuis 3 ans elle écume les hôpitaux de France et de Corse en affirmant qu’elle est victime de viols et de violences » apprend-t-on de même source. Elle a déjà fait le coup à Paris, à Strasbourg, dans le Nord de la France ou encore à Pau. « Elle fait un tour de France médical et touristique » ironise l’officier de police.
La jeune femme a récidivé il y a quelques jours à Nancy. Elle s’est présentée à l’hôpital Brabois pour les mêmes raisons qu’à Sarrebourg. La police de Nancy avait ouvert une enquête. Une fois la démarche avancée des enquêteurs, la présumée victime s’est échappée en prenant un TER en direction de Sarrebourg.
Elle est encore hospitalisée à Sarrebourg en attendant qu’elle rejette les piles par voies naturelles. « Le procureur va trancher, mais la suite sera plutôt médicale et psychiatrique que judiciaire » indique le commissaire.